Vert le Nord |
Par Alice et Eric |
13-08-2010
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La Fionie, une ile pour le velo |
A mi-chemin entre le continent et l’île de Copenhague, la Fionie est une île rurale où le blé pousse aussi bien que les éoliennes et où les deux principaux moyens de transport sont le cheval et le vélo. Les prospectus de l’office de tourisme d’Odense, la capitale régionale, vantent également la gastronomie et l’héritage culturel laissé par HC Andersen, né et grandi dans la ville. Si nous n’avons pas tellement profité du dernier (malgré les musées, attractions pour enfants et statues qui pullulent dans le coin), nous avons testé la première et confirmons sa réputation. Il fallait bien compenser l’énergie dépensée à appuyer sur les pédales !
Nous avons l’habitude du vélo dans Paris, sans difficultés particulières, mais après cette expérience fionienne, nos déplacements parisiens n’auront plus jamais le même goût ! Ici, les pistes cyclables sont larges (on peut y rouler à trois de front ou doubler sans problème), bien signalisées, souvent prioritaires sur les voitures et il en existe même en pleine campagne, indépendamment des grandes routes. Mais surtout, ô confort suprême, les voitures font attention aux cyclistes ! Nous avons d’ailleurs causé quelques surprises à des automobilistes, en nous arrêtant pour les laisser tourner à droite, alors qu’eux attendaient sagement que nous passions... La ville s’enorgueillit d’ailleurs de sa "cyclophilie" et a mis à disposition des pompes pour regonfler ses pneus un peu partout. Il y a même un compteur de vélos (dont nous n’avons pas bien compris le fonctionnement, cf. ci-dessous).
Seul "hic", la météo : mieux valait être bien équipés contre la pluie ! Heureusement, en cas de déluge, tous les trains accueillent les vélos (avec emplacements prévus pour... et personne pour faire la grimace parce que vous prenez de la place). Un paradis, on vous dit !
De la pluie, nous en avons eu en effet, mais cela ne nous a pas empêchés d’aller jusqu’à Nyborg, sur la côte orientale de l’île, puis jusqu’au château d’Evesborg, au Sud. En route, les paysages sont magnifiques, semés de maisons à toit de chaume ou à colombage, de superbes chevaux paissant tranquillement. Le seul à nous avoir coupé la route fut un coq de bruyère !
La ville d’Odense, où nous avons établi notre QG, n’est pas bien grande, mais nous y reviendrions bien pour finir d’explorer l’île. Hélas, la fin des vacances approche et nous reprenons ce soir le train de nuit qui nous avait amenés jusqu’à Dresden, cette fois pour une dernière destination du vélo : les Pays-Bas.
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