Quand Google coupe dans ses budgets, la recherche écolo y passe. L’entreprise a annoncé ce mardi 22 novembre sur son blog l’arrêt d’une nouvelle série de projets et produits dans le cadre de son opération « ménage de printemps », lancée en avril dernier pour réduire les dépenses.
Depuis septembre, une vingtaine d’investissements infructueux ont ainsi été clôturés, ou le seront bientôt, comme l’encyclopédie en ligne Knol, lancée en 2007. Mais Google ne sanctionne pas uniquement ses outils web. Parmi les dernières fermetures : une expérimentation ambitieuse en matière d’énergies renouvelables : le projet REC pour « Renewable Energy Cheaper than Coal » (l’énergie renouvelable moins chère que le charbon, ndlr).
Lancé en 2007, ce programme de recherche, composé d’une équipe d’ingénieurs dédiée, avait pour but de trouver le moyen de réduire le coût de captation et d’exploitation de l’énergie solaire et à terme, de le rendre moins cher que le charbon. Un investissement qui ne semble donc plus être à la hauteur des attentes du géant américain qui justifie son abandon en déclarant que « d’autres institutions seraient plus à même aujourd’hui de porter ces recherches à un niveau supérieur ». Les résultats de ces recherches ont tout de même été mis à disposition en ligne.
30% d’énergies renouvelables en 2011
L’Américain semble vouloir tout de même poursuivre ses nombreux autres projets verts en se concentrant notamment sur la baisse de la consommation d’énergie de ses data centers, centres de traitements des données. Il a également annoncé l’investissement de 850 millions de dollars (634 millions d’euros) supplémentaires dans les énergies renouvelables. L’entreprise avait publié en septembre dernier ses données énergétiques, estimant l’utilisation de 30% d’énergies renouvelables sur l’année 2011.
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