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Enfants + Ecologie = joli défi

Par Famille_toulousaine
17-07-2012

Bilan carbone : le mien, et peut-être le vôtre ?

Bilan carbone : le mien, et peut-être le vôtre ?
(Crédit photo : Ruth L - flickr)
Dans tout projet, il faut des indicateurs. Le mien étant de prendre le virage de la transition écologique, je me suis penchée ce soir sur deux indicateurs : l'empreinte écologique et le bilan carbone. Voici les résultats...rendez-vous dans 6 mois pour juger des mes progrès !

Empreinte écologique

Définition Je cite www.wwf.fr : « L’empreinte écologique est la mesure de la pression qu’exerce l’homme sur la nature. C’est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d’absorption de déchets. L’empreinte soutenable communément donnée : 1,8 hectares C’est ce à quoi chacun aurait droit :
- si nous ne consommons pas plus que ce que la terre produit annuellement (ne consommer que les intérêts et pas le capital)
- si tous les hommes avaient les mêmes droits d’accès aux ressources de la planète. »

Test Le test gratuit sur le site est une série de 11 questions. Cela m’a pris 5 minutes.

Mon résultat personnel 6.3 hectares. Très mauvais, mais je ne vais pas dire que cela m’a étonné, hélas.

J’avoue que j’ai du mal à saisir cette notion exprimée en hectare et je décide de me lancer dans un calcul beaucoup plus précis, cette fois de mon bilan Carbone.

Bilan carbone

Définition Je cite Bilan Carbone™ Personnel sur http://www.calculateurcarbone.org : « C’est une estimation de la quantité de gaz à effet de serre émise en moyenne chaque année dans l’atmosphère dont votre mode de vie est responsable. Ces émissions sont organisées en quatre catégories :
- votre (ou vos) logement(s) (consommations d’énergie du logement, équipement et même construction de celui-ci),
- vos déplacements,
- votre alimentation,
- le reste, c’est-à-dire toutes vos consommations (biens manufacturés, loisirs) non prises en compte dans les trois catégories précédentes.

(...) pour que votre mode de vie puisse être qualifié de durable du point de vue des émissions de gaz à effet de serre, il faut que la quantité totale annuelle d’émissions de gaz à effet de serre soit inférieure à 700 kg équivalent Carbone »

Test Il est très précis. Comptez une bonne heure de test et munissez-vous d’une calculatrice et de votre dernière facture Edf. Les résultats sont présentés sous forme d’histogrammes, avec des couleurs et des calculs d’incertitude. Là on se prend je trouve une bonne claque, le but est atteint.

Mon résultat personnel Mon mode de vie personnel produit 1 318 kilogramme équivalent carbone (avec 20% d’incertitude), donc deux fois plus que ce qu’il faudrait.

Comme prévu, j’ai des résultats :
- très mauvais en transport : utilisation de la voiture + avion pour des vacances
- très mauvais en logement : chauffage au fioul
- au dessus de l’objectif pour l’alimentation, mais pas catastrophique (merci les produits bios et les AMAP). Ce qui me plombe c’est la consommation de viande et de laitage
- correct pour la catégorie consommation. Mais c’est la partie avec la plus grande incertitude

Je l’ai fait pour mon mari : il atteint 1 967 kg équivalent carbone car il utilise plus la voiture et boit beaucoup d’eau en bouteille.

Conclusion Le but de ma démarche était de quantifier l’état initial, d’identifier les acquis et surtout les axes de progrès.

C’est comme au boulot : quand on a des indicateurs, on matérialise plus le chemin qu’il reste à faire (quitte à être limite découragée comme moi ce soir) mais aussi les progrès qui ne manqueront pas d’être effectués (car en effet, nous n’avons plus vraiment le choix).

Alors après le temps de l’analyse, vient de temps de l’action ! Je vous transmettrai d’ici peu mon « plan d’actions ». Rendez-vous dans 6 mois pour un premier bilan. Ma mission de passer des vacances responsables rentre bien sûr dans ce cadre.

