Tout d’abord faisons un flash back vers le 1er avril dernier, non pas pour une blague mais pour l’Assemblée Générale annuelle. Celle-ci a été l’occasion d’officialiser le projet en réunion de copropriétaires. Il y a juste eu une remarque d’une propriétaire qui se dit indisposée à la vue des composteurs depuis son balcon. Renseignement pris, elle n’est pas résidente mais loue son appartement. Je suis donc allé voir les locataires. Ceux-ci ne sont absolument pas gênés et se montrent même intéressés par y participer. A l’automne, nous planterons donc une plante afin de masquer ces horribles boîtes en bois ! C’est un bon compromis face à la demande de les enlever et de les rejeter au loin telle une vulgaire poubelle.

Quelques jours plus tard, le 19/04, je suivais une formation, organisée par Reflets, au jardin Michelet dans le quartier Faubourg Bonnefoy afin d’acquérir des connaissances et astuces pour un compostage optimum et un projet de qualité. Ce fût intéressant, enrichissant et motivant de se retrouver avec des homologues d’autres résidences ou de quartiers.

Mais revenons à l’apéro. Reflets, devait organiser sa troisième et dernière visite dans le cadre de notre projet, avant de nous larguer dans la nature afin de que nous volions de nos propres ailes. Pour joindre l’utile à l’agréable, nous avons calé le traditionnel apéro de juin en même temps, le 23 juin dernier. Encore une fois, très peu de monde. Décourageant de voir les gens chez eux mais ne pas venir. Ont-ils peur de relations de voisinage trop appuyées ? Non, je ne souhaite pas organiser une co-location géante où chacun va chez tout le monde. Je ne suis moi-même pas spécialement très sociable mais pourtant j’aime bien connaître mes voisins, discuter, juste se connaître et partager quelques idées, ce que ce genre d’occasion permet, me découvrir pourquoi pas des atomes crochus avec certains. La convivialité, l’entraide sont aussi des valeurs qui me semblent importantes et qui se cultivent.

Bref, le compost n’est pas assez mûr pour être distribué mais il est beau, sent l’humus. Nous procédons à un grand mélange des deux bacs (tout sortir et tout re-rentrer !). Il faudra attendre septembre pour la version définitive.

Place ensuite à un petit verre entre une toute petite dizaine de personnes... L’idée d’un petit potager collectif, qui a été avancée par Virginie de Reflets, ne me motive pas trop dans ces conditions, je ne veux pas faire tout le boulot !

Bon aller on y croît !! Pour me rassurer, je me dis que j’ai raison trop tôt, que j’ai un temps d’avance, comme pour le vélo ou l’objection de croissance !