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16-11-2006

Quand le ciel nous tombera sur la tête (4e épisode)

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Merci Al Gore : les enjeux du changement climatique sont enfin dans tous les esprits. Pour enfoncer le clou, Terra Economica a composé à votre attention une fiction sociétale sur l'impact du réchauffement de la planète. Bien plus que les palmiers à Lille ou la plage à Paris, nos vies menacent d'être bouleversées en profondeur. 4e épisode.
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    En cette fin d’année 2043, le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) recense près de 100 millions de réfugiés dans les camps disséminés sur la planète. Au nord du continent africain, ils recueillent les exilés d’Afrique subsaharienne fuyant la fournaise, et les riverains du Nil chassés par les inondations. En Asie, la famine qui frappe ce qu’il reste des terres du Bangladesh, empoisonnées par les incursions salines de l’Océan indien, a elle aussi jeté sur les routes des millions de réfugiés.

    Plus au nord, ce sont les Chinois qui fuient le désert de Gobi, en quête d’une nouvelle vie en Russie. Un leurre en fait : la prolifération des parasites y ruine les cultures et entraîne la multiplication des épidémies. Si bien que les Russes eux aussi prennent la tangente vers l’Ouest. Mais quand on est russe, on n’entre plus en Europe. On s’arrête au croisement de la Biélorussie, de la Pologne et de la Lituanie. Et l’on s’entasse, là encore, à Hrodna, dans un camp de 500.000 âmes planté à une vingtaine de kilomètres du rideau de fer et de ses miradors.

    Saison fraiche

    Reynald connaît bien Hrodna. Il y a accompli son service civil obligatoire. Une année de naufrage au contact des damnés du climat, c’était en 2030. C’était aussi son dernier "grand voyage". Aujourd’hui il coule des jours ordinaires sur le bassin d’Arcachon, où lui et Anne tiennent une baraque à frites, ouverte de février à juin et de septembre à décembre, pour coller au calendrier des vacances scolaires, désormais calé sur la "saison fraîche". Les touristes - essentiellement des régionaux - débarquent à rythme régulier. La plupart loue pour quelques jours un véhicule à air comprimé construit localement à partir de matériaux recyclés. Leur fabrication nécessite beaucoup moins d’énergie que les antédiluviennes autos à essence ou à hydrogène, le prix est "un peu moins" taxé et leur utilisation se démocratise. (A suivre)

    * Walter Bouvais est directeur de la publication du magazine Terra Economica

    15.11 à 17h00 - Répondre - Alerter
  • Beau talent d’anticipation, certes et hélas, soutenu par des données chiffrées. Dommage que nos politiques et industriels n’aient pas le même, perdus dans des intérêts personnels à très court terme.
    Difficile de ne pas en arriver-là si chacun d’entre nous ne fait pas d’effort pour modifier ses habitudes de consommation comme une véritable discipline de survie, en plus de directives gouvernementales sans appel.
    J’attend la suite avec impatience !

    2.11 à 13h36 - Répondre - Alerter
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