L’Apouticayre et les apprentis sorciers |
Par Apouticayre |
21-05-2012
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L’opérateur |
La taille de 30m de haut laisse à penser au collectif qu’il ne s’agit pas de réaliser un complément de couverture pour un quartier mais bel et bien une antenne périurbaine de forte puissance.
Interrogé sur la puissance, le négociateur évoque une puissance standard, les antennes étant toutes les mêmes. Mais il refuse alors de confirmer que le rapport gain/puissance est identique partout et refuse de donner le gain réel de l’antenne qui permettrait au collectif de calculer la puissance de l’antenne.
Quand au champ électromagnétique auquel seront soumis les riverains, la mairie avait parlé d’un engagement oral de l’opérateur à 1V/m. Le négociateur n’a pas souhaité commenté ce chiffre. Alors que l’engagement écrit joint au dossier ne cite que la norme de 2002 (41 à 61V/m), on est très loin de la norme de 2006 qui fixe le maximum à 3V/m. Or selon le négociateur, cette dernière norme ne concerne que les appareils électroniques entre eux … comme si l’antenne était mécanique.
Quant à un rendez-vous, son agenda a une case vide fin juin, après le montage de l’antenne. Evidemment, si une procédure judiciaire était engagée, il ne pourrait plus recevoir le collectif.
Le négociateur ne donnera pas le gain, ne commentera pas l’engagement oral à 1V/m, propose des antennes non électroniques et des rendez-vous manqués.
Parti comme c’est, on n’aura pas non plus d’antenne. La négociation s’achève, les procédures commencent. Demain, rendez-vous est pris avec une avocate spécialisée, espérons qu’elle soit plus bavarde.