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Demande à FredO

Par Frédéric Chomé
28-09-2010
Mots clés
Finance
Macro-économie
Climat
Monde
BLOG

Mon épargne sent-elle le gaz… à effet de serre ?

Mon épargne sent-elle le gaz… à effet de serre ?
(Petit détournement maison du logo e la Caisse des dépôts et consignations)
Titulaires d'un compte en banque, vous êtes probablement à la tête d'une montagne de tonnes de CO2. Pourquoi ? Car vos produits financiers, investissements boursiers ou assurances vie servent des secteurs fortement émetteurs. Petits calculs avec FredO.

Certains d’entre vous, comme moi d’ailleurs, ont été assez impressionné fin 2009 par la publication des résultats de l’étude VIGEO / WWF sur l’empreinte carbone des secteurs d’activité de l’économie française. Les retardataires trouveront l’étude ici.

On y apprend notamment que le secteur bancaire est le premier émetteur de gaz à effet de serre (GES) en France.

Pourquoi ? Tout simplement car l’argent qui dort dans les caisses bancaires permet d’allouer des crédits à des acteurs économiques qui vont s’empresser de les dépenser pour mener des activités émettrices de CO2 ou d’autres GES !

Les intérêts et les dividendes que nous touchons ne sont rien d’autre que les GES émis par la croissance de l’activité économique mondiale, pourrait-on dire...

Simple et efficace ! Restait alors à faire quelques calculs pour mieux comprendre l’ampleur des dégâts. Ce que je vous propose ci-dessous. Comme d’habitude, on ne s’encombre pas des détails et raisonne ici en ordre de grandeur.

A ma droite, le PIB, qui représente à ce jour l’indicateur (controversé) de la production de richesse sur un territoire national. A ma gauche, les inventaires nationaux d’émissions de GES, qui comptabilisent la production de carbone sur un territoire national (à quelques incertitudes près). On a donc là deux indicateurs qui semblent à première vue et en ordre de grandeur couvrir un périmètre sensiblement identique !

La division du PIB par les GES d’un pays nous donne l’intensité carbone d’une économie, c’est-à-dire combien d’euros de richesse suis-je capable de créer avec 1 tonne de CO2. Plus ce ratio est élevé, plus le pays est capable de générer de la richesse avec peu de CO2, ou autrement dit, moins de CO2 lui sont nécessaire pour générer une quantité de richesse égale.

En France, en 2008, le PIB tourne autour de 1925 milliards d’euros tandis que les GES nationaux s’élèvent à 527 millions de tonnes. Cela nous donne une intensité carbone de l’économie de l’ordre de 3700 euros par tonne de CO2 émise (tCO2e).

Comprenons nous bien : la France crée 3 700 euros de richesse pour chaque tonne de CO2 émise. Et dire que l’on a lutté pendant des mois pour abolir une taxe carbone à 17 euros par tCO2e, soit 0,5% de la valeur ajoutée nationale !!! Dingue, non ?

Qu’en est-il dans le reste du monde ? [1]

Les résultats sont fort bigarrés :
- Norvège : 5 553 € / tCO2e (décidément, les Nordiques...)
- Europe : 2 515 € / tCO2e
- Etats-Unis : 1 414 € / tCO2e
- Reste du monde : 4 65 € / tCO2e
- Moyenne mondiale : 782 € / tCO2e

Revenons aux secteur bancaire. Qu’est ce que cela signifie pour mes placements financiers ?

Prenons un exemple concret, je dispose de 10 000 euros placés sur un compte épargne ou investis dans des fonds à taux garantis. Cet argent est déposé à la banque qui s’en sert comme garantie pour accorder des prêts à des entreprises, généralement mondiales. Dès lors, l’empreinte carbone de mon épargne sera de 10 000 euros, divisés pat 782 € / tCO2e, soit 13 tCO2e, ce qui équivaut à l’empreinte carbone de plus d’un Français sur une année, où l’équivalent de cinq A/R Paris New-York en avion (sic !).

Dès lors, tous les petits épargnants que nous sommes se retrouvent probablement à la tête d’une montagne de GES liées aux comptes épargne, aux produits financiers, aux investissements boursiers, aux produits d’assurance vie ou incendie contractés etc.

Que puis-je faire ?

