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Bionergie

Par Emilie
24-07-2015

La pollution de l’air : un coût sanitaire et économique de 100 milliards d’euros en France

La pollution de l'air : un coût sanitaire et économique de 100 milliards d'euros en France
Dans un rapport intitulé "Pollution de l'air : le coût de l'inaction" et rendu public ce mercredi 15 juillet, cette commission d'enquête sénatoriale sur le coût économique et financier de la pollution de l'air évalue globalement à 101,3 milliards d'euros le coût annuel de la pollution de l'air. Un problème aussi bien sanitaire qu'économique donc et qui impose selon Ségolène Royal de nouvelles mesures dans les plus brefs délais porteuses d'un développement économique durable.

Établies sur la base de nombreuses auditions de chercheurs, d’ONG, ou d’entreprises des secteurs concernés par la pollution de l’air, les conclusions du rapport de la commission sénatoriale sont sans appel. La pollution atmosphérique coûterait plus de 100 milliards d’euros à la France.

"La pollution atmosphérique n’est pas qu’une aberration sanitaire, c’est une aberration économique", indique cette commission d’enquête, présidée par Jean-François Husson (LR). Elle représente "un coût majeur", une fois considéré les dépenses de santé pour prendre en charge les pathologies imputables à la pollution (particules fines, oxydes d’azote, etc.), l’impact de l’absentéisme professionnel sur la productivité des entreprises, la baisse des rendements agricoles, la perte de la biodiversité ou encore l’entretien des bâtiments dégradés.

Selon ce rapport, le coût sanitaire total de la pollution atmosphérique serait compris entre 68 et 97 milliards d’euros par an, et le coût non sanitaire évalué à 4,3 milliards d’euros. La pollution de l’air intérieur représenterait ici un coût de 19 milliards d’euros par an tandis que l’impact sur le système de santé français est estimé à 3 milliards d’euros minimum (cela inclut les dépenses pour traiter l’asthme dû à la pollution, certains cancers, ou encore les frais d’hospitalisations).

Plus inquiétant encore, la rapporteure de la commission Leila Aïchi (Ecologiste), admet que ce coût est de plus "largement sous-estimé" en raison du manque de recherches et d’études sur la question. Les effets sanitaires de certains polluants sont en effet mal connus (notamment "l’effet cocktail" de la présence de plusieurs polluants).

En réaction, la ministre de l’Ecologie a annoncé la mise en place prochaine de nouvelles dispositions "extrêmement fermes" en lien avec les 61 mesures énumérées dans le rapport de la commission sénatoriale destinées à structurer "une véritable fiscalité écologique " et à compléter les normes existantes mal définies ou ne couvrant pas tout le champ des polluants connus.

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