Des bus pour les quartiers de Colomiers
Six lignes de bus desservent gratuitement la deuxième ville de la Haute-Garonne (32 000 habitants). La gratuité a été appliquée dès 1971 pour accroître la mobilité et entretenir le lien social dans les quartiers.
A Mayenne, la gratuité succède aux prix bas
Le 1er janvier 2002, la ville (13 700 habitants, département de la Mayenne) a décidé de passer à la gratuité. La mesure coûte 4 500 euros par an, et vise à faciliter le transport des personnes âgées et parents isolés.Issoudun, transports gratuits pour tous
La gratuité a été instaurée en 1989, dans le cadre d’une politique sociale : l’accès aux transports pour tous. 42 000 voyageurs sont transportés chaque année.Compiègne soigne la mobilité des salariés
Dès 1979, la gratuité visait à soulager la circulation automobile et attirer les entreprises, sur le mode "nos 5 lignes de bus assurent une desserte ponctuelle à vos salariés". La mesure est entièrement financée par le "versement transport" des entreprises (1,8 million d’euros par an). Le succès est tel pour la ville de 43 000 habitants (Oise) - 4,8 millions de passagers chaque année - que la gratuité est à l’étude pour les autres communes de l’agglomération. Mais pas avant 2008, prévient le maire adjoint Nicolas Leday.A Vitré, un sou est un sou
Pierre Méhaignerie, le député-maire de la ville (16 000 habitants, Ille-et-Vilaine), ne voulait plus voir les bus rouler à vide. Depuis l’application de la gratuité en 2001, la fréquentation a plus que doublé. Mais le trafic des passagers se concentre sur les heures de pointe, et les villes de la communauté d’agglomération restent pour le moment exclues du dispositif.Châteauroux soigne ses commerçants
L’agglomération castelroussine (70 000 habitants, Indre) voulait accroître la mobilité de ses habitants et revitaliser l’activité économique de son centre. Appliquée fin 2001, la gratuité a fait s’envoler le nombre de voyageurs (3,4 millions en 2003), jusqu’alors inférieur à la moyenne nationale. Coût de la mesure : au moins 420 000 euros.Dijon casse les prix... et sa tirelire
Trente millions de voyages par an... Le succès des transports de l’agglomération dijonnaise (Côte-d’Or) ne se dément pas. La recette : un prix du ticket très faible. Cette alternative à la gratuité pure et simple permet à Dijon de ne pas renoncer totalement aux recettes de la billetterie, mais a un coût élevé : 3,95 millions d’euros par an. Car la ville "achète" au transporteur l’ensemble des tickets "utilisés" par les usagers.
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