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29-08-2013

La Grande-Motte remet du vert dans la grande bleue

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La Grande-Motte remet du vert dans la grande bleue
(Crédit photo : DR)
 
Avec le projet « Graines de mer », la station balnéaire se donne, depuis un an, les moyens de restaurer ses herbiers à posidonies.
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Si elle tire son nom du dieu grec de la mer, Poséidon, ce n’est pas pour rien. La posidonie, plante à fleurs formant de vastes herbiers, est indispensable à la bonne santé des fonds marins. A la fois lieu de reproduction et réserve de nourriture pour de nombreuses espèces, ces écosystèmes captureraient même trois fois plus de carbone qu’une forêt (1). Mais ils sont en danger : en Méditerranée, 30 % de leur surface aurait disparu à cause des pollutions diverses et des activités humaines. Alors La Grande-Motte (Hérault) a décidé en 2012 de les bichonner, grâce au projet « Graines de mer ». Celui-ci se décline en deux temps. D’abord, la ville a créé une banque de graines. Collectées pendant la période de reproduction par des scientifiques dans tout le pourtour méditerranéen (Algérie, Italie, Chypre…), elles sont ensuite stockées dans un endroit conservant l’humidité.

Ecoliers et clubs de plongée

« La deuxième partie de l’expérience consiste à restaurer les herbiers », explique Jérôme Arnaud, directeur de la station balnéaire. Et l’ambition n’est pas des moindres. Des graines sont déposées dans des aquariums où le milieu naturel est reconstitué. Pour ce faire, la ville a travaillé avec une équipe de chercheurs de la société SM2 Solutions marines. « Ils ont créé un tapis au substrat végétal spécial, censé favoriser un ancrage rapide des plantes, poursuit-il. Si l’on est capable de densifier les herbiers, alors on saura les créer. » A terme, l’idéal serait de trouver un modèle économique pour fabriquer ces tapis à la commande. « C’est inhabituel qu’une ville, avec l’aide de l’Agence de l’eau, finance ce genre de projet, qui s’élève à 350 000 euros sur trois ans », précise Jérôme Arnaud. Dès le mois prochain, les premières plantules seront réimplantées dans des herbiers préexistants, non loin des plages de la station, à trois mètres de profondeur. Et ce sont les écoliers, encadrés par les clubs de plongée locaux, qui s’en chargeront. Les autres posidonies attendront mars prochain pour se jeter à l’eau. —

(1) Lire l’étude ici

Impact du projet

Investissement de 350 000 euros
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