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25-10-2011
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Social
Monde
Point De Vue

Que faut-il changer, pour que l’essentiel demeure ?

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Que faut-il changer, pour que l'essentiel demeure ?
(Crédit photo : vigneron - flickr)
 
Pour sortir durablement de la crise, il faut opérer une révolution en trois volets. Changer notre rapport au vivant, notre façon de produire et inventer une théorie macroéconomique de la finitude des ressources.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Dans Le Guépard, le personnage incarné par Burt Lancaster se pose la question suivante : « Que faut-il changer, pour que l’essentiel demeure ? » L’aristocratie à laquelle il appartient voit son statut, sa conception du monde et ses privilèges remis en question par la réunification italienne. Dans la tempête des crises mondialisées, la situation actuelle des occidentaux privilégiés que nous sommes n’est peut-être pas si différente de celle de la noblesse italienne d’alors.

Mais les crises se suivent et ne se ressemblent qu’en apparence. Désormais globales, multidimensionnelles, elles sont aussi multifactorielles. Crise de la dette, crise du système bancaire et de la gouvernance financière, crise de confiance entre les peuples et leurs représentations démocratiques, crise sociale et crise écologique ne sont que quelques-unes des facettes de ces nouveaux désordres globaux que nous traversons.

Concilier l’action, le diagnostic, et la nécessité d’une vision

Au lieu de soigner les symptômes à l’aveuglette, sur la foi de référentiels périmés, peut-être serait-il temps de reposer sérieusement la question du diagnostic. Et si, comme Pierre Larrouturou le démontre avec pertinence dans son dernier ouvrage (1), inégalités et chômage n’étaient pas la conséquence de la crise économique, mais leur cause réelle et profonde ?

Et si les transferts des richesses du travail vers des instruments toujours plus sophistiqués et incontrôlables n’étaient pas une fatalité mais la conséquence de choix politiques (bien qu’il s’agisse souvent de choix « par défaut », opérés sans prise de conscience réelle ni débat) ? Et si la raréfaction des ressources naturelles, et donc la volatilité de leurs prix, sapait tout espoir de vraie reprise, en l’état actuel de notre système de production ?

Comment faire pour dépasser le débat sur la nature conjoncturelle, structurelle ou symptomatique de la crise ? Comment dépasser la fausse opposition entre l’urgence de l’action et la nécessité de forger une nouvelle vision, pour transcender cette vieille et vaine querelle entre pragmatisme et utopie ?

Que faut-il changer ? Au moins trois choses : notre rapport au vivant, la prise en compte par une théorie macroéconomique de la finitude des ressources, et notre façon de produire, de distribuer, et de répartir les richesses. Pas de hiérarchie ni de priorité entre ces trois chantiers : les trois doivent être menés de front. Car, même s’ils se situent à des niveaux différents d’abstraction et de temporalité, ils s’enrichissent les uns et les autres : vision, théorie et pratique s’interpénètrent et se fécondent mutuellement.

L’urgence de l’action peut conduire aux pires écueils si elle devait nous affranchir de penser. A l’inverse, les cadres conceptuels et théoriques les plus élégants ne seront d’aucun secours s’ils ne sont traduits en action, si l’expérimentation ne vient alimenter le retour sur expérience, et si, enfin, les solutions dont l’efficacité et la pertinence ont été démontrées ne sont déployées à grande échelle.

Repenser notre rapport au vivant

« Maîtres et possesseurs de la nature » : cette vision formulée par Descartes ne faisait que résumer une tendance de fond, amorcée depuis le néolithique. Le destin de l’humanité était de s’affranchir du hasard et des contingences naturelles. Il ne fallait plus subir les caprices de la nature, mais la domestiquer, l’aménager, la transformer pour en faire un espace vital favorable à son épanouissement. Poussant toujours plus loin cette logique, sommes-nous allés trop loin ? La tentation de maîtriser le vivant, gène par gène, celle de maîtriser la matière, atome par atome, ou encore celle de maîtriser le climat ne sont que des conséquences de cette façon d’envisager notre rapport au vivant.

C’est bien dans ce cadre que le projet « biosphère II », visant à mettre au point des écosystèmes artificiels pour des voyages de longue durée dans l’espace s’inscrivait. C’est encore ainsi que la DARPA (l’organisation de recherche de la défense américaine, connue notamment pour être à l’origine du réseau internet), pouvait inscrire dans son schéma directeur un programme de recherche dont l’objectif affiché était de « supprimer le hasard de l’évolution ». Las, ces tentatives n’ont conduit qu’à des échecs et de cruelles désillusions. Cette vision d’une humanité séparée du reste de la nature, de sa matrice vivante, a fait long feu.