En attendant, que diriez-vous de calculer votre bilan (avec le même outil), et de communiquer succinctement votre analyse sur mon blog ? Par exemple : le montant de votre bilan personnel, vos points forts et vos faiblesses, et peut-être vos actions pour y remédier ? Et on se refait un point dans 6 mois.

COMMENTAIRES ( 32 )
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  • Pour moi, c’est 3,13 ha. Je suis aidée au moins sur un point, mon mari est maraîcher bio et côté nourriture on fait un max pour rester côté ’sain’.
    Ca pèse côté voiture, 250 km par semaine... et je ne trouve pas de nouveau covoitureur, ne désespérons pas ! Ce n’est par contre pas l’avion qui nous plombe, car on est plutôt sédentaires depuis qu’on est arrivés à Toulouse (vive l’agriculture ;-).
    Et côté maison, ça pèse aussi, parce qu’avec le champ nécessaire à l’activité de maraîchage, on a acheté la vieille et grande toulousaine chauffée au fuel... On refait un peu les réserves financières (ben oui, y a besoin) et on se penche sur la question du chauffage déjà !
    Voilà de mon côté, y a de quoi faire !! Toujours !

    14.08 à 11h03 - Répondre - Alerter
    • Salut Lau31
      Nous aussi on est sur Toulouse et chauffé au fuel...on a fait le tour de la question avec un copain à moi qui travaille dans le chauffage...pour l’instant, on ne change rien, telle est notre conclusion, après diverses simulations. Je pourrai faire un poste plus tard dédié pour qu’on échange à ce sujet.
      C’est super d’avoir investi dans une belle Toulousaine, des travaux j’imagine mais un tel patrimoine !
      Quel est le nom de l’entreprise de ton mari ? si ça se trouve je pourrai aller m’y approvisionner si c’est dans mon secteur !

      14.08 à 21h22 - Répondre - Alerter
      • Hello ! J’ai bien aimé la présentation de votre blog, parce que j’ai moi aussi jonglé entre les couches lavables, les légumes bio à cuisiner, le bébé à aimer et les horaires du covoitureur... Du coup je me le suis mis dans ma liste pour suivre, donc pas de problème pour échanger sur les sujets qui vous intéressent !
        Pour le chauffage, on se dit que le mieux est de pencher sur l’autonomie maximale, donc une chaudière à bois. On va donc chercher 1 ou 2 ha de bois à acheter dans le coin... un (nouveau) projet en perspective... ;-)

        Mon mari vend par le biais d’une AMAP à St Paul sur Save (derrière Blagnac), donc si vous êtes dans le coin (i.e 4 km autour, il fait local ;-), je vous donne ses coordonnées pour prise de contact. Le champ était à l’état de prairie donc le gros boulot était la mise en place de son exploitation en moins de 2 mois, par contre pour la maison on a eu de la chance : les travaux faits par les proprios d’avant nous ont beaucoup plu ! Rien d’urgent à lancer...

        A plus tard !

        15.08 à 16h14 - Répondre - Alerter
  • Pas du tout convaincu par le test du WWF.
    Je suis végétalien, consomme de saison, un max local, bio et via amap, je suis branché chez enercoop, mon appart est chauffé par la déchetterie de quartier, je n’ai pas de voiture, je consomme queue-dalle (aucune question sur ce quoi on consomme ?), je ne pars jamais en vacances (juste du cyclotourisme en France et en Espagne au départ de mon domicile), je n’ai que 2 produits dans ma salle de bain : dentifrice weleda et savon d’alep, je trie mes ordures (pas de question sur le sujet dans le test..) + lombricompostage, j’achete tout d’occase et me vêt un max d’habit en synthétiques recyclés et fibres naturelles éco-résponsables (bambou, chanvre, côton bio..).... ETC.
    Et que me dis le résultat du test ? 3.9 hectares !!??? Soit à peine en dessous de l’allemand moyen (? ??) et plus du double de l’empreinte soutenable ! Heu... faut habiter dans une grotte avec le WWF ??? Que je sois juste en dessous de la moyenne allemande prouve bien que ce test d’empreinte écologique est bidon
    D’ailleurs avec le peu d’option que nous offre ce test, on dépasse toujours allégrement ce taux de 1.8.
    WWF devrait faire un effort, et pas juste sur ce test, mais sur son intégrité et ses engagements plus que douteux (vivisection par ex). Attention le WWF n’est plus une source fiable en terme d’écologie (l’ont-il déjà été quand on voit leur organigramme ???????).
    Je préfère celui ci, plus complet, et amha plus réaliste : http://sboisse.free.fr/planete/calc...
    1.92 hectares pour 2.2 disponible, soit 0.87 planètes avec celui ci.