Voici en vrac quelques actions pour commencer à réfléchir sereinement :
- Courrez voir à partir du 29 septembre Moi, la finance et le Développement durable, le nouveau documentaire de Jocelyne Lemaire Darnaud, une ménagère de plus de 50 ans qui a mis à profit son « temps de cerveau disponible » pour pondre un ovni cinématographique
- Réfléchissez aux valeurs que vous souhaitez prôner avec votre épargne et envisagez sereinement de transférer une partie de vos avoirs financiers vers des entreprises à vocation environnementale et/ou sociale profondément marquée.
- N’hésitez pas à investir le terrain communautaire et collectif car en finançant des projets dans votre communauté vous aller automatiquement développer du lien social, de l’entraide et de beaux projets verront probablement le jour grâce à vos contributions.
- enfin, ne sautez à pieds joints dans les fonds ISR, leur éthique de sélection est parfois douteuse et il convient dès à présent de développer un nouveau référentiel, contraignant et probablement à plusieurs niveaux, pour mieux identifier les entreprises qui méritent vos euros car elles vous apporteront, en plus d’un retour financier, une plus-value environnementale, sociale et sociétale

Thématiques abordées dans les prochains posts

- Dans quels secteurs investir ? Quelles règles d’évaluations instaurer ? (vos inputs sont bienvenus à ce sujet)
- Peut-on devenir neutre en carbone avec nos avoirs financiers ?
- A propos, plutôt que de faire des économies, n’ai-je pas intérêt à brûler la chandelle par les deux bouts et à consommer à en crever, puisqu’en terme de carbone ce ne sera sans doute pas pire que de laisser mon argent en Banque ?
- Et si je vidais mes comptes en banque pour planquer mon argent sous l’oreiller ? Bonne idée ?
- Avec tout ça, les écogestes quotidiens ont-ils encore une utilité ?

Au plaisir de vous lire !


Réactions et commentaires bienvenus ! N’oubliez pas non plus de me poser vos questions relatives aux GES et à l’économie au sens large directement par e-mail : demandeafredo@gmail.com

[1] Toutes les données de calcul ci-après sont basées sur les statistiques et rapport de l’EEA (european environmental agency), de l’unfccc et du FMI pour les valeurs financières, ainsi que sur un taux de change euro/dollar de 1,47, qui constitue la moyenne des taux observés en 2008, année de reporting sélectionnée

Mots-clés : Finance | Macro-économie | Climat
COMMENTAIRES ( 8 )
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  • des comme ça , ne cherchez pas il n’y en a pas ! une banque avec ses denrées daubées a la bourse adossées , qui peut vous amenez a gratter pour gratos quelques journées ou toute une année ...voir plus si affinité ! 1999 c.n.p. l’assureur de malheur l’avait concocté , un écureuil en vrai receleur l’avait distribué , c’était le nuances 3d "boosté" par dynamique + , précurseur des autres fameux doublo en 2001 , et des supers actions natixis trouvaille de l’union branlante d’un borgne et d’un manchot , le groupe b.p.c.e. en 2006 , le crédit foncier et la main invisible étatisée sont aussi les complices de cette sinistre équipée ! un petit bonheur était espéré ...mais une bande de truands , pourtant certains de la Légion d’Honneur décorés , a la direction d’une mafieuse organisation , en se lançant dans de criminelles prises de positions spéculatives sur les marchés en avaient décidé autrement ! assurance vie "caisse d’épargne" c’est la ruine qui peut étre assurée , faux marchands de bonheur mais vrais escrocs , ce ne sont pas des criminels , ils vous présente juste un bon poison sous le nez en vous invitant gentiment a y gouter ! piégé on peut jubiler quand + de 5000 euros se sont en-Volés pour dans les poches de gros s....ds allés se poser , par le biais de la première des 3 saletés citées , 03.12.1999 ce n’était pas initialement des actions qui avaient été demandées , c’était un p.e.l. qui devait etre prolongé , mais avec l’insistance d’un conseiller financier par le haut a n’en pas douter dument mandaté , la suite vous l’avez deviné , "caisse d’épargne" la banque qu’il est préférable de ne jamais rencontrer , un savoir faire inégalé dans un domaine particulier : celui de la malhonneteté , une exclusivité pour l’ampleur des ravages provoqués , vous voila informé , ce sont des parasites de la société !

