Bridget Kyoto déteste… les grévistes à crampons

Je vais choquer l’électeur de gauche qui sommeille en vous, mais il va falloir réviser le droit de grève. Etre pris en otage à la fois par des pollueurs bretons et des footballeurs millionnaires, franchement, il y a de quoi vouloir disparaître ! Comme disait Mahomet, c’est dur d’être aimé par des cons ! Parfois il faut prendre des risques et ouvrir sa gueule sur un terrain inconnu, en l’occurrence le gazon des stades (blindé de pesticides comme chacun sait). Figurez-vous que le dernier week-end de novembre, nous allons être privés de foot. Les présidents de clubs et la majorité des joueurs laisseront les ballons au vestiaire pour protester contre la décision de taxer à 75 % les revenus supérieurs à un million d’euros. Hey ! Même pas peur les gars ! Faites votre grève, on ira chercher des champignons. Et tirez-vous à l’étranger, vous dépenserez votre fric en bagnoles, en coupes débiles et en putes mineures sans qu’on vous enquiquine.

C’était une promesse de campagne, et pour une fois qu’Hollande en tient une, inutile de jouer la vierge effarouchée. Concrètement, il n’y a pas mort de conseiller financier non plus, cela devrait coûter 20 millions d’euros au PSG, 5 millions à l’OM, un million à l’AS Saint-Etienne... Et encore, Hollande plafonne la taxe sur 5 % du chiffre d’affaires du club. Comme quoi, vous en gagnez du fric. C’est indécent. Mais il paraît que c’est un autre débat. —

Si vous détestez Bridget Kyoto (ou si vous l’aimez), dites-le-lui au bas de cet article.