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5-12-2015
Mots clés
Climat
France
Eclairage

Good COP(s), bad COP(s)

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Good COP(s), bad COP(s)
(Crédit photo : Cécile Cazenave)
 
Après une semaine de négociations et de grand raout international, la conférence sur le climat a ses héros et ses zéros. Revue des champions toutes catégories.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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LES TRAÎTRES À LA CAUSE

L’Arabie saoudite Elle a gagné trois « Fossil of the day » ce vendredi soir : un record. Ce simulacre hilarant de remise du prix du pire participant de la COP est mis en scène par le réseau d’ONG Climate Action Network et a lieu chaque jour dans le hall des observateurs au Bourget. Le pays leader du groupe des pays du Golfe a remporté son premier prix ce 4 décembre – le plus remarqué – pour avoir déployé depuis plusieurs jours toute l’énergie de sa délégation à s’opposer à la mention de 1,5°C comme seuil de réchauffement. De fait, tous les observateurs ont noté ces dernières heures que l’Arabie saoudite freine des quatre fers sur différents points du futur accord, ralentissant ainsi le rythme des négociations.

Le Danemark et la Norvège Des champions qui déçoivent, c’est moche. « Droits des peuples indigènes », « égalité des sexes », « équité intergénérationnelle », « transition juste », « sécurité alimentaire », « intégrité des écosystèmes » : voilà les mots que les ONG attendaient de voir inclus dans l’article 2 de l’accord de Paris qui en donne l’objectif. Ce n’est pas gagné et elles épinglent donc la Norvège, censée être championne des droits de l’homme, de faire partie des pays qui freinent. Quant au Danemark, un pays connu dans le monde entier pour ses formidables investissements dans les énergies renouvelables, par exemple, le voici qui, en pleine COP, annonce – par la voix de son ministre de l’Environnement – qu’il va revoir à la baisse ses propres ambitions climatiques et réduire drastiquement la contribution financière pour aider les pays les moins avancés à se développer sans passer par la case pollution. Cela méritait aussi un « Fossil of the day ». Cela fut fait jeudi soir.

EDF et BNP Paribas Deux sponsors de la COP qui font de sales affaires, ça gâche l’ambiance. Ces entreprises françaises sont en effet lauréates des prix Pinocchio du climat remis par les Amis de la Terre France, en partenariat avec le CRID et Peuples Solidaires-Action Aid France, à l’issue d’un mois de vote du grand public. L’énergéticien est épinglé pour sa campagne de pub visant à afficher le nucléaire comme « une énergie propre ». Quant à la banque BNP Paribas, elle est accusée de financer le secteur du charbon partout dans le monde, notamment d’énormes centrales en Afrique du Sud et en Inde. « En votant massivement pour ces deux sponsors de la COP21, les citoyens ont montré qu’ils ne sont pas dupes des mensonges qui polluent les négociations et sapent la possibilité de parvenir à un accord ambitieux et équitable sur le climat », a déclaré Juliette Renaud, chargée de campagne sur les industries et la RSE aux Amis de la Terre. Le prix Pinocchio est censé faire pousser leur nez.

LES HÉROS DU MOMENT

Les pays vulnérables Les plus fragiles ont montré le chemin. Ça pourrait être une parabole biblique, c’est le coup de semonce qu’ont tiré les pays les plus vulnérables au premier jour de la COP. Réunis dans le Climate Vulnerable Forum, 43 pays, dont l’Ethiopie, le Bangladesh ou le Népal, ont annoncé lundi soir qu’ils se donnaient comme objectif la décarbonisation complète de leurs économies et 100% d’énergies renouvelables d’ici à 2050. De quoi se sentir doublement légitimes pour appeler la communauté internationale à se fixer 1,5°C et non 2°C comme seuil de réchauffement d’ici à la fin du siècle. Ces Etats sont non seulement en première ligne des impacts du changement climatique, mais ils ont montré à la face du monde qu’ils ne comptaient pas attendre l’apocalypse les bras croisés.

Les 1000 maires Ils vont plus vite que les négociateurs ! C’est ainsi que Greenpeace loue les édiles d’un millier de grandes villes mondiales, réunis à l’hôtel de ville de Paris vendredi. Sous la férule d’Anne Hidalgo, maire de Paris, et de Michael Bloomberg, ex-maire de New York et envoyé spécial des Nations unies pour le climat, ils ont annoncé s’engager pour atteindre 100% d’énergies renouvelables dans leurs cités d’ici à 2050 et pour réduire de 3,7 gigatonnes les émissions annuelles de gaz à effet de serre dans les zones urbaines d’ici à 2030. Chicago, Berlin, Istanbul, Madrid, Montréal, Los Angeles, Bordeaux, Rio de Janeiro, Séoul, Dakar ou encore Stockholm font partie de la troupe volontaire.

Google Le mastodonte californien se met au vert. Dans la série d’annonces de la première semaine, le géant du Net a annoncé jeudi vouloir tripler ses achats d’électricité issue d’énergies renouvelables d’ici à 2025 et utiliser 100% d’énergies propres pour faire fonctionner ses data centers. Quand les grosses boîtes se retroussent franchement les manches, c’est plutôt bon signe.

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