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Ciron

Par Ciron
18-08-2011

Vers une planète morte ?

Le risque d’emballement du réchauffement climatique existe, tout comme est bien réel le risque d’accident dans l’une ou l’autre centrale nucléaire.

Pour ce qui concerne les déchets, il est vrai qu’il n’y a pas de solution pour la neutralisation définitive des déchets des centrales nucléaires : au mieux est-il prévu de les vitrifier/stocker. Il n’est pas moins vrai que les déchets des centrales thermiques (CO2 entre autres) sont rejetés allègrement dans l’atmosphère partout dans le monde. Le CO2 ne devrait-il pas être neutralisé définitivement dès sa production, dans la centrale thermique ? Je n’ai pas souvenir de manifestations écologiques devant une centrale thermique.

L’énergie nucléaire est un risque mortel pour quelques zones de la planète. L’énergie thermique charbon/pétrole est un risque mortel pour la totalité de la vie sur terre.

Ne mentons pas aux gens en leur laissant croire que ce qui peut faire très mal demain est meilleur que ce qui peut nous tuer tous après-demain !

Pour passer le plus rapidement possible à un monde où l’énergie sera "tout-renouvelable", l’unique solution se trouve -dans un premier temps- dans la réduction drastique du niveau de consommation globale d’énergie. Cette réduction passe (entre autres) par :
- un changement fondamental du mode de vie occidental (= énormes économies d’énergie)
- à terme, une réduction importante de la population mondiale globale (politiques coordonnées démocratiquement). En effet, les énormes populations de Chine, Inde,... ont bien le droit de multiplier par huit ou dix leur consommation d’énergie par tête, pour arriver à la moitié de la consommation par tête occidentale actuelle. Sauf à choisir de massacrer la biodiversité, la seule solution de long terme est de réduire fortement la population humaine globale.

Pour la période de transition, le nucléaire est donc le moindre mal idéal.

Le vrai visage de notre société de consommation n’est pas celui du Progrès mais plutôt celui d’un égoïsme monstrueux, au détriment de nos descendants et des écosystèmes.

L’animal humain n’échappe pas à la règle animale : il vit dans le court terme et n’arrive pas à s’en extraire. Son cerveau extraordinaire est impuissant à faire anticiper des actions de long terme à ses populations. Ce cerveau était un avantage tant que la croissance pouvait s’alimenter assez facilement. A présent, le monde globalisé ne peut plus alimenter "à l’infini" ses aspirations : l’humain arrive à un mur qu’il ne veut ou ne peut voir.

Les mirages angéliques de solutions providentielles ne nous éviteront pas la barbarie, sauf sursaut violent dont je ne vois pas les prémices.

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