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23-01-2014
Mots clés
Santé
Consommation
France

Pourquoi et comment bouter les parabènes hors de votre salle de bain

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Pourquoi et comment bouter les parabènes hors de votre salle de bain
(Crédit photo : martinroell - flickr)
 
« Terra eco » vous aide à décrypter les étiquettes des cosmétiques. Aujourd'hui, explications sur le parabène, largement présent dans les salles de bain et les étals.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Où le trouve-t-on ? Cette substance est présente dans quasiment un quart (23%) des produits d’hygiène et beauté vendus en France, selon une enquête de l’Institut Noteo menée sur 15 000 produits cosmétiques en 2013.

Comment le reconnaître ? La famille des parabènes compte une foultitude de membres, que l’on reconnaît tout simplement grâce à la racine « paraben ». Les plus répandus sont les propylparabènes et butylparabènes mais on trouve aussi des méthylparabènes ou encore des isobutylparabènes, benzylparabènes et isopropylparabènes. Ces différentes substances sont souvent combinées dans les produits cosmétiques, attendez-vous donc à en voir plusieurs sur les étiquettes ou à lire la mention « parabènes » au pluriel.

A quoi sert-il ? Le parabène est utilisé depuis les années 1960 en tant que conservateur, principalement pour allonger la durée de vie du produit. Pourquoi lui plutôt qu’un autre ? « Son principal intérêt pour les fabricants est son faible coût de production », indique Aurèle Clémencin, responsable scientifique de l’Institut Noteo.

Effets suspectés sur la santé ? Les effets suspectés varient beaucoup selon le type de parabène concerné. On craint principalement des effets cancérogènes, et un rôle de perturbateur endocrinien qui nuirait notamment aux fonctions reproductrices ainsi qu’au fonctionnement normal des hormones thyroïdiennes. « Plusieurs études laissent également craindre des effets sur le métabolisme, en particulier un potentiel impact sur l’obésité ou le diabète », note Yannick Vicaire, chargé de la réglementation chimique au Réseau environnement santé (RES).

Bilan - Précautions d’usage : Le parabène est très utile pour la conservation du produit... mais n’a aucun intérêt en tant que tel pour vous. Par ailleurs, les craintes sanitaires autour de cette substance sont nombreuses et des alternatives sans parabènes sont en vente dans les rayons. Privilégiez ces dernières autant que possible. Impossible ? Dans ce cas, retrouvez nos conseils ci-dessous pour mieux gérer vos cosmétiques.


  • Le b.a.-ba de la salle de bain :

Conseil numéro 1 : Cibler les risques Il faut d’abord savoir que certains produits contiennent beaucoup plus de perturbateurs endocriniens que d’autres. Soyez plus attentifs aux étiquettes des vernis à ongles (74% d’entre eux contiennent au moins un perturbateur endocrinien), des fonds de teints (71%) ou du maquillage pour les yeux (51%). Viennent ensuite les démaquillants (43%), les rouges à lèvres (40%), les soins du visage (38%), les déodorants (36%), les dentifrices (30%) puis les shampoings (24%). Bien sûr, il faut redoubler d’attention pour éviter l’exposition des femmes enceintes et des enfants à ces produits. Si vous êtes équipé d’un smartphone, l’application Noteo vous aidera à faire ce décryptage : son système de notation sanctionne notamment les produits contenant des perturbateurs endocriniens.

Conseil numéro 2 : Le bio est sûr Ensuite, sachez que si vous ne souhaitez pas éplucher les étiquettes, vous pouvez acheter des produits bios les yeux fermés. Ceux-là sont sans risque. Vous craignez que nos conseils vous coûtent un bras ? Lisez le conseil numéro 3.

Conseil numéro 3 : Changer d’habitudes « Tout le monde sait qu’on peut manger bio sans dépenser plus à condition de manger autrement, en cuisinant plus soit-même par exemple. Eh bien, pour les cosmétiques, c’est pareil », note Yannick Vicaire. Pour l’hygiène quotidienne (shampoing, gel douche, dentifrice) il faut recourir à des produits simples et basiques, qui sont peu coûteux et contiennent moins souvent des perturbateurs endocriniens. Pour les produits de beauté (parfums, crèmes, maquillages), il faudra parfois choisir du bio pour éviter les substances nocives et donc y mettre le prix. « Il faut reconsidérer l’utilité de certains produits par rapport au risque encouru », encourage Aurèle Clémencin. Oui, cela veut dire qu’il faut accepter d’avoir la peau blanche quand on la protège du soleil.


Demain vendredi 24 janvier, retrouvez nos explications sur le triclosan.

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