    18.07 à 10h48 - Répondre - Alerter
  • Les produits financiers "travaillent" pour vous offrir des intérêts et rendements
    C’est valable pour tout euro placé dans un système de banque ou d’assurance

    En ordre de grandeur, comptez les facteurs d’émission suivants pour vous faire une idée (les valeurs sont exprimées en Tonne éq CO2 par an et pour 1000 euros placés qque part. Pour ramener en équivalent carbone, divisez ces valeurs par 3,67).

    - Assurance Groupe, pension, vie, incendie (comptez le CAPITAL cumulé ici) : 0,6 TeqCO2/1000€
    - Obligations d’Etat Françaises : 0,285 TeqCO2/1000€
    - Compte courant : 1 Teq CO2/ 1000€
    - Livret A : 0,5 TeqCO2 / 1000€
    - Fonds d’actions Européennes : env. 1 Teq CO2 / 1000€
    - Fonds d’actions exotiques ou Pays émergents : env. 2 teqCO2/1000€

    Faites rapidement le calcul et prenons un cas fictif :

    25000 euros capitalisés en assurances diverses : 15 TeqCO2/an (4 TeqC)
    6000 euros sur un Livret A : 3 teqCO2 (0,9 TeqC)
    7000 euros en fonds d’actions : 7 TeqCO2 (2 TeqC)

    TOTAL : 25 TeqCO2 ou près de 7 TeqC

    Soit largement plus que votre impact direct en vous déplacant, chauffant votre maison et achetant fruits et légumes.

    + d’infos : http://www.financeresponsable.org

    18.07 à 10h48 - Répondre - Alerter
    • voir aussi ce billet sur le blog :
      Mon épargne sent-elle le gaz à effet de serre ?
      http://www.terraeco.net/Combien-de-...

      18.07 à 10h56 - Répondre - Alerter
    • Intéressant, mais ça concerne qui ça ? Des écologistes ou de sales capitalistes ? Si on a qu’un compte courant (à la nef ou au crédit au coopératif tant qu’à faire) et une assurance basique pour l’appart dans lequel on est locataire, et que on a ni livret A ni autre placement puant on peut continuer à manger des fruits et légumes, et chauffer sa "maison" (on voit bien que c’est un riche qui vient nous informer que si on a plein de frics qui dort un peu partout ça pollue plus que faire des efforts, j’adore cette mentalité).

      18.07 à 18h47 - Répondre - Alerter
      • Saguaro,
        j’admire ta verve, mais sache que chaque citoyen français détiens environ 60.000 euros de placements financiers divers - en moyenne
        C’est vrai qu’il est TRES mal réparti parmi la population et que seuls 20 à 30% de celle-ci en détient la majorité

        Mon seul but est de rappeler à tous les lecteurs d eTerra-eco que faire des efforts sur sa consommation de tous les jours c’est bien, mais si c’est pour s’acheter grâce aux économies une TV écran plat ou cotiser un peu plus pour sa pension, c’est pire que que de ne rien faire

        bien entendu, ta situation est à ce titre exemplaire et nous te félicitons de ta simplicité, que j’aimerais que plus d’entre nous puissent suivre
        FredO

