Economie verte… Le terme fleure bon la chlorophylle. La réalité, moins. Cet écueil, les étudiants, notamment français, s’y cassent souvent les dents. « Beaucoup de ceux qui veulent “ travailler dans l’environnement ” souhaitent en réalité devenir gardes-forestiers, rapporte Bruno Franc, de l’association Dynamique d’information et de formation sur l’environnement et le développement durable. Je leur rappelle qu’en France, seules 420 personnes travaillent dans les parcs naturels et sur ces 420, seulement la moitié au grand air ! »
Même ceux qui se voient bien dans un bureau ne sont pas forcément en phase avec la réalité. Dans notre pays, le secteur rassemble ainsi 400 000 personnes (environ 2 % de l’emploi) et a créé 16 800 postes en 2007. Parmi tous les « emplois dans l’environnement » répertoriés par le Pôle emploi (ex-ANPE), 70 % requièrent un niveau de qualification inférieur au bac. C’est-à-dire des métiers niveau CAP et BEP, physiquement pénibles, mal payés, et pas toujours stimulants pour les 10 000 diplômés qui débarquent tous les ans sur le marché du travail.
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