L’irruption, il n’y a pas encore vingt ans, du concept de biodiversité, est venue bousculer cette confortable illusion. Vivants nous-mêmes, nous interagissons avec l’ensemble du tissu vivant de la planète. Il nous faudra bien nous y résoudre, cette quête d’une absolue maîtrise est désormais vaine. Loin d’y voir un renoncement, un recul, nous pouvons puiser dans cette nouvelle acceptation de nos rapports au vivant de nouvelles perspectives, une nouvelle vision pour un futur souhaitable. Evolution, variabilité, émergence et résilience sont les moteurs de la dynamique du vivant. Nous en sommes le produit, nous en sommes les acteurs.

Nous avons aujourd’hui l’occasion de fonder les bases d’une nouvelle alliance entre l’humanité et le reste du monde vivant. De cette nouvelle alliance doit découler un nouveau respect, tant des humains pour ce qu’ils sont vraiment, que du vivant dans son ensemble. Ni l’un, ni l’autre, ne peuvent être réduits à de simples « ressources », mais doivent être considérés comme autant de potentialités à révéler. Les potentialités d’évolution et d’adaptation du système vivant planétaire, qui dépendent étroitement du bon état de sa biodiversité, sont notre meilleur atout face à l’inconnu des changements globaux.

En ce sens, ménager le vivant, c’est ménager des potentialités, c’est laisser ouvert le champ des possibles. Une « écologie globale », intégrant l’humanité et l’ensemble des ses activités, doit permettre de jeter les bases d’une nouvelle « solidarité écologique », prometteuse d’un bien-être humain harmonieux et durable. Quoi de mieux que cette vision ambitieuse pour tordre le cou au préjugé qui voudrait que l’écologie, scientifique ou politique, ne soit qu’un rassemblement de grincheux, tournés vers le passé, propres à dénoncer plus qu’à proposer, et ne s’exprimant que par une rhétorique sacrificielle et culpabilisatrice ?

Proposer un cadre macroéconomique pour un monde fini

Marxisme, keynésianisme, monétarismes, école néoclassique, toutes ces théories macroéconomiques ont été bâties en faisant abstraction des limites de la biosphère et de la finitude des ressources. Incapables d’intégrer la rareté croissante des ressources finies, incapables de proposer un modèle de gestion efficace des biens communs, ce sont pourtant en référence à ces théories (que ce soit par adhésion ou par rejet) que les décisions politiques sont aujourd’hui encore prises. Comme l’avènement du concept de biodiversité, l’idée d’intégrer la biologie, l’écologie scientifique et la finitude des ressources fossiles dans les paramètres d’une théorie macroéconomique est très récente. Sans les lister exhaustivement, Kenneth Boulding, Nicholas Georgescu-Roegen et plus récemment Tim Jackson ont travaillé le sujet, pour conclure à l’incompatibilité des théories macroéconomiques dominantes sans toutefois proposer de modèles de remplacement à la fois aboutis, applicables, et acceptables démocratiquement.

Le choix des indicateurs et des critères d’évaluation des politiques se pose en corollaire de cette réflexion. Si la monétarisation semble aujourd’hui être le seul point de repère, on voit bien qu’elle peine à évaluer la valeur économique des services rendus par les écosystèmes ou à prendre en compte les enjeux de la cohésion et la justice sociale. Sans faire le procès de la monétarisation – car c’est bien souvent son interprétation plus que la donnée brute qui est en cause, ne pourrait-on proposer de la compléter par une évaluation non-monétaire de l’économie ?

De nombreuses pistes sont ouvertes : intégration des externalités négatives ou positives, monnaies alternatives et locales, indicateurs de bien-être humain, indicateurs de l’état de la biodiversité et des ressources naturelles. Marginales, ces expérimentations de nouveaux indicateurs ou de nouveaux instruments « para-monétaires » sont peut-être l’avant garde de ce qui constituera demain le socle de l’évaluation des politiques territoriales, nationales et supra nationales.

Faire bouillir la marmite !

Enfin, il faudra bien aussi travailler à reconfigurer nos moyens de production, qu’il s’agisse de l’agriculture, de l’industrie, du commerce et de la distribution. Si tout ce qui précède vous semble utopique, ce qui suit est, bien que cela s’inscrive parfaitement dans les cadres conceptuels évoqués, plus concret et plus immédiat. L’érosion des sols, la raréfaction des ressources fossiles, la surexploitation des ressources naturelles renouvelables nous conduisent, dès aujourd’hui, à rechercher des gains de productivité significatifs dans l’utilisation que nous faisons des ressources naturelles. Comme nous partons de très loin, nous avons devant nous une marge de progression considérable. Après plusieurs siècles d’augmentation de la productivité du travail, c’est désormais à la productivité des matières et de l’énergie que nous devons nous atteler.

