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26-01-2004
Mots clés
Environnement
Politique
Société
Europe

Petit tour de France (et d’Europe), avec ou sans ticket

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En France, la gratuité des transports en commun répond souvent à un objectif d'équité sociale ou de développement économique. En Belgique et en Grande-Bretagne, "jouer" sur le prix des transports, collectifs ou individuels, est devenu un outil au service de la politique environnementale.
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Des bus pour les quartiers de Colomiers

Six lignes de bus desservent gratuitement la deuxième ville de la Haute-Garonne (32 000 habitants). La gratuité a été appliquée dès 1971 pour accroître la mobilité et entretenir le lien social dans les quartiers.

A Mayenne, la gratuité succède aux prix bas

Le 1er janvier 2002, la ville (13 700 habitants, département de la Mayenne) a décidé de passer à la gratuité. La mesure coûte 4 500 euros par an, et vise à faciliter le transport des personnes âgées et parents isolés.

Issoudun, transports gratuits pour tous

La gratuité a été instaurée en 1989, dans le cadre d’une politique sociale : l’accès aux transports pour tous. 42 000 voyageurs sont transportés chaque année.

Compiègne soigne la mobilité des salariés

Dès 1979, la gratuité visait à soulager la circulation automobile et attirer les entreprises, sur le mode "nos 5 lignes de bus assurent une desserte ponctuelle à vos salariés". La mesure est entièrement financée par le "versement transport" des entreprises (1,8 million d’euros par an). Le succès est tel pour la ville de 43 000 habitants (Oise) - 4,8 millions de passagers chaque année - que la gratuité est à l’étude pour les autres communes de l’agglomération. Mais pas avant 2008, prévient le maire adjoint Nicolas Leday.

A Vitré, un sou est un sou

Pierre Méhaignerie, le député-maire de la ville (16 000 habitants, Ille-et-Vilaine), ne voulait plus voir les bus rouler à vide. Depuis l’application de la gratuité en 2001, la fréquentation a plus que doublé. Mais le trafic des passagers se concentre sur les heures de pointe, et les villes de la communauté d’agglomération restent pour le moment exclues du dispositif.

Châteauroux soigne ses commerçants

L’agglomération castelroussine (70 000 habitants, Indre) voulait accroître la mobilité de ses habitants et revitaliser l’activité économique de son centre. Appliquée fin 2001, la gratuité a fait s’envoler le nombre de voyageurs (3,4 millions en 2003), jusqu’alors inférieur à la moyenne nationale. Coût de la mesure : au moins 420 000 euros.

Dijon casse les prix... et sa tirelire

Trente millions de voyages par an... Le succès des transports de l’agglomération dijonnaise (Côte-d’Or) ne se dément pas. La recette : un prix du ticket très faible. Cette alternative à la gratuité pure et simple permet à Dijon de ne pas renoncer totalement aux recettes de la billetterie, mais a un coût élevé : 3,95 millions d’euros par an. Car la ville "achète" au transporteur l’ensemble des tickets "utilisés" par les usagers.

Hasselt, l’exemple européen

Pour venir à bout de la congestion et de la pollution en ville, Hasselt (68 000 habitants) a d’abord songé à un troisième périphérique. "Mais nous ne voulions plus de béton", confie Michel Carlier, le directeur de cabinet du bourgmestre. Devenue le symbole européen de la "gratuité réussie", la ville belge reçoit régulièrement la visite d’élus de villes et pays du monde entier : Taïwan, Tel Aviv, Lille...

Genk à moitié prix

La ville de 45 000 habitants, voisine de Hasselt, ne pratique pas la gratuité, mais a réduit le prix du ticket de transport de 50%.

La gratuité à Bologne, une histoire ancienne

Bologne "la rouge" avait appliqué la gratuité des transports aux seuls déplacements professionnels, en 1973. La mesure fut abandonnée en 1977.

Oxford mise sur la qualité

Plutôt que baisser le prix des transports en commun, Oxford (150 000 habitants) renchérit celui de l’automobile. Des parkings-relais à prix dissuasifs (d’autant plus chers qu’on approche du centre) sont couplés à des navettes desservant le cœur de la ville. Si le parc automobile augmente, la circulation en ville diminue, et la fréquentation des bus explose (+ 80% dans les années 90).

A Londres, les automobilistes dans la ligne de mire

Même recette qu’à Oxford, à la sauce londonienne : un péage urbain à prix dissuasif - 5 à 10 livres (7 à 14,5 euros) - ceinture le centre-ville. Résultat, une réduction de la circulation et du nombre des accidents. Sur l’année 2003-2004, le dispositif devrait rapporter 95 millions d’euros, que Londres réinvestira en grande partie dans les transports publics.
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Cofondateur et directeur de la publication du magazine Terra eco et du quotidien électronique Terraeco.net

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Par
Anne Bate
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