Biomimétisme - C’est dans les esprits les plus frais que l’on fait les meilleures utopies. En 2012, des étudiants de l’université de technologie de Compiègne (Oise) ont remporté le prix de l’Ingénierie du futur en présentant leur conception de la ville de demain. Ecologique, égalitaire et flottante. Appelés Polyv’îles, de petits blocs urbains de forme hexagonale s’ajoutent les uns aux autres, comme les alvéoles d’une ruche. Urbanisme, matériaux, transports, gestion des déchets, ses concepteurs ont pensé à tout.
Ville bourrée d’énergies (renouvelables)
« La coque de ces villes sera forgée dans un composite thermoplastique à base de polyamide haute performance renforcé en fibres continues », explique Clémence Raclot, une des élèves, avant de préciser qu’il est déjà développé par Rhodia pour fabriquer des bateaux. Pour se déplacer, les habitants des Polyv’îles utiliseront des « écobulles », des transports en commun à sustentation magnétique. Les déchets seront triés et stockés dans les alvéoles, puis utilisés pour les lester.
L’architecture sera « un mélange de maisons alvéoles à habiter et de bâtiments trépieds qui contiendront des commerces, des services sociaux, des logements et des terrasses collectives », précise l’inventrice. Enfin, les ingénieurs en herbe ont fait appel aux énergies renouvelables : des trottoirs podoélectriques, de la biomasse marine pour le chauffage, des panneaux solaires et des centrales houlomotrices – qui récupèrent l’énergie des vagues – pour l’électricité. Ne manque plus qu’un mécène !
Projet récompensé en 2012
La densité de l’île est de 7 000 habitants au km²
RSS 2.0