IBM pris en flagrant délit d’effet d’annonce ? Le géant américain veut livrer au domaine public 500 brevets, pour que les créateurs de logiciels puissent s’en inspirer. Ce geste est une grande première, mais pour les défenseurs des logiciels libres, il entretient le trouble sur les intentions de la mutlinationale "Big Blue". Car 500 brevets "remis en liberté" comptent peu au regard des 10000 brevets logiciels que continue de contrôler jalousement IBM. Ensuite, comme le rapporte le site spécialisé dans les nouvelles technologies Zdnet.fr, IBM reste un membre actif de l’EICTA, un lobby européen qui "pousse" une directive de Bruxelles en faveur de la brevetabilité des logiciels. Celle-ci, selon ses opposants - en tête desquels on trouve le député européen Michel Rocard - favorise le contrôle par une poignée de grandes entreprises, du savoir logiciel, l’une des clés du développement économique et social du XXIe siècle.
Voir également notre dossier : Brevets logiciels, main basse sur le savoir.
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