Ces 40 dernières années, plus de 10000 tonnes de pesticides usagés se sont accumulés sur le continent africain. Sans étiquetage, ces fûts sont laissés à l’abandon, dans un état déplorable. Si bien que leur contenu nauséabond infiltre peu à peu les sols, l’eau, et se répand dans l’atmosphère, mettant en danger les populations locales. Problème : on ne connaît pas précisément les quantités de fûts concernés, ni leur emplacement. L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tanzanie, le Mali, le Niger, la Tunisie et l’Ethiopie compteraient parmi les pays les plus touchés, selon le programme African Stockpiles, qui s’apprête à consacrér 50 millions de dollars sur 12 à 15 ans, dans la recherche et de l’éradication de ces produits (250 millions de dollars pour l’ensemble du continent).
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