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24-05-2010
Mots clés
Biodiversité
Agriculture
France
Reportage

Promenons-nous dans les Champs…

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Promenons-nous dans les Champs…
(Crédit : K. Le Loët)
 
Pour Nature Capitale, ils étaient 800 000 ce dimanche à arpenter les Champs-Elysées transformés en morceau de campagne par les artistes Gad Weil et Laurence Médioni, et les Jeunes agriculteurs, syndicat membre de la FNSEA.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Humer la lavande, plaindre des moutons assommés de soleil et de chaleur, énumérer les cucurbitacées ou échanger des recettes, c’était le programme des visiteurs de la manifestation parisienne ce week-end. Balade sonore au cœur de Nature Capitale.


Nature Capitale a fait son bilan carbone

Nature Capitale c’est 150 espèces agricoles, des vaches et des moutons installés sur trois hectares en plein Paris, l’espace d’un week-end. C’est aussi 200 camions réquisitionnés pour la transformation des Champs-Elysées. Pour prévenir toute critique, les organisateurs ont bûché dur et commandé à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) un bilan carbone de l’événement. Résultat : Nature Capitale devrait occasionner l’émission de 4334 tonnes de CO2, soit « trois fois moins qu’un seul match de la dernière Coupe du monde » de football, souligne fièrement le site. Au rayon des postes émetteurs, les camions pour acheminer plantes et animaux et les chariots élévateurs pour aménager le site ne devraient peser que 3%. Tandis que l’utilisation des matériaux (bâches, palettes, papier) devrait être responsable de 2% des émissions. Mais qui est le coupable ? En fait, ce sont les visiteurs venus en train, voiture ou en deux-roues de toute la France qui pèsent sur la balance environnementale. Ils devraient occasionner 4 000 tonnes de CO2, soit 93% des émissions du week-end.
Sources de cet article

- Le bilan carbone de Nature Capitale

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  • 4,2 millions d’euros (c’est le chiffre que j’ai vu dans 20 Minutes) pour 2 jours de "présentation" de la nature... Avec cette somme, qu’est-ce qu’on aurait pu faire de plus durable ? Aménager les friches du 19ème et 20ème arrondissements en parcs ? Créer une zone piétonne ? Subventionner l’agriculture bio ? Permettre à des enfants parisiens d’aller visiter des VRAIES fermes ? Les organisateurs (et partenaires privés, pour qui l’occasion de faire du greenwashing était bonne !) clament qu’ils touchent des centaines de milliers de personnes. Mais que tirent vraiment tous ces visiteurs de ce contact de quelques heures avec une nature complètement dénaturée, à part quelques photos... et aucune réflexion sur la provenance de leur alimentation ?

    3.06 à 14h54 - Répondre - Alerter
  • De quelle biodiversité parle-t-on ? On met côte à côte des espèces végétales différentes mais on a éliminé la plupart des variétés de chaque espèce, fragilisant ainsi grandement nos ressources alimentaires ... Idem pour les (pauvres !) espèces animales, présentées comme des bêtes de cirque.
    Quant à l’espèce paysanne qui a organisé ce déploiement de bluff (FNSEA, Jeunes agriculteurs ...), elle n’est pas davantage un exemple de biodiversité, elle est surtout celle qui a exterminé méthodiquement ses semblables au cours des cinquante dernières années, volé leurs terres à travers des remembrements iniques. Elle continue de marcher derrière une mafia de producteurs de produits ’phyto-sanitaires’ qui ne sont pas autre chose que des poisons, de semenciers assassins de la biodiversité et de l’autonomie alimentaire, et des marchands de mécanisation qui aggravent encore la situation via la dépendance au pétrole : brillant résultat auquel ils ont largement contribué et dont aujourd’hui ils sont victimes à leur tour sans même s’en rendre compte ... Et ils viennent demander des aides pour continuer de telles aberrations tant économiques qu’environnementales !!!
    Les médias s’extasient sur ce déploiement de monstrueuse bêtise, sans jamais oser un questionnement et sans jamais rétablir la vérité.
    Alors que l’urgence est de redonner des terres à cultiver aux sans-terre de France, de repenser une réforme agraire, de déployer des zones de maraîchage aux abords des villes, de réduire au minimum les transports de produits alimentaires en les produisant au plus près des lieux de consommation, de redécouvrir les vertus de l’assolement triennal, de la polyculture-élevage qui permet de rééquilibrer les sols, de prendre enfin au sérieux l’affirmation de la FAO quand elle reconnaît que l’agriculture biologique est en mesure de répondre aux besoins alimentaires mondiaux et d’entendre aussi un certain Edgar PISANI, ancien ministre de l’agriculture, lorsqu’il reconnaît et regrette ses erreurs !!!

    29.05 à 02h10 - Répondre - Alerter
  • Amusons-les foules, faisons croire à tout le monde que les gentils petits animaux sont bien élevés dans des fermettes proprettes et que nos chers agriculteurs cultivent avec amour leurs champs, veillant à la grande diversité des cultures produites. Une sacrée propagande !
    Mais de qui on se moque ici ? La réalité, c’est surtout des champs largement arrosés de produits phytosanitaires et des élevages industrielles dans lesquels les animaux, êtres sensibles faut-il le rappeler ?, ont une vie de misère et de souffrance avant d’être transportés dans des conditions souvent honteuses à l’abattoir. Tout ça pour "répondre" à une demande : bouffer pas cher.
    Mon bilan carbone est neutre sur ce coup-là, j’ai préféré ne pas y aller !

    26.05 à 15h28 - Répondre - Alerter
  • Je me suis bien gardée de me rendre à cet événement, rien que de voir les images de ces pauvres moutons effrayés massés en plein soleil et entourés de tous ces humanoïdes — qui manifestement pour la plupart étaient bien loin de les plaindre ! — me navre profondément.
    On ne plaint pas l’animal qu’on va déchiqueter, la seule façon de le plaindre c’est de lui laisser la vie sauve et de lui rendre son pré et sa liberté.
    Il faut toujours qu’on associe les bêtes, chosifiées, réifiées, utilisées (tels des outils), à tout et partout, ne peut-on leur laisser un peu la paix ??

    26.05 à 09h22 - Répondre - Alerter
  • VivreVegan : Pauvres bêtes...

    A noter que les animaux étaient parfois en plein soleil, et que les éleveurs se gardaient bien d’expliquer aux gamins que la gentille vache et le mignon cochon allaient finir dans une barquette au supermarché !

    25.05 à 17h16 - Répondre - Alerter
  • marino_elle : venus ou pas venus ?

    Comme Parisienne, je suis venue en métro, c’est dire si mon bilan carbone est léger léger dans l’histoire...

    Mais compte t-on dans le bilan carbone des visiteurs tous les transports ? Il y a beaucoup de gens qui seraient venus passer le week-end à Paris et qui en ont profité pour aller aux Champs. On devrait en toute logique ne compter que les personnes qui ne seraient pas venues à Paris et qui l’ont fait spécialement pour l’occasion. Pas simple !

    25.05 à 10h51 - Répondre - Alerter
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