Pour cela, nous allons – nous avons déjà commencé - modifier en profondeur l’ensemble du système de production et des modes de consommation. Economie circulaire et de fonctionnalité, agriculture doublement verte ou écologiquement intensive, foresterie analogue, biomimétisme, sont les mots clés de ce nouveau modèle de développement. Celui-ci nécessitera, pour se déployer et se généraliser, de nouveaux instruments financiers, de nouveaux instruments fiscaux, et des systèmes de régulation adaptés, probablement très différents de ce qu’ils sont aujourd’hui.

Il n’y aura pas de grand soir. Espérons-le, car si cela devait être le cas, ce serait le signal que ces crises interpénétrées sont devenues systémiques. La paix et la démocratie seraient alors directement menacées, et nul ne sait ce qui adviendrait ensuite. Et, contrairement aux partisans de Garibaldi d’alors, pour reprendre le parallèle avec la réunification italienne qui ouvrait ce billet, les « indignés » d’aujourd’hui ne veulent pas le pouvoir. Ils veulent plus de démocratie, plus de justice sociale et des raisons d’espérer.

Il n’y aura pas de grand soir, car les transformations et les révolutions à l’œuvre sont pour la plupart silencieuses. Elles sont le fait d’initiatives individuelles, locales, solidaires, et de transformations discrètes mais souvent profondes, à l’œuvre même au sein des plus grandes entreprises, même si c’est parfois au prix de tensions humaines difficiles à vivre au quotidien.

Ces transformations silencieuses sont à encourager, à fédérer, et pour cela, elles devront se reconnaître dans les cadres plus vastes que constituent nos deux premiers chantiers, ceux de notre rapport au vivant et du cadre macroéconomique.

Mais, pour revenir à la question posée, quel est cet essentiel dont nous voulons qu’il demeure ? La satisfaction des besoins humains fondamentaux ? La paix ? La démocratie ? Toutes choses auxquelles moins du quart de l’humanité a aujourd’hui accès. En France, certains esprits chagrins voudraient voir dans la prise en compte de l’écologie un risque pour la démocratie. C’est tout le contraire. Laisser s’effondrer les écosystèmes qui soutiennent le bien-être humain constituerait un risque majeur et ouvrirait la porte à toutes les dérives extrémistes et démagogiques. A l’inverse, pour réaliser tous ces chantiers, il nous faudra plus de démocratie, une démocratie plus forte, plus participative, ancrée dans le réel, et capable d’intégrer les enjeux de long terme tout en étant plus réactive et innovante.

(1) - Pierre Larrouturou, Pour éviter le krach ultime – Nova Editions 2011

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Directeur de l’institut Inspire (Initiative pour la Promotion d’une Industrie Réconciliée avec l’Ecologie et la société) et secrétaire général de la Ligue ROC

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  • Excellent article, par ailleurs très pédagogique et qui incarne une vraie vision pour relever les enjeux actuels et à venir... Je vous encourage à le partager !
    Félicitations à l’auteur !

    2.11 à 10h02 - Répondre - Alerter
  • Cela s’appellerait une évolution et non une révolution.

    30.10 à 17h48 - Répondre - Alerter
  • Pour qu’il n’y ait pas de malentendu : je suis assez effaré par certains commentaires, bien qu’ils soient tout à fait révélateur du climat de désillusion et de perte de confiance qui règne en ce moment. Je tiens avant tout à éviter que mes propos suscitent un dilemme absurde et vain entre déni et renoncement. Ne baissons pas les bras. S’indigner est indispensable, quand la situation l’exige, à condition que cette indignation débouche sur un engagement dans l’action. Sinon, autant rejoindre la cohorte des résignés qui ne font rien, et qui pensent que c’est toujours à quelqu’un d’autre de faire. Se dédouaner en disant : il est trop tard, il n’y a plus rien à faire, donc autant se faire à l’idée que le pire va arriver et vivre profiter le mieux possible de la vie en attendant ne me paraît pas une option éthiquement défendable.

    Nous ne sommes pas la première génération, loin s’en faut, à affronter des temps difficiles. Dire la vérité sur la gravité de la situation n’empêche en rien de chercher des solutions et des voie de sortie.

    Ne confondons pas non plus optimisme et naïveté : Je préfère l’idée de "devoir d’optimisme" : si on peut agir, si on est en état de le faire, alors il faut le faire, et sans se poser de question sur les chances que nous avons de réussir ou non. Il vaut mieux essayer sans être sûr de réussir que ne rien tenter en étant sûr alors d’échouer.

    Comme disait Mark Twain, (enfin, je crois, et tant pis si cette citation est un peu éculée) : "ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile".

    Si vous pouvez lire ces lignes, alors réjouissez-vous : c’est que rien n’est perdu et qu’on peut - et donc qu’on doit - encore tout faire pour changer tant qu’il est temps. Ce n’est pas une question d’indignation, ou pas seulement, mais une question de dignité.