        19.07 à 08h14 - Répondre - Alerter
    • Même si je ne vois pas trop l’intérêt du calcul des équivalents carbone des produits financiers (comment se passer d’une assurance, d’un compte courant ?) - si ce n’est se rendre compte que toute action a un impact sur l’environnement -, je te remercie néanmoins d’avoir soulevé la question du placement de notre argent. Je me renseigne en effet en ce moment pour changer de banque (probablement déplacement vers le Crédit Coopératif avec compte à terme avec la Nef)...
      La thématique de l’argent responsable fera l’objet d’un prochain poste dédié sur mon blog, dans lequel je ne manquerai pas de rappeler tes infos.

      18.07 à 22h12 - Répondre - Alerter
      • « Même si je ne vois pas trop l’intérêt du calcul des équivalents carbone des produits financiers »

        C’est justement parcequ’ils ont beaucoup d’impact qu’il faut réfléchir globalement :
        - pour consommer on a besoin d’argent
        - Cet argent on se tue à la gagner
        - quant il en reste on a tendance à le capitaliser

        La question des comportements écologiques est donc ramenée à : de combien d’argent ai-je besoin pour vivre ?

        en réduisant ses besoins, on est forcé d’aborder les questions fondamentales sur nos modes de vie. Le changement de banque est déjà un premier pas très positif.

        Je renvoie vers mes billets pour les alternatives - je ferai prochainement un post sur l’assurance car effectivement c’est souvent inéluctable....

        19.07 à 08h18 - Répondre - Alerter
  • Pour nourrir une famille 10 ares sont amplement suffisants. La famine dans le monde est le résultat de spéculations, de quasi monopoles, et d’aide des pays développés à leurs agriculteurs afin qu’ils exportent en cassant les prix dans les pays en voie de développement. La terre peut nourrir 12 millards de personnes, on a encore de la marge !
    Je vous recommande le dernier livre de Jean Ziegler sur ce sujet : "Destruction massive. Géopolitique de la faim", Editions Le Seuil.

    Ensuite la surface complémentaire vient de nos besoins de matériaux et autres ressources pour notre hyper consommation. Ainsi les raisonnements de réduction de population deviennent caducs si on se décide à consommer normalement. J’ai en tête un chiffre de référence : le mode de vie des Français en 1966 serait généralisable à toute l’humanité, avec la population actuelle, sans consommer "le capital", donc avec la capacité de renouvellement de la planète terre uniquement.

    18.07 à 10h25 - Répondre - Alerter
    • Cartus,

      concernant ton assertion qu’en 1966 on vivait "durablement", c’est exact du point du point de vue mondial également

      en fait l’effort à fournir n’est pas énorme mais il est absolument contradictoire par rapport à la dicature imposée par l’argent bon marché (vie à credit —> surconsommation), par l’omni présence de la pub qui incite chacun à vouloir plus et par des comportements égo-centriques qui nous poussent à nous "banchmarquer socialement" par rapport à nos pairs (j’existe par ce que je possède e tnon par ce que je fais, ce que je suis).

      tunnel interminable dans lequel s’est lancé l’humanité - la simplicité de pensée pour vivre heureux n’est pas donnée à tous. La solidarité non plus apparemment.

      18.07 à 10h33 - Répondre - Alerter
    • Je vous recommande le dernier livre de Jean Ziegler sur ce sujet : "Destruction massive. Géopolitique de la faim", Editions Le Seuil.

      même si j’apprecie le combat et la plupart des propos que mène Jean Ziegler , je ne suis pas d’accord avec lui sur la taille de la population .

      cherchez son adresse perso et regardez sur google earth l’endroit où il vit . pour qu’il puisse vivre dans ce cadre là , il faut que des millions de gens s’entassent dans des grands centre urbains . Que va t il se passer en période post pic pétrole lorsque les gens quitteront les grandes villes . Serait il d’accord que demain, pour faire face à l’accroissement de la population , on construise derrière chez lui des barres d’immeubles ou des tas de lotissements ? accepterait il de troquer sa propriété privée pour un 60 m² dans une grande ville ?

