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L’accident de Fukushima va-t-il relancer le débat sur le nucléaire en France ? D’après ce sondage, une grande majorité y reste encore favorable et les Français se placent au sixième rang mondial des populations les plus favorables au nucléaire. Ils sont aujourd’hui 8% de moins qu’avant Fukushima à miser sur le nucléaire alors qu’au Japon, la baisse est de 23%.

Mais l’accident va peut-être réveiller un peu la mémoire des Français. Car Fukushima arrive à un moment où ils commençaient à oublier Tchernobyl. C’est ce qu’avait mis en évidence une étude sur la perception des risques menée par l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) fin 2009. Pour la première fois, les déchets radioactifs constituaient le premier argument avancé contre le nucléaire, devant la catastrophe de Tchernobyl.

L’étude mettait aussi en avant, deux ans avant la catastrophe japonaise, un besoin d’informations fort de l’opinion sur le risque nucléaire, notamment sur les effets de la radioactivité sur le corps humain et la sûreté des installations. « Les Français ne veulent pas d’une information digérée mais cherchent des éléments qui les aideront à construire leur propre opinion. », concluait déjà le rapport.