    Emmanuel Delannoy

    28.10 à 17h59 - Répondre - Alerter
  • L’essentiel demeurera t il ?
    La notion d’essentialité est très relative et surtout non universelle. A voir ce qui se passe à la sortie d’un nouvel iphone, on comprend que la partie est loin d’être gagnée...

    Comme les ressources naturelles, il n’est pas difficile d’imaginer que l’humanité est un objet fini et que nous nous rapprochons de notre finitude. 1 siècle, peut être 2 ou 3 et l’humanité aura disparu.
    Qui peut regarder cet éventualité sans effroi ? Et pourtant la mort est l’aboutissement de tout destin individuel et vraisemblablement de tout destin collectif. Nous deviendrons tous des fossiles.Comment se fera la fin, maladie, guerre, famines ou événement naturel(volcan, climat, météorite,...)le champ des possibles est très ouvert mais la fin est inéluctable. Il nous reste à vivre le mieux possible et à permettre à nos descendants de le faire aussi mais sans illusions sur l’issue finale.

    28.10 à 06h31 - Répondre - Alerter
  • En me disant que chaque jour serait peut-être le dernier de ma vie, je le vis ainsi avec le meilleur de moi-même...Ce n’est pas toujours réussi...mais quelque soient les poisons diffusés avec tant de modernité, j’y résiste et garde la tête haute. Malgré la révolte qui me submerge parfois, je préfère le chant des oiseaux, à celui du désespoir.
    Même si la plupart s’accroche à leur pouvoir d’achat, ils seront bien obligés de s’initier à la simplicité volontaire et à la solidarité...à moins qu’ils ne préfèrent pourrir dans leur égoïsme.
    Juste 1 recette de politique économique pratiquée, au-delà des discours...

    28.10 à 01h27 - Répondre - Alerter
  • C’est ce qu’il faudrait faire mais c’est ce qu’on ne fera pas. La majorité des gens ne veulent rien changer, ne comprennent toujours rien à ce qui se passe.
    Ils se tourneront donc vers les vieillles formules : le nationalisme, les militaires au pouvoir et dans les rues. Mais toujours pas d’écologie et certainement pas plus de démocratie.

    Mieux vaut se préparer à l’effondrement que de l’empêcher à tout prix.

    27.10 à 10h53 - Répondre - Alerter
  • Bien sûr, participant à l’action associative de la Ligue Roc qui se donne comme nouveau nom Humanité et biodiversité (avec des nouveaux statuts), je me dis qu’en cette période bien sombre, il faut une lumière dans le tunnel. En pleine crise, comment donner force et espoir pour en sortir, sinon en donnant une vision plus large et positive ?

    26.10 à 09h50 - Répondre - Alerter
  • Comme Auteurdanjou, je reconnais et partage les idées de cet article. Pour faire le pénible, je citerais, aux sources de notre "position humaine dominante" donc coupée du reste du monde, l’idée maitresse des 3 religions Abrahamiques : Dieu a confié à l’homme la mission de croître et de se multiplier et de soumettre le reste de la création !
    C’est le message de base de la Génèse, le premier livre de la Bible, qui a été l’outil de conformation de tout l’occident pendant plusieurs siècles et dont nous avons de la peine à nous débarasser...

    La démocratie participative est bien justement "l’alternative" pour un peu moins d’erreurs. Par contre, nous n’y arriverons pas du jour au lendemain.
    Malheureusement , et je le vis depuis une année étant impliqué dans une démarche d’Agenda 21 de commune et de communauté de communes, les citoyens s’impliquant sont rares et peu représentatifs de la totalité de la soiciété. L’un de nos challenges est d’inventer le moyen d’intéresser les masses, de les sortir de devant leur télé amnésiante pour qu’ils prennent en main cette gouvernance nouvelle.
    Si la démocratie participative remplace ou complète la classe politique professionnelle par des "élites" même bien pensantes, ce sera encore un échec, une autre quasi-dictature...

    26.10 à 08h36 - Répondre - Alerter
  • Bonsoir,
    Je viens de lire l’article et j’y adhère pleinement car en toute conscience ,il n’est plus possible de passer à côté de
    notre compréhension planétaire et son fonctionnement intime. Nous sommes tous concernés par cette évolution et
    certainement invités à participer de par notre inclusion au sein du grand écosystème.
    Etre innovant avec les bases démocratique et y associer pleinement les citoyens est une décision qui permettrait de construire et guérir notre environnement en grande partie. Merci pour cet article qui mérite d’être introduit dans la pensée des décideurs pour le bien de tous.
    Un auteur en Sociologie et environnement durable.

    25.10 à 19h46 - Répondre - Alerter
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