Après trois ans d’études, les scientifiques de l’Université de Brême (Allemagne) sont parvenus à évaluer et différencier les émissions de gaz d’origine humaine de celles d’origine naturelle. Grâce au capteur Sciamachy présent sur un satellite de l’ESA, l’agence spatiale européenne, de nouvelles cartes se dessinent avec une grande précision. Balayant la planète en seulement six jours, ce capteur a permis de découvrir la répartition globale des principaux gaz à effet de serre. Ces données pourraient également servir à contrôler l’application par les Etats des traités internationaux, tels que le protocole de Kyoto.
Notre impact sur la nature
Plus de 30 milliards de tonnes de CO2 sont produites chaque année par les activités humaines dont la combustion d’énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz). Mais le stockage "naturel" du gaz carbonique n’a pas encore livré tous ses secrets. « Nous savons qu’environ la moitié du CO2 émise chaque année par les hommes est absorbée par les puits de carbone naturels que sont la Terre et les océans. Toutefois, nous ne savons pas exactement où se trouvent ces puits importants et dans quelle mesure ils absorbent le CO2 que nous émettons », explique le Dr Buchwitz de l’Université de Brême, dans un article de l’ESA. Mais les scientifiques ne sont pas au bout de leurs interrogations : comment les puits de carbone réagiront-ils au changement climatique ? Risquent-ils de saturer ?Crédit photo : IUP/IFE de l’université de Brême
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