    27.02 à 14h28 - Répondre - Alerter
  • Antoine : Flux/stock

    Bonjour,

    J’ai un gros doute sur le rapprochement que vous faites entre l’intensité carbone du PIB et l’épargne.
    Le PIB est un flux, l’épargne est un stock. Vous appliquez donc l’intensité carbone d’un flux à un stock.
    La production économique annuelle générée par votre prêt de 10,000€ ne correspond qu’au montant des intérêts (+ le profit après intérêt de l’emprunteur), pas au principal.
    Prêter 10,000 n’engendre pas une production annuelle de 10,000, à moins que vous ne placiez vos avoirs avec un rendement de 100%, mais même Madoff fait moins !

    Si on garde une approche approximative en appliquant un moyenne à une épargne donnée (ici l’intensité carbone du PIB, alors que mon épargne peux financer de l’efficacité énergétique tout autant qu’une centrale à charbon), on arrive à la conclusion que plus le rendement financier est élevé, plus on émet de GES (soit plus ou moins ce que dit S. Dupré).
    Le raisonnement n’apporte pas grand chose pour faire des arbitrages extra-financiers, puisque justement on gomme les différences liées à la nature des projets financés. On peut trouver des exemples d’investissement engendrant peu d’émission mais avec un fort rendement financier ainsi que des exemples opposés avec un rendement faibles mais pour financer des projets fortement émetteurs.

    Comme tout écolo qui se respecte, je me suis posé des questions sur ce qui est financé avec mon épargne. Depuis, je la mets à la disposition de la Nef.
    Toutefois mon point de vue sur la question est qu’on ne peut pas attendre de prise en compte généralisée de facteurs extra-financiers dans les décisions financières. Car a priori, quelqu’un qui place de l’argent, c’est pour en tirer le plus d’argent possible (à un niveau de risque financier donné). C’est d’autant plus vrai pour un professionnel, et j’en connais peu qui soient philanthropes dans l’exercice de leur métier.
    Une solution est de financiariser les facteurs extra-financier, comme donner un coût à l’émission de GES. L’investisseur deviendra écolo malgré lui en continuant à ne prendre en compte que son taux de profit.
    Ca pourrait à la rigueur marcher pour le changement climatique, par le marché des quotas d’émission ou la taxe carbone qui revient simplement à taxer l’énergie primaire d’origine fossile.
    Mais pour tous les autres enjeux, notamment les enjeux sociaux, la biodiversité, les ressources en eau douce et j’en passe, ce principe de donner un coût aux externalités négatives peut vite tourner à l’usine à gaz complètement utopique ou au mieux inefficace. Dans ce cadre, je ne vois qu’une voie : changer de modèle de développement, pour un modèle axé sur la qualité globale plus que sur la quantité, donc sur autre chose que sur l’expansion sans limite, donc sur autre chose que le capitalisme et la recherche inconditionnée du profit.
    La démonstration est trop rapide mais c’est déjà pas mal pour un commentaire sur un blog en semaine à minuit :-)

    Pour le prochain post "A propos, plutôt que de faire des économies, n’ai-je pas intérêt à brûler la chandelle par les deux bouts et à consommer à en crever, puisqu’en terme de carbone ce ne sera sans doute pas pire que de laisser mon argent en Banque ?", j’ai ma petite idée. Tout consommer risque d’engendrer une grande consommation de ressources naturelles, y compris d’énergie fossile. Alors qu’aujourd’hui nous avons besoin d’investir massivement (et urgemment) pour la reconversion écologique de l’économie, dans l’efficacité énergétique, dans de nouvelles infrastructures, dans la R&D etc. Ainsi à mon avis, l’épargne est bien plus utile que la consommation si elle est allouée à des causes utiles (c’est-à-dire pas en action Total car elle servirait à extraire le pétrole jusqu’à la dernière goute).

    30.09 à 00h08 - Répondre - Alerter
    • Merci antoine pour votre commentaire.

      J’adhère totalement à la deuxième moitié de votre contribution sur la relativité carbone de notre épargne en fonction de là où on le place etsuis d’accord pour dire qu’il faut faire attention car les comportements des citoyens qui ont encore un peu d’éthique personnelle ne peuvent se marier facilement avec les besoins de rentabilité des actionnaires en entreprise.

      Toutefois, Le couple rentabilité (économique) / efficacité (environnementale) des placements financiers reste à creuser (je me réjouis de lire le livre d’Utopies à ce sujet) et sera majoritairement une problématique d’individus, qui contrôlent la majeure partie de l’épargne en France ou en Belgique.

