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3-12-2014
Mots clés
Climat
Chine

Climat : pourquoi des centaines de Chinois ont débarqué à Paris

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Climat : pourquoi des centaines de Chinois ont débarqué à Paris
(Crédit photo : Jeremias Escudero)
 
200 experts, journalistes et membres d'ONG chinois ont atterri cette semaine dans la capitale. Objectif ? S'accorder avec leurs homologues européens sur un texte commun et faire bouger les lignes des négociations climatiques.
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« Il faut que les pays, les entreprises, les ONG se mobilisent. C’est notre obligation commune. Car il s’agit du futur de notre planète », a souligné un universitaire lors de l’ouverture de la quatrième édition du Forum Chine-Europe ce mardi. « La question climatique est la seule qui nous réunit tous », déclarait quelques minutes plus tôt un grand cadre chinois à la tribune. Dans la grande salle de la mairie du IVe arrondissement, à Paris, se serraient, bien au chaud, 200 universitaires, chefs d’entreprise, responsables d’ONG et médias chinois, casques de traduction vissés aux oreilles, cafés en main. Tous sont venus pour échanger, quatre jours durant, à Paris, Marseille, Bruxelles ou encore Genève, avec leurs homologues européens. Message en filigrane ? Nul besoin d’attendre les gouvernements pour agir. Nulle nécessité de patienter pour dépasser les différences sociales et les exigences politiques et s’entendre entre nations, a priori peu enclines à négocier sur la question du changement climatique.

Car l’urgence est là. « Dans le contexte de la Chine aujourd’hui, la pollution est devenue quelque chose de gigantesque. Personne ne peut ignorer ça et on fait le lien entre le réchauffement et cette pollution. (…) Les habitants des villes ne veulent plus qu’on fasse des choses à leur insu, même s’il n’est pas encore courant que le gouvernement demande l’avis des populations », a expliqué Chen Yan, directeur exécutif du Forum Chine-Europe, dans un entretien diffusé par le forum.

Taxe carbone mondiale et protection des réfugiés climatiques

Au terme de ces quatre jours divisés en trois tables rondes (entreprises, ONG et villes) et douze ateliers (eau et climat, économie circulaire, financement de la lutte contre le réchauffement…), les délégués devront s’être entendus sur une déclaration commune qu’ils remettront aux délégations respectives de leurs pays la semaine prochaine à la COP de Lima.

Dans le texte de la version provisoire, présenté au parterre de participants, plusieurs points notables, notamment l’appel à l’instauration d’une taxe carbone mondiale ainsi qu’à la création d’une organisation internationale indépendante chargée de la lutte contre le changement climatique. Ailleurs, le texte évoque l’élaboration d’une déclaration de responsabilité afin de « permettre de sanctionner les personnalités et dirigeants internationaux dont les actions ont des impacts négatifs sur la planète » ou encore la mise en place d’un droit et d’une justice du climat et de l’environnement « afin de protéger les citoyens du monde victimes des atteintes à l’environnement et au climat ».

Un accord « contraignant » : la société civile chinoise saute le pas

Mais cet accord est surtout destiné à aider les parties à s’entendre autour d’un accord ambitieux à Paris en 2015. Un accord « juridiquement contraignant, à même de limiter la hausse des températures du globe en dessous de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle ». « Les experts chinois ont d’eux-mêmes tout de suite affirmé qu’il faut (…) un traité “contraignant”. Pourtant, on sait que le gouvernement chinois hésite sur ce terme – “contraignant” – pour des questions de souveraineté. Je pense donc qu’on a besoin de mieux comprendre la situation dans laquelle se trouve la société civile chinoise. Elle est encore fragile, elle a besoin de soutien, de visibilité internationale, de coopération avec les organismes internationaux, avec les Européens », a conclu Chen Yan dans ce même entretien.

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  • Le CO2 ne doit pas être accusé, alors qu’il n’a rien à voir avec les fumées qui assombrissent Pékin ou d’autres villes dans le monde.

    Rappelez vous le grand smog de Londres en 1952. Pas beaucoup de CO2 dans l’atmosphère de la planète à l’époque. On ne parlait pas non plus de réchauffement climatique puisque la tendance était au refroidissement depuis 1945.

    A tel point que dans les années 1970, les milieux autorisés s’inquiétaient d’un possible retour du petit âge glaciaire.

    3.12 à 15h24 - Répondre - Alerter
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