L’énergéticien français organise pour la cinquième année consécutive dans toute la France les Journée de l’industrie électrique, un événement destiné à dévoiler quelques uns des secrets qui font l’électricité dans notre pays et à valoriser la diversité des types de production utilisés à ce jour en France. Cette nouvelle édition qui fera la part belle au progrès technologique, est aussi et surtout destinée à mettre en lumière toute la variété des métiers et les compétences des hommes et des femmes œuvrant pour l’électricité française et les efforts fournis dans le sens de la transition énergétique actuelle.

Près de 60 sites industriels seront ouverts au grand public dont 21 centrales nucléaires, 24 sites hydrauliques, 13 centrales thermiques, et plusieurs chantiers en construction dont celui du terminal méthanier de Dunkerque. Un patrimoine industriel unique au monde mêlant à la fois le nucléaire, le thermique à flamme et les énergies renouvelables comme l’hydraulique, le solaire ou l’éolien.

A cette occasion et pour la première fois, le groupe énergétique français proposera également des circuits bas carbone : des parcours en bus combinant par exemple la visite d’une centrale nucléaire avec un parc éolien ou un site hydraulique avec une centrale solaire. Une façon de mettre en avant la contribution du groupe EDF à la croissance bas carbone et à l’édification d’un nouveau mix énergétique à la fois décarboné et renouvelables, performant et responsable.

Des aménagements et animations ludiques seront organisés à destination des adultes comme des enfants (12 ans minimum) ainsi que plusieurs visites guidées, disponibles sur inscriptions préalables les samedi et dimanche. Des inscriptions nécessaires au regard des protocoles de sécurité très strictes qui régissent la vie de ces sites de production et plus particulièrement des unités de production nucléaires. Sites de production qui seront maintenus en état de fonctionnement durant toute la durée de l’événement.

Outre cet événement annuel, les installations de production d’électricité sont de manière générale de plus en plus accessibles au public. De nombreuses centrales hydroélectriques se visitent désormais tout au long de l’année et les centres d’information et musées se multiplient à l’initiative des énergéticiens. Dernière exemple en date, la "Boule" de la centrale nucléaire de Chinon, premier réacteur nucléaire civil mis à l’arrêt en 1973 et reconverti en musée, pourrait de nouveau accueillir du public dans les semaines à venir.