J’ai lancé ce blog en juillet 2012 et je suis ravi de cette outil, qui a suscité des réactions, positives, encourageantes et constructives dans leur immense majorité. La démarche d’ambassadeur qui justifie ce blog est aussi un terrain de réflexion, d’expérimentation, un questionnement sur le monde tel qu’il est et tel que nous le voulons. Il permet de devenir ou de rester conscient des enjeux locaux et globaux de nos choix. En outre, et grâce à l’état d’esprit de Terra Eco, cette invitation à la transition se fait dans un esprit positif. Chacun explique ce qu’il fait, ouvre des possibles sans chercher à culpabiliser ceux qui ne le font pas. Si ça inspire, tant mieux. Si ça suscite envies ou suggestions, génial ! C’est comme ça, je crois, qu’on peut changer le monde.

C’est comme ça en tous cas que je m’y applique, avec joie. Je vais continuer à le faire dans les mois qui viennent, qui sont porteurs de changements dans notre vie. Déjà, comme je l’avais annoncé dans mes résolutions de début d’année, je vais lever le pied sur le travail, en recentrant mes activités autour de quelques spectacles. Ça tombe bien, parce que nous avons enfin trouvé la maison de nos rêves, que nous y aménageons en novembre, et qu’elle est plus loin de Toulouse, où je bossais régulièrement. C’est une maison à la campagne, bien isolée (dans tous les sens du terme), chauffée au bois, avec plein d’espace autour, dans le Parc Naturel Régional des Pyrénées. Le potager va pouvoir reprendre de plus belle, même si celui que Jeanne a fait dans notre petit jardin actuel n’a pas à complexer, surtout au vu de la terre et de la météo. Ca tombe vraiment très bien, puisqu’en décembre, nous deviendrons parents. Jeanne est enceinte, et on essaie de se préparer à l’arrivée d’un bébé dans notre vie. Ca nous procure beaucoup de joie, et aussi des réflexions : comment rester écolo avec cet enfant à venir ? On va faire beaucoup de récupération, n’acheter que du local, bio, nécessaire, d’occasion et/ou équitable, tenter les couches lavables entre autres, mais voilà bien un défi colossal, auquel d’autres ambassadeurs ont déjà consacré quelques articles fort intéressants que je vais lire ou relire maintenant que je suis directement concerné. Autre défi, qui en découle : quand on mélange éducation des enfants et écologie, on touche la corde sensible de ce bon vieux sentiment de culpabilité dont je parlais plus haut. Il va falloir être vigilant en écrivant, pour éviter de tomber dans le panneau, ce serait vraiment dommage.

Je suis bien conscient que cette mission ne peut pas échoir à tous les ambassadeurs. Moi même, lors de la dernière rentrée, je me suis senti assez peu concerné par la problématique du cartable. Alors voilà un autre domaine qui nous touche tous : l’informatique. En posant la question de la possibilité d’une informatique/téléphonie éthique ou écologique, mon précédent article avait suscité pas mal de réactions intéressantes. Alors pourquoi ne pas saisir toute la communauté d’ambassadeurs sur ce sujet ?