Et le lendemain fût splendide. Cette fois-ci ce n’est pas le soleil qui manquait mais les voisins...

Le composteur mis en place voilà 5 mois est plein à craquer et nous l’avons donc vidé puis son contenu a été mélangé, retourné et humidifié. Celui-ci a alors été rechargé dans le nouveau composteur. De même dimension, il trône désormais à côté de son vieux cousin qui est donc reparti pour un tour.

Le compost accumulé en quelques mois est moins parvenu à maturé qu’escompté, par manque d’humidité et de grand brassage comme celui-ci. Les bords étaient trop secs et donc non décomposés. Ce mélange complet est une opération simple et rapide mais qu’il faut réaliser tous les 2 mois environ. Il permet de bien homogénéiser la matière, de l’humidifier et de l’aérer.

Il aurait été intéressant que les voisins participent davantage à cette opération pour qu’eux aussi voient la technique et bénéficient des conseils de Virginie de Reflets et Vincent, spécialiste et passionné venu nous accompagner pour l’occasion.

Cette participation très réduite me déçoit un petit peu. Si l’apport de déchets se passe très bien tant en quantité qu’en qualité, ce lien social entre voisins peine à se mettre en place. Il me faut certainement m’investir davantage en communication, animations et moments conviviaux.

Toutefois, l’opération reste un succès. Aucune plainte, le composteur plein en quelques mois. Je vais d’ailleurs présenter le projet à quelques personnes dans les jours à venir afin qu’une autre résidence se lance.

Il serait bien également que le Grand Toulouse encourage les opérations collectives en complément du compostage individuel qui focalise actuellement leur attention.