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18-07-2015
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France
Monde

Imprimantes 3D au régime sans plastique

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Imprimantes 3D au régime sans plastique
(Crédit photo : CrystAleyeMedIA / fotolIA.CoM)
 
Juré, ces bestioles vont révolutionner l’industrie et mettre fin aux déchets… si on ne les nourrit plus avec des dérivés de pétrole ! Découvrez les bricoleurs qui y travaillent.

Numérique - L’imprimante 3D, c’est le futur. Sauf que les machines grand public carburent aux plastiques dérivés de pétrole, « surtout avec des filaments de type ABS. C’est le plastique qui compose la plupart des objets produits par l’industrie, comme les Lego », explique Bertier Luyt, fondateur de la boutique le Fabshop.

Autre matière souvent utilisée : le PLA, un dérivé d’amidon de maïs. Mieux puisqu’il est biodégradable. Sauf qu’il très souvent issu d’un maïs américain OGM et d’une agriculture intensive à base d’engrais, de pesticides et de gros tracteurs. Pour que le futur soit plus durable, des industriels planchent sur de nouvelles options.

Miam, les algues

L’idée est née de la rencontre entre Bertier Luyt et Rémy Lucas, d’Algopack. Le second développe depuis 2010 un matériau à partir d’algues brunes récoltées en mer, qui ressemble à du plastique. Pour l’impression 3D, il a développé le Seaweed Filament (SWF), mélange d’algues et de liant plastique. Les algues n’ont besoin ni d’engrais, ni de pesticides, ni de terres arables. Et peuvent venir de tout près.

Enfin, selon Bertier Luyt, le SWF est pétri de qualités : « C’est un "bioplastique” qui a une densité inférieure. Les pièces sont moins lourdes à volume égal. Il a un toucher très proche du liège, plus chaud que les autres plastiques. Et il permet une très bonne lecture des détails, notamment pour les sculptures et les objets complexes. »

Miam, les céréales

La start-up toulousaine eMotion Tech et la société des Hautes-Pyrénées Vegeplast – à l’origine du matériau des capsules biodégradables compatibles avec les Nespresso – planchent sur un nouveau consommable : le Vege3D, 100 % végétal et biodégradable.

En fin de vie, il suffira de le glisser dans votre compost. Comme le PLA. Sauf que le Vege3D est « produit localement et destiné à une consommation locale », explique Guilhem Peres, cofondateur d’eMotion Tech. L’inconvénient ? Les céréales risquent-elles de manquer dans nos assiettes ? « Nous sommes dans des volumes tellement dérisoires qu’il n’y a pas de souci », assure Guilhem Peres. Aujourd’hui, oui. Mais demain ? 

Miam, le vieux plastique

En janvier 2014, un étudiant américain a présenté la Filabot, machine qui transforme les plastiques du quotidien en matériaux pour machines 3D. Quelques semaines plus tard, c’est la Filamaker qui débarque. Une machine open source capable de broyer et de transformer en filaments neufs… des objets conçus sur imprimante 3D ! Et réutiliser les matériaux façonnés, c’est en finir avec la notion même de déchets.

Recycler les plastiques de tous les jours, c’est redonner une fonction à des matériaux en trop. Ce procédé pourrait faire baisser le prix du filament (de 29 à 36 euros le kilo aujourd’hui). Le souci ? « Le principal écueil de la réutilisation des plastiques domestiques, c’est qu’il faut bien les trier pour obtenir un plastique homogène. Car les plastiques ont des points de fusion différents, une viscosité différente », souligne Alain Bernard, de l’Ecole centrale de Nantes. 


Démocratisation du concept au XXIe siècle

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