Une tasse de Nespresso, de la culture du café au recyclage de l’emballage, émet 46 g de CO2. Soit l’équivalent de 156 mètres d’un trajet en voiture. En l’absence de seconde vie donnée à la capsule, les émissions de gaz à effet de serre par tasse grimpent de 20%, précise le site de la marque suisse.
Or, dans l’Hexagone, seul un buveur de café en dosette sur cinq ramène ses capsules usagées en magasin ou dans l’un des points de collecte pour qu’elles soient recyclées. Et dans les faits, la plupart finissent enfouies ou incinérées... Pourquoi ? Car seuls quatre centres de tri sont actuellement équipés d’un système électromagnétique permettant de capter, dans un bac dédié, les objets en alu plus petits qu’un pot de yaourt.
Un tiers des déchets en alu sont recyclés
Pour accélérer le recyclage de ses emballages et l’équipement des centres de tri, Nespresso s’est engagé, mercredi, à verser 300 euros aux collectivités locales pour chaque tonne de petits objets en alu (capsules de café mais aussi canettes écrasées) triée et valorisée.
Un soutien qui s’inscrit dans le cadre du « Projet métal » signé pour trois ans entre le Club de l’emballage léger en aluminium et en acier, dont Nespresso est l’un des membres-fondateurs, Eco-Emballages, et l’Association des maires de France. Il vise à promouvoir et améliorer la collecte, le tri et le recyclage des petits emballages et objets en aluminium, métal recyclable à l’infini mais dont seul un tiers des déchets ont eu une deuxième vie en 2012. Une faible proportion, comparé aux 67% de taux de recyclage, tous matériaux confondus.
A lire sur le magazine LSA.
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