      18.07 à 12h31 - Répondre - Alerter
      • Très bonne réflexion Steph, avec la point d’humour nécessaire au sujet !

        Effectivement, malgré ce qu’on lit partout l’avenir est à la vie en milieu rural : le défi de ce siècle n’est pas de donner un job à chacun en ville (qui sont à tort considérées comme des modèles de durabilité en raison de leur capacité à empiler les gens dans des appartements thermoefficaces, mais qui dépend de ses alentours pour l’ensemble de osn approvisionnement, à commencer par les matériaux pour construire lesdites tours).

        NON, la ville n’est pas durable ! C’est probablement un modèle de dépendance accrue en TOUT.

        Je propose donc que l’évolution majeure des 10 prochaines années porte sur la création de communautés le plus autonome et résilientes possibles dans le monde rural, en partenariat avec les villes voisines (relations d’interdépendance forte).

        On a des modèles sous les yeux qui fonctionnent plus ou moins pour l’agriculture - pourquoi ne pas l’entendre aux autres secteurs ?
        Comment et quels jobs recréer dans les zones rurales, ?
        COmment attirer à nouveau les jeunes et classes moyennes ?

        Merci de vos idées !
        FredO

        19.07 à 08h24 - Répondre - Alerter
        • Rien ne doit être tout blanc ou tout noir !
          Je pense qu’il y a aussi de la place pour la campagne à la ville. Terra Eco a fait plusieurs articles à ce sujet. Campagnard actuellement, j’envisage pour mes vieux jours de m’établir "en ville", mais il me faudra un peu de terre à gratter, cajoler, ensemencer !
          Viva le "guerilla gardening", le "seed bombing", les terrasses et murs colonisé-es par des plantes aromatiques ou des légumes peu exigeant-es, voire même en reprenant les traditions paysannes en sélectionnant (naturellement) petit à petit des variétés aptes à ça...

          19.07 à 21h59 - Répondre - Alerter
    • J’ai lu ce bouquin, ça retourne. C’est à la fois déprimant et encourageant : déprimant devant les forces "obscures" qui mènent le monde vers cet état inadmissible, et encourageant car les causes étant identifiés, les solutions se profilent.

      J’aime bien cette citation de Jean Ziegler dans son livre : "Le pessimisme de la raison oblige à l’optimisme de la volonté" (de Antonio Gramsci).

      Reste à savoir, à notre niveau, par quel biais concrétiser notre volonté que les choses changent. L’argent responsable est probablement une façon de répondre (cf les autres discussions sur ce sujet dans ce poste) : si on le place de manière responsable, on peut participer à la lutte pour certaines causes, notamment le droit à l’alimentation pour tous, une réglementation qui protégerait les paysans de l’accaparement des terre, etc... Qu’en penses-tu ?

      18.07 à 22h26 - Répondre - Alerter
  • Bonjour

    Pour rebondir sur ce que vous avez dit, l’emprunte écologique dépend bien sûr très fortement de la population mais aussi d’autres facteurs, telles que la consommation comme l’a rappelé FB.
    L’équation I=PAT (en anglais, Impact = Population * Affluence * Technology) rend compte des autres facteurs impactant favorablement ou défavorablement sur l’emprunte écologique. Elle n’est pas à prendre au pied de la lettre bien sûr mais a le mérite de donner une direction à la réflexion, en tout cas c’est comme ça que je la prend (avec une compréhension très limitée, faute d’avoir pris le temps de m’y pencher plus).
    J’avoue très honnêtement qu’il m’est difficile d’accepter l’idée du contrôle des naissances, mais la question est plus que légitime tout en faisant énormément débat

    - Donc un sujet en effet qui serait intéressant à traiter par TerraEco !

