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2-03-2009

Mais où est passée la voiture verte ?

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Ca y est, elle nous fait le coup de la panne. La voiture à essence cale face à un pétrole de plus en plus rare et des exigences vertes qu’elle ne peut satisfaire. Alors, qui pour lui succéder au garage ? Agrocarburants, hydrogène, électricité et gaz sont dans les starting-blocks. Mais la solution miracle n’existe pas (encore).
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Les révolutions n’agitent pas forcément les peuples dans tous les sens. Certaines, au contraire, consistent à se déplacer… moins. « Depuis plusieurs années, nous assistons à un changement majeur : la mobilité, c’est-à-dire le nombre de kilomètres parcourus par les individus, est en baisse, y compris aux Etats-Unis. C’est une première depuis 1950 », observe Véronique Lamblin, du centre de prospective Futuribles. Et c’est peut-être un signe : celui de la fin de l’automobile, du moins celle que l’on connaît. Et de ce qui se trouve sous la carrosserie, dans le réservoir : le pétrole.

Inventée il y a un siècle et demi, la voiture dite « à moteur thermique » engloutit une énergie qui, à bien y regarder, cumule pas mal de tares. Celle d’abord d’être non renouvelable, ce qui conduit à épuiser une ressource qui a mis plusieurs millions d’années à se constituer, mais aussi à provoquer une inexorable ascension des prix. Celle ensuite de rejeter 13 % des gaz à effet de serre (GES) et un quart du CO2 mondial dans l’atmosphère, ce qui, pour le climat, est rédhibitoire.

D’autant que ces nuisances ne feront que s’aggraver avec l’explosion annoncée du nombre de conducteurs dans les pays émergents : « Le parc mondial de véhicules pourrait plus que doubler d’ici à 2030, passant d’environ 650 millions aujourd’hui à près de 1,4 milliard d’unités », estime un rapport sur l’avenir de l’auto, rendu en septembre 2008 par Jean Syrota [1]. Pas de doute, il faut braquer sec et trouver des alternatives au tout pétrole.

Un brut très léger

Les exigences du protocole de Kyoto sur les émissions de GES et, en Europe, de la Commission de Bruxelles [2] poussent gouvernements et constructeurs dans leurs retranchements. « On revient sur des batailles du XIXe siècle, quand l’Europe hésitait entre moteur électrique et essence, s’amuse Véronique Lamblin. Même l’éthanol, qu’on n’appelait pas encore “ biocarburant ” existait déjà ! » La course contre la montre est donc lancée.

Et elle ressemble un peu à celle du dessin animé Les Fous du volant, remplie de machines plus ou moins prometteuses. Avec cette question : qui, des agrocarburants, de l’électrique, de l’hydrogène ou du gaz va rafler la mise ? « Personne ne peut savoir quel sera le carburant émergent en 2030. En fait, tous seront utiles », reconnaît Patrick Coroller, chef du département Transports et Mobilité à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

Car de fait, si l’on excepte la fureur pour l’éthanol au Brésil, les alternatives au pétrole demeurent presque partout embryonnaires. « Le conservatisme des élites les empêche de croire aux technologies, déplore Pierre Beuzit, ancien directeur de la recherche chez Renault et président d’Alphéa, un pôle de compétences consacré à l’hydrogène. Du coup, on commence à expérimenter sans connaître les potentiels de chaque énergie. Mais il aurait fallu s’y mettre il y a dix ans ! » D’autant que le moteur à combustion de grand-papa ne sera pas facile à remplacer.

Si l’or noir s’est imposé comme la panacée pendant plus d’un siècle, ce n’est pas un hasard. Il est facile à pomper, donc peu cher, présente un bon rendement énergétique et permet une excellente autonomie. « Un litre d’essence reste moins cher qu’un café au zinc, ce qui est quand même étonnant, observe Jean-Pierre Orfeuil, professeur d’urbanisme à Paris-XII et spécialiste de la mobilité.

Avec une cinquantaine de litres qui trouvent place dans un petit réservoir de 50 cm3 et pèsent trois fois rien, vous traversez toute la France. Voilà des avantages décisifs. » De surcroît, même s’il est inflammable, le carburant fonctionne à température et pression ambiantes, ce qui est une relative garantie de sécurité, contrairement à l’hydrogène par exemple.

Tous au régime

Voilà vingt-cinq ans que les médias tressent des lauriers au véhicule électrique et pas loin de dix à l’hydrogène, et que voit-on concrètement ? En France, en 2007, sur les 2 millions de véhicules neufs vendus, 7 000 étaient hybrides (c’est-à-dire pourvus de deux moteurs, l’un électrique, l’autre thermique), 2 900 carburaient au gaz de pétrole liquéfié (GPL), 475 au gaz naturel véhicules (GNV) et… seulement 6 au tout électrique. Autant dire une goutte d’eau. La faute à qui ? Aux constructeurs ? Aux conducteurs ? L’un ne va pas sans l’autre.

« Aujourd’hui, l’auto ne fait plus rêver comme dans les années 1960. Elle est surtout perçue comme fonctionnelle, analyse Véronique Lamblin. Du coup, les consommateurs n’ont pas tellement envie d’expérimenter des modèles innovants qui tombent en panne tous les trois mois. » Et pas de miracle : on ne dira pas aussi facilement bye-bye à l’essence, confirme le rapport Syrota : le pétrole « restera largement majoritaire d’ici à 2030 ».

Bien sûr, on peut imaginer qu’un labo découvrira la technique capable de flanquer le coup de fouet à telle ou telle alternative. Mais en attendant, il s’agit de faire avec. En premier lieu, en privilégiant des voitures moins gourmandes. « On peut encore réduire de moitié leur consommation, assure Véronique Lamblin. N’oublions pas qu’après le choc pétrolier de 1979, Renault a mis au point la Vesta, qui consommait moins de 3 litres au 100 km ! » Problème, elle n’a jamais été commercialisée.

Autre idée : le dispositif « stop and start », qui arrête le moteur lorsque le véhicule attend au feu rouge ou les logiciels embarqués, qui corrigent automatiquement les coups de pédale des conducteurs les plus énergivores. « Mais l’alternative la plus prometteuse reste, de l’avis général, celle du moteur hybride », estime Patrick Coroller. La pionnière des hybrides est la Prius de Toyota. Avec douze ans d’existence au compteur et un démarrage laborieux en Europe, elle commence à être filée au train par de nombreuses concurrentes. De quoi briser un peu les rêves de ceux qui se voyaient déjà sur le périph en voiture-fusée à hydrogène. —

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- Qui a les clés de la voiture verte ?

[1] Rapport téléchargeable sur :

[2] Bruxelles entend ramener le seuil d’émission de CO2 des voitures neuves à 120 g/km en 2012. Le rejet moyen en France est actuellement de 149 g/km.

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  • Que d’oublis, volontaires ou non !

    GPL, GNV, H2 algues, HVP : je ne fais que citer ce que j’ai vu dans les commentaires précédents.

    Les intérêts des constructeurs - dont le manque de volonté et de créativité les a (et nous a) amenés dans l’impasse - qui doivent "fourguer" leurs modèles anti-écolos, ceux des pétroliers (il n’y a qu’à voir les profits de TOTAL !)vont-ils nous tuer sans que l’on dise rien ?

    10 ans pour sauver la Terre et ils continuent leurs errements, encouragés, ou en tout cas pas découragés, par nos politiques...

    C’est aussi affligeant qu’angoissant. Comme l’est cet article, pourtant sur un support que l’on pourrait espérer plus militant.

    Et où en est ce projet de voiture fonctionnant à l’air comprimé, donc TOTALEMENT écologique et à prix dérisoire mis au point par MDI (dans le sud de la France) et dont je crois me rappeler que Tata semblait vouloir l’acheter ? J’avais vu 1 reportage au cours d’un JT en 2007 ou 2008 sur ce sujet.

    26.03 à 13h12 - Répondre - Alerter
    • Il n’y a sans doute pas grand chose à attendre de la voiture à air comprimé. Il y a une poignée de mois, dans le magazine TV ’Complément d’enquête’ consacré aux véhicules électriques, il y avait un reportage sur MDI. Les ingénieurs des mines qui se sont penchés sur la question indiquent, chiffres à l’appui, qu’il est impossible d’obtenir l’autonomie annoncée dans les conditions de départ. Eventuellement en réchauffant l’air des réservoirs... sans doute avec de l’essence.

      28.03 à 09h16 - Répondre - Alerter
      • Je pense que si, mais dans les pays chauds. entre les tropiques là où les gens sont trop miséreux et pauvres pour en profiter.
        Il reste toujours un pb, comment comprimer l’air ? Il faut du solaire, du vent ..
        pas un pb sous l’alizé. Sauf une question politique gros sous ....

        2.04 à 18h13 - Répondre - Alerter
  • L’article "papier" de Terra Eco rend compte (sic !) d’une étude de l’ADEME dont les conclusions seraient que le GPL pollue plus que l’essence, le gasoil, etc. En consultant le site de l’ADEME je ne retourve pas ces conclusions, bien au contraire !
    D’autre part, des constructeurs proposent le GPL en sortie d’usine : Opel (notre famille en est à son 3e Zafira depuis plus de 10 ans) mais il faut maintenant les commander directement en Allemagne, l’importateur ne les proposant plus, Renault (Scenic, Clio), Subaru et les US Chevrolet et Cadillac. Existent aussi des utilitaires italiens (Piaggio).
    En France, prendre soin de vérifier la conformité avec la (pesante) règlementation administrative qui, comme souvent, entrave les initiatives.

    11.03 à 13h15 - Répondre - Alerter
    • Vous avez raison,
      Il faut se rapprocher des études européennes EURO IV et EETP qui montrent bien que le GPL reste le carburant le plus propre actuellement sur le marché.
      Pas d’émission de particules, ni de souffre, ni de benzène , ni de plomb et autres composants très cancérigénes .
      Pour le réchauffement climatique, le CO2 émis est équivalent au diesel et inférieur de plus de 10% par rapport à l’essence.

      14.03 à 08h00 - Répondre - Alerter
  • Franchement, je ne vois pas très bien pourquoi je me suis (ré) abonné pour lire de telles géné-ralités tendancieuses !
    En plus, ou bien l’auteur de l’article est ignorant, ou bien il y trouve un intérêt particulier, mais il n’y a pas un mot sur les HVP (Huiles Végétales Pures). C’est quand même grave quand on sait le nombre d’agriculteurs et de particuliers qui les utilisent déjà jouant sur l’ambiguïté entre les législations française et européenne. En France, on risque un PV (mais qui n’aura pas de suite) alors qu’en Allemagne on fait le plein aux HVP en stations-service sur les colonnes à côté du gazole, essence ou GPL !
    Alors oui, je sais, les HVP ne sont pas LA solution miracle, c’est seulement une partie de la solution parmi d’autres sources d’énergies propres utilisables pour les véhicules. Oui, les HVP ne sont utilisables que sur les moteurs diesel qui représentent quand même la moitié du parc de voitures particulières, la totalité du parc de camions, engins de TP et engins agricoles.
    Mais elles permettent déjà de sacrées économies en devises et en pollution. Le CO2 rejeté c’est le CO2 utilisé par la plante (tournesol, colza, lin ...) pour sa croissance et la production de graines. Donc pas d’accroissement du taux atmosphérique de CO2 en brûlant ces huiles dans des moteurs. La production de HVP ? Une presse à huile + décantation + des filtres pa-pier (recyclables) jusqu’à 2 microns. L’entraînement ? Moteur électrique sur groupe électro-gène ou directement sur petit moteur diesel et dans les deux cas, ça fonctionne avec l’huile produite par la pompe. C’est donc un circuit énergétique autonome.
    Autre avantage, 1 tonne de graines de tournesol produit en moyenne 300 Kg d’huile (soit en-viron 420 litres) et 700 Kg de tourteaux équivalents en qualité nutritive au tourteau de soja, et souvent supérieur selon le type d’aliment du bétail recherché. Et chaque tonne de tourteaux produite en France, c’est une tonne de moins importée des USA, Argentine ou Brésil ! Ça fait des économies de devises ... mais peut-être pas l’affaire de certains groupes financiers interna-tionaux !
    Il est vrai aussi que tout agriculteur qui produit sa propre source d’énergie devient autonome et n’a plus besoin d’acheter ses carburants sur le marché... ça ne fait pas non plus l’affaire de certains groupes industriels ! En plus, ça ne rapporte pas de taxes ! Mais, au moins à son ni-veau, la pollution engendrée par ses activités productives se réduit à des résidus négligeables (comparés aux résidus toxiques d’autres carburants) provenant de la combustion d’huiles na-turelles sans aucun adjuvant. D’autre part, et ce n’est pas négligeable, les HVP utilisés dans une exploitation agricole sont une source d’énergie ne nécessitant aucun transport entre le lieu de production, de transformation et d’utilisation. Quand on compare avec l’énergie nécessaire pour extraire, transporter, transformer le pétrole brut avant qu’il ne devienne un litre de gazole ou d’essence disponible à la pompe, ça fait quand même réfléchir en matière de pollution at-mosphérique et industrielle !
    Mais, au fait, que recherche-t-on ? La santé des groupes industriels et financiers ... ou celle des humains ?
    Alors, plutôt que de donner des primes pour que le secteur agricole laisse en friche une partie des terres cultivées depuis des siècles, ne faudrait-il pas songer à réviser les principes de la Politique Agricole Commune pour mieux valoriser ce patrimoine ancestral qui fait de la France le premier pays agricole de la Communauté ? Sans oublier que l’agriculture addition-née au secteur agro-alimentaire, c’est quand même 1/5 de la population active en France et une proportion équivalente au niveau des exportations.
    Alors, que cet article sur la "voiture verte" ne parle que des alternatives officielles aux carbu-rants issus du pétrole, c’est-à-dire celles qui sont produites industriellement me conduit à me poser des questions sur les intentions véritables d’une revue dite « écolo » source, par ailleurs, de nombre d’informations utiles.

    5.03 à 09h49 - Répondre - Alerter
  • bonjour. j ai lu avec interet votre article. concernant les vehicules a hydrogene je trouve regretable de ne pas avoir parler de la production d H2 par les algues (et non a partir d algues ; cf par exemple http://fr.wikipedia.org/wiki/Produc...’hydrogene) c est a dire a partir d energie solaire. experimentalement le procede est au point puisque le H2 produit par l algue est pur a 96%. le passage a l echelle industriel semble tout a fait possible mais ne se fait pas faute d investisseurs. c est dommage car il s agit la d une energie propre et renouvellable. il faut absolument parler de ceci et je suis assez derange de ne pas avoir lu une seule ligne la dessus dans votre article.. a bon entendeur.. merci

    3.03 à 16h36 - Répondre - Alerter
    • Quoi de plus normal ?
      Nous savons tous que les inventions et autres systèmes (transports essentiellement) non pétroliers (ou nucléaire) sont détruits ou ’ralentis’ - quand c’est possible achetés et donc pas développés, quand cela ne l’ai pas on les détruits - les inventeurs avec !
      Il y a des milliards en jeu, il y a des millions disponibles pour le faire.
      Dans le même genre de sujet Quand le pétrole angolais risquait d’être indisponible, on (les grosses compagnies mondiales) ont organisé la guerre civile... pour se gaver, pour NOUS gaver.
      Nous sommes tout de même un peu complice.
      D’autant que cette information est disponible depuis 30 ans.
      nous vivons en guerre. La guerre des riches contre tous les autres...
      rien que du normal.
      sauf qu’on entend éthique démocratie solidarité liberté libéralisme ... dans la bouche des dirigeants - c’est une propagande abjecte.
      On vote pour eux ... La Boétie au secours.

      2.04 à 18h00 - Répondre - Alerter
  • Je conseille en particulier à l’auteur, qui est insuffisamment informé, mais surtout à vous tous, de regarder le film Qui a tué la voiture électrique ?
    Lucadeparis
    http://lucadeparis.free.fr

    Voir en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/EV1_(G...

    3.03 à 15h20 - Répondre - Alerter
  • A vous lire on dirait que le duo essence/gasoil est une fatalité, faute de technologie fiable.

    Les 3500 voitures vendues au GPL/GNV ne seraient somme toute que le résultat de technologies encore hésitantes.

    J’ai une voiture GPL, enfin une essence transformée (aucun constructeur n’a osé une voiture conçue pour le GPL, ce qui montre la marge de manoeuvre existante.

    Ma jolie voiture peut embarquer 60 litres de GPL et consomme environ 8 litres au cent.

    à 0.6 € le litre, cela fait moins de 5 €/100 km, mieux que n’importe quelle diesel équivalente, en polluant moins, avec un complexité mécanique moindre qu’un diesel moderne et un entretien moins coûteux.

    Autonomie ? Un peu plus de 700 km, et ... environ 800 de plus en vidant le réservoir d’essence de 60 litres (jolie marge non ?).

    Cette voiture phénoménale n’est qu’une banale 307, je n’ai pas l’impression d’avoir une fusée entre les mains, mais par contre une voiture nettement plus adaptée aux conditions écologiques et économiques d’aujourd’hui.

    Pour une voiture destinée aux grands trajets, le GPL existe, aujourd’hui, disponible, économique.

    Pour les courts trajets, le GNV et dans quelques mois la floppée d’électriques qui arrivent (I-miev, etc.) permettent une réelle alternative.

    Pour les très courts trajets, les vélos, scoots, quadricyles électriques existent.

    ... Mais c’est sûr, on peut faire des dizaines d’articles pour se donner bonne conscience en disant qu’il n’y a pas d’alternative au diesel/essence. Nos constructeurs nationaux poussent juste un peu fort dans ce sens ... et laissent passer leur chance, le marché évolue et ils seront largués avec leur image de dieselistes (pas volée l’image).

    3.03 à 11h26 - Répondre - Alerter
    • effectivement pour trouver un véhicule au GPL .. chez les constructeurs ..c’ est mission impossible , alors petite curiosité .. votre Véhicule adapté c’ est quoi .. car l’ on pourrait craindre une sur-consommation rédibitoire des modèles à essence adaptés ...

      Salutations

      3.03 à 13h09 - Répondre - Alerter
      • Comme je l’ai précisé, il s’agit d’une Peugeot 307, la surconsommation est d’environ 15-20%, avec des trajets routiers/autoroutiers en grande majorité.

        Certains moteurs acceptent très bien le GPL qui a visiblement une combustion plus propre (huile qui reste très claire), d’autre non, le réseau des installateurs agrées CFBP (comité français Butane-Propane) permet de faire (ou non) une transformation efficace puis son entretien dans le temps.

        Pour les déplacements urbains et périphériques, le GNV, les transports en commun, les deux roues électriques me paraissent mieux placés que le GPL.

        3.03 à 14h24 - Répondre - Alerter
    • Les voitures ayant un moteur essence de 2l de cylindrée sont très adaptées à recevoir un KIT GPL. Il faut, pour éviter la surconsommation, opter pour une injection parallèle.
      Je roule plus de 35 000 km/an et aucun pb. à 295 000 km !
      Les valves de sécurité sont montées sur le réservoir dès l’origine depuis 2000, les parkings sont donc tous accessibles depuis.
      Au niveau entretien le coût est de 180€/an !
      L’utilisation du GPL permet aussi d’ avoir une excellente combustion(pas d’ usure des soupapes) et donc un moteur toujours propre !
      Le GPL est très utilisé en Allemagne, en Italie, en Espagne, aux Pays Bas, il n’ y a qu’en France que les lobbys constructeurs de voitures veulent protéger leurs diesels !
      L’usage du GPL a un double avantage écologique, au niveau des raffineries il permet de diminuer l’usage des torchères qui contribuent au réchauffement climatique et au niveau des voitures c’ est le seul carburant vraiment propre à la sortie du pot d’ échappement !
      La bi-carburation permet une autonomie moyenne de 1000 à 1200 km selon la consommation moyenne.
      Surtout ne le dites pas trop on risquerait de remettre des taxes sur le GPL.... !
      Les malus pour les 4x4 et autres SUV....peuvent donc être supprimés !

      9.03 à 20h14 - Répondre - Alerter
  • impression de ne rien apprendre sur un sujet d’actualité dont tous les thèmes sont largement développés et débatus par ailleurs - qu’apporte "Terra economica" ? Est-ce cela le nouveau journalisme, la reprise d’information disponible ? Quel est votre positionnement en dehors d’un marketing bioécolo de bon ton ? Vous n’abordez pas les limites du moteur électrique et des centrales nucléaires, les limites des agrocarburants, etc. Nous n’avons pas besoin de Cassandre les médias traditionnels se sont déjà emparés de l’affaire ; nous avons besoin d’idées, de solutions nouvelles, de débats sur nos habitudes de consommation, sur la façon dont nous pouvons modifier notre le futur face à notre responsabilité écologique. Johann Mathieu

    2.03 à 18h46 - Répondre - Alerter
    • C’est exact c’est toujours les mêmes choses qui sont répétées la voiture électrique a du affronter les méchants lobbys pétroliers selon certains c’est pour cela qu’elle n’a pas eu de succès .
      On oublie qu’il faut produire l’énergie électrique avec des centrales radioactives qui pollue pour des milliards d’années , on ne sait pas produire de l’hydrogène en grande quantité d’une manière efficace non plus .
      Il y a un siècle la "jamais contente" électrique a dépassé les 100 km/ h mais cela n’a pas empêché les voitures à moteur thermique de se développer car plus performantes : autonomie , rapidité pour faire le plein rapport poids/ puissance .
      on cherches à nous culpabiliser encore .

      15.03 à 22h25 - Répondre - Alerter
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