TELEVISION
La mère de toutes les guerres des images - Guillaume II prenant les traits d’Attila. Des "Boches" à têtes de porcs et casques à pointe. Slogans anti-Français. Affiches, journaux... Les Etats n’ont pas attendu la fin du XXe siècle pour faire de l’image un outil de propragande. Outre l’emploi de nouvelles technologies, la Première Guerre mondiale fut le théâtre d’une intense guerre des images. Archives inédites et témoignages à l’appui, le film recense les stratégies utilisées pour entretenir un nationalisme agressif. 1914-1918. Une guerre de propagande, film documentaire réalisé par Anne Roerkohl. Vendredi 30 juillet 2004, à 23h45, Arte.
WEB RADIOMédiamétrie : kézako ? -Nous avons tous entendu parler de Médiamétrie, cet "institut" qui consacre le plus clair de son temps à mesure l’audience des chaînes télévisées, stations de radio, et même sites Internet. Cet "institut" est une entreprise comme tant d’autres. Sa particularité : elle est détenue par les médias dont elle étudie l’Audimat. Comment ce machin fonctionne-t-il ? Comment fabrique-t-on un pannel de 3500 téléspectateurs "représentatifs de la population française" ? Pourquoi et pour qui y met-on plus de 4-14 ans ? Qui achète ces études ? A quoi sert l’Audimat, quel est son pouvoir économique ? Un entretien percutant avec Géraldine Mortier, directrice commerciale du département télévision de Médiamétrie. Médiamétrique, mini-doc audio de 6’27’’ de Thomas Baumgartner et Christophe Rault. A écouter sur Arte radio
MAGAZINECrésus - 14246 millions d’euros. C’est la fortune estimée de Liliane Bettencourt, fille du fondateur de L’Oréal. Indétrônable cette année encore elle figure en tête de liste du classement, réalisé par le magazine économique Challenges, des plus grandes fortunes professionnelles de France. Célibataires, à vos kiosques, car le magazine dresse les portraits des meilleurs partis de France, des plus grandes dynasties familiales, en décortiquant leur parcours et narrant leur réussite. A lire notamment une tentative de portrait de l’inconnue Françoise Meyers, fille unique de Liliane Bettencourt. Riches 2004. Challenges, juillet-août 2004.
REVUE
Française mon entreprise ? Non, européenne ! - Le modèle néolibéral - incarné par l’entreprise anglo-saxonne - ne serait absolument pas prédominant. Le "modèle" européen (l’entreprise française avec un grand "E", et sa consœur allemande, pour schématiser) afficherait même des résultats proches de son rival (Etats-Unis mis à part). C’est le sens de la réflexion de Bruno Amable du Centre Saint-Gobain pour la recherche en économie. Au contraire, estime Patrick Artus - l’économiste en chef de la Caisse des dépôts et consignations - l’entreprise européenne ne serait plus qu’un mirage. Dissoute, évaporée, liquéfiée par l’internationalisation des échanges. Personne ne sait donc vraiment si l’entreprise européenne existe, mais on en parle dans un numéro de la revue Problèmes économiques, fort justement intitulé "Peut-on parler d’une entreprise européennene ?" Problèmes économiques numéro 2854, 23 juin 2004.
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