    17.07 à 22h20 - Répondre - Alerter
  • Une autre alternative, complémentaire ou substitutive à la décroissance, pourrait être de développer une autre forme de consommation individuelle, mettre en place une éducation à la responsabilité environnementale, afin que les comportements de chacun puissent générer moins de déchets pour tous et de gaspillage : mutualisation de réseaux d’énergie (par ex. pourquoi pas un seul abonnement internet pour plusieurs appartements ? covoiturage, trop peu pratiqué en province ; de productions (affichage du bilan carbone de chaque habit, trajet privé...), de recyclage (trocs, marché de l’occasion déjà très florissant, compostage...), qualité d’une alimentation moins carnée et plus locale, etc...
    Et arrêter de vouloir nous rendre centenaires au prix d’une consommation médicale qui n’apparaît dans aucun de ces tests !
    Sauf erreur dans mon utilisation du questionnaire, le 2ème test ne tient pas compte de l’exposition et des aménagements de l’habitation (isolation thermique), et fait une moyenne sur des données -calculs compliqués- qu’on n’a pas forcément en tête ou sous la main... Il requiert beaucoup de temps et de patience.

    17.07 à 18h57 - Répondre - Alerter
  • Comme l’ont rappelé les deux précédents intervenant(e)s, la question démographique devrait être prise en compte dans le calcul de l’empreinte, du moins si on calcule celle-ci au niveau de la "famille".
    En effet, bien que les familles "nombreuses" sont amenées à faire certaines économies d’échelle (par exemple au niveau de la nourriture) elles sont néanmoins obligées par exemple d’avoir un véhicule plus spacieux, idem pour le logement, etc.
    Je ne parle même pas de ce qui se passe lorsque les enfants deviennent des adultes et consomment par eux-mêmes.
    Un véritable écologiste ne peut donc plaider que pour la "famille restreinte", celle qui se contente de 1 à 2 enfants.
    Il me semble que Terra-Eco devrait se pencher sérieusement sur ce sujet...

    17.07 à 13h27 - Répondre - Alerter
    • Et pour aller encore plus loin, il y a encore le facteur immigration que l’on oublie, car ne pas oublier que ce sont souvent les immigrés qui ont les plus grandes familles... Et ce n’est pas du sectarisme social.
      Et difficile de stopper l’immigration, car on ne peut refuser l’asile à des personnes dont le pays est (par exemple) en guerre comme en Syrie.
      Alors... leur imposer à nous comme à eux de ne pas avoir plus de deux enfants. Je ne suis pas sûre qu’ils comprennent, car souvent dans les pays pauvres d’où ils viennent, il est nécessaire d’avoir des enfants pour que ceux-ci plus tard puissent vous aider à vivre quand vous êtes vieux... Nous n’avons pas la même logique.

      30.07 à 09h57 - Répondre - Alerter
      • Bonjour

        En navigant rapidement sur le net sur ce thème "Immigration française / natalité", on constate un combat de chiffre pour savoir si le taux de fécondité de la France est boosté par les naissances d’enfants de personnes immigrées. Comme toujours, aux chiffres on peut leur faire dire tout et leur contraire, selon les modes de calculs, les incertidudes...et ce que l’on vise à démontrer. Tout doit donc être pris avec prudence et vérifié.
        Je pense personnellement que quelquesoit la "vérité", ce n’est pas parcequ’une femme est immigrée en france qu’elle va faire plus d’enfants en France qu’elle n’en aurait fait dans son pays. Donc au final le bilan est quasi le même (aux écarts d’emprunte écologique prêt entre la France et le pays d’origine).

        Avant d’imaginer imposer à certaines femmes d’avoir moins d’enfants dans les pays pauvres dont tu parles, il faudrait déjà plutôt améliorer un certains nombre de facteurs clés dans ces pays. Sans être spécialiste, j’imagine ces facteurs :
        - éducation à la sexualité
        - accès à la contraception
        - statut de la femme
        - taux de mortalité infantile
        - aide sociale pour les personnes âgées (comme tu l’écris, un enfant c’est aussi quelqu’un qui veillera sur soit plus tard)
        ....