      Cette dernière est exploitée par les banques pour allouer des des crédits à des entreprises et collectivités qui ont besoin d’investir pour poursuivre leurs développements (histoire connue), créer de la richiesse et émettre des GES. Avec un stock (l’épargne) on crée 2 fluxs (de la richesse qui tourne plus vite que le rendement que je rétribue à l’épargnant) et des GES qui sont le plus souvent les conséquences de la richesse.

      Dans le ration EURO / TCO2, on peut effectivement rendre le même produit/service plus cher et on améliore son efficacité, mais on peut aussi réduire drastiquement les émissions de GES subventionnées (indirectement) par nos placements. La Nef semble à ce titre être une première bonne idée.

      Il y a même moyen d’utiliser son épargne pour réduire les émissions de GES ailleurs, pour cela il convient de financer des entreprises à balance carbone positive (dont les activités engendrent plus de réductions de GES que l’entreprise n’en émet dans sa gestion quotidienne) : exemple ? un entrepreneur en isolation du batiment par exemple.

      Mais, pour parvenir à cela, il faut aussi réduire le nombre d’intermédiaires financiers, et accepter d’entrer au capital de certaines entreprises plutôt que de se réfugier derrière des fonds, des gestionnaire de fonds et des rapports épais mais parfois peu transparents.

      De quoi réfléchir...

      Bonne nuit également

      2.10 à 00h47 - Répondre - Alerter
      • Je me permets d’insister mais le ratio EURO / TCO2 n’existe pas.
        Si vous le déduisez de l’intensité carbone de l’économie, ce ratio est euro de production / TCO2. Or l’épargne n’est pas de la production (ou à la limite de la production passée).

        Il faudrait plutôt utiliser l’intensité carbone de l’épargne. Je ne sais pas si ça existe mais ça s’obtiendrait par la division du montant de l’épargne par les émissions de GES. La différence avec l’intensité carbone de l’économie vient juste du fait que l’épargne c’est autre chose que le PIB. Je ne dis rien d’autre.

        Si vous voulez à tout prix utiliser l’intensité carbone de l’économie pour évaluer les émissions annuelles engendrées par l’épargne, il faut chercher à évaluer la production économique annuelle permise par l’épargne. En aucun cas un montant donné d’épargne n’engendre une production annuelle égale à ce montant (ou alors je veux le numéro de votre conseiller financier).

        Une première approximation est de se contenter du taux de rendement financier. Si je touche 500€ d’intérêts / de plus value / de dividende sur mes 10,000€, on peut raisonnablement penser que mes 10,000€ on servi à produire au moins 500€.

        Pour affiner le calcul il faudrait plutôt s’intéresser à la valeur ajoutée de ce dans quoi vous investissez (c’est à dire la contribution au PIB). Si votre épargne est investie dans une entreprise, ça correspond au chiffre d’affaires moins les consommations intermédiaires (matières premières, sous-traitance etc.).
        Une fois que vous avez votre valeur ajoutée, il faut évaluer dans quelle mesure vous y a avez contribué avec vos 10,000€, et là ça se complique, car il faut s’intéresser à la structure de financement de ce dans quoi vous investissez.

        Bref, on va vers l’usine à gaz et je doute de l’intérêt du calcul, sauf pour donner bonne conscience à quelques investisseurs. C’est un peu le problème de l’ISR : c’est une vaste usine à gaz qui ne changera pas grand chose. En effet, je doute que la plupart des investisseurs choisissent un jour de fermer les yeux sur la rentabilité financière. Or le fonds du problème est bien là : en vouloir toujours plus dans un monde fini.

        2.10 à 21h38 - Répondre - Alerter
        • Frédéric Chomé : Rien n’est simple ....

          ... mais votre vision de l’épargne en tant que stock me semble quand même trop réductrice.

          Les euros que nous avons "placés" travaillent à financer l’économie et dégagent des bénéfices/dividendes pour leurs propriétaires. Sur une année, le retour est supérieur aux seuls retour financiers, puisqu’une entreprise doit non seulement rembourser des intérêts mais aussi le capital

          Je suis d’accord avec vous pour dire que c’est plus compliqué que ce que je n’écrit, mais pas d’accord pour dire que l’on ne peut pas comparer GES et épargne (avec bien entendu des raccourcis) pour des raisons de flux et stocks

          Par contre, je suis preneur d’un affinