« Quand j’ai commencé à travailler, je voyais des guides jeter leurs poubelles sur les glaciers en montagne. En quarante ans, cela a bien évolué : les poubelles des refuges sont désormais redescendues dans la vallée et certains guides pratiquent le covoiturage pour leurs sorties en se regroupant dans des minibus. » Via le Syndicat national des guides de montagne, il continue pourtant inlassablement à sensibiliser ses collègues sur la nécessité d’adopter des comportements éthiques.
« C’est important, nous sommes les mieux placés pour savoir que le changement climatique impacte directement notre activité. » Pour exercer ce métier, mieux vaut toutefois être passionné. « Il ne faut pas vouloir être guide pour l’argent. Ce n’est pas toujours facile, et puis, il y le mauvais temps, mais je considère que nous faisons tout de même partie des privilégiés. »
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