        31.07 à 11h20 - Répondre - Alerter
        • @famille_toulousaine, aux mesures que vous préconisez et qui me semblent être le bon sens même, je rajouterais la sensibilisation des populations via des groupes de discussion dans les villages et des moyens plus traditionnels dans les lieux où l’on écoute la radio ou l’on regarde la télévision. En effet, les populations, même les moins "instruites", sont capables de comprendre qu’au delà d’un certain effectif on détruit son environnement : des peuples très anciens l’avaient compris avant l’existence de la science moderne.
          Voir d’ailleurs ce que propose Démographie Responsable.

          1er.08 à 13h04 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    je n’ai pas vérifié le nombre que vous avancez , 1.8 hectare par personne , mais si l’ordre de grandeur est bon ,ça signifie tout simplement qu’en France il y a environ 30 millions de personnes en trop . Petit calcul de coin de table , il y a 65 millions d’habitants en France , pour 675 000 km ² ce qui donne environ 100 hab /km² ou encore 1 hab /hectare ( 1 hectare = 100 mètre * 100 mètre ) alors qu’avec votre nombre dans un cadre , perspective soutenable il faudrait que nous soyons seulement 0.5 hab /hectare .

    on le voit bien ,écologie = politique de l’enfant unique sur 2 ou 3 générations pour revenir à un équilibre . Quand on parle de cela bien souvent on rétorque que les effets de cette mesure ne serait visible que dans plusieurs décennies et donc serait inutile dans l’immédiat . Certes , mais c’est bien parce que c’est une mesure de long terme qu’il faut la prendre tout de suite pour le bien être des générations du futur .

    Et encore nous n’avons pas trop à nous plaindre
    - en allemagne ils sont 230 hab /km ² ,soit 2.3 habs /hectare
    - en angleterre il sont 400 hab /km² ,soit 4 habs / hectare

    la période post pic pétrole débutant vers 2015-2020 ne sera pas tranquille du tout .

    17.07 à 12h24 - Répondre - Alerter
    • Bien vu, Steph ! Tout effort de décroissance sera balayé si la population continue d’augmenter.
      C’est ce que se tue à dire l’association "Démographie Responsable" :
      http://www.demographie-responsable.org/
      Cette trop petite association, très active, ne demande qu’à croître pour qu’on prenne enfin conscience de l’urgence d’une décroissance démographique en douceur (par la contraception), avant que l’effondrement économique dû à l’épuisement des ressources et à la pollution ne produise un effondrement démographique d’une cruauté sans précédent.

      17.07 à 12h58 - Répondre - Alerter
      • Je ne suis pas contre lidée de contrôler le nombre de personnes sur la planète, mais en adoptant aussi une approche responsable pour le coup...

        Rajouter 300 000 millions d’Indiens n’a pas la meêm impact en matière de consommation et de prédation sur les ressources que 500 000 européens.

        Reste à savoir s’il faut un contrôle des naissances ou un contrôle de la durée de vie...
        Le renouvellement générationnel on en a tous besoin dans des économies endormies comme les nôtres. Par contre les personnes âgées pourraient servir de variable d’ajustement

        Plus d’infos sur le post suivant, qui avait fait polémique...
        Pour vivre heureux et moins polluer, vivons moins vieux !

        bon amusement !

        18.07 à 10h25 - Répondre - Alerter
        • Famille_toulousaine : Trop de gens sur la planète ?

          "Les personnes agées pourraient servir de variable d’ajustement".
          Plutôt choquant, ton effet est réussi.
          J’irai voir le site que tu signales, en reculant, mais histoire de ne pas mourir idiote.

          18.07 à 22h30 - Répondre - Alerter
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