Nous aimons beaucoup le poisson. Cependant, nous ne pouvons pas faire comme si nous ne connaissions pas l’impact de la pêche sur l’environnement. De plus, si on parle des qualités nutritionnelles du poisson, tous ne se valent pas et certains sont même dangereux.

Aussi, nous nous référons à la liste de "bons" poissons fournie pas mon médecin : saumon (pas d’élevage, ou bio, ou label rouge), bar ou loup (pas d’élevage non plus), flétan, maquereau, sardine, cabillaud (= morue), anchois, hareng, rouget barbet, truite (bio). Il proscrit la consommation de thon et autres grands prédateurs car, en bout de chaîne alimentaire, ils concentrent des métaux lourds, en particulier le mercure, et sont donc impropres à la consommation. Cette liste est fondée sur des critères sanitaires.

Greenpeace nous aide à choisir nos poissons selon des critères environnementaux, grâce à ce guide conso-citoyen sur les espèces profondes et celui plus détaillé, intitulé "pêche : conduites dangereuses".

Les mailles du filet se rétrécissent, pas mal de poissons qui seraient bons pour la santé sont menacés selon Greenpeace... Du coup, on fait attention, on se renseigne. On sait par exemple que l’Islande a mis en place une pêche durable particulièrement respectueuse, donc on n’hésite pas si on est sûrs que le poisson vient de là.

En premier lieu (haha), nous gardons (haha... ok j’arrête - hum) un œil sur la provenance des poissons, en essayant d’acheter des truites bios du coin, des produits des mers environnantes, particulièrement quand on va y prendre un bouffée d’iode.

Et puis, de temps en temps, on s’autorise un écart, on prend des crevettes (même si les élevages et l’acheminement sont très polluants), ou un filet d’églefin malgré le fait que Greenpeace nous le déconseille. L’écologie ne doit pas être une frustration mais un plaisir. Donc si nous sommes sur la côte, ou si nous avons quelque chose à fêter, pourquoi pas... C’est d’ailleurs vrai pour tout ce que nous consommons, notamment les fruits et légumes que nous achetons, et qui sont dans leur immense majorité produits localement. Mais nous nous autorisons quelques lichees ou avocats pour les fêtes !

Pour la cuisson du poisson, nous privilégions la vapeur, le court-bouillon ou la marinade, qui mettent plus en valeur le goût selon nous, et qui conservent mieux les vertus nutritionnelles du poisson (au moins les deux premières).

Notre recette de poisson, donc, c’est une bonne tranche de vigilance pour l’environnement, une autre pour la santé, le tout arrosé de tolérance aux exceptions.

Et vous ? En tous cas, bonne fin d’année, et vivement 2013, qu’on continue à changer le monde avec Terra Eco.

Ps. : Je ne suis pas adhérent de greenpeace, je ne cautionne pas forcément tout dans leur fonctionnement, mais sur le sujet ils me semblent pas mal compétents. Voilà la page d’accueil de leur dossier océans.