Une dizaine d’observateurs politiques américains sont venus la semaine dernière à Paris tâter le pouls de la web-campagne à la française, rapportait l’agence Reuters. Objectif pour ces spécialistes de New York, Los Angeles et Washington, invités par le French American Foundation : visiter les QG de campagne des principaux candidats tricolores, piocher leurs bonnes idées et s’inspirer de leurs stratégies en vue de la présidentielle américaine de 2008. Reçu par le PS, l’UDF et l’équipe de Sarkozy.fr, le groupe d’analystes a considéré comme un signe de modernité la place accordée à Internet dans la campagne. Mais chacun a déjà ses prédilections, d’après Reuters. Le dispositif du candidat UMP, pour Michael Murphy, conseiller américain du parti républicain. Son site aurait « une longueur d’avance sur les sites politiques américaines », a-t-il expliqué à l’agence, très intéressé par l’usage de la vidéo sur Sarkozy.fr. David Merger, qui travaille pour la démocrate Hillary Clinton, a, lui, apprécié le côté « réseau » de la Ségosphère. A quand des étudiants-journalistes américains qui monteraient un site « Screens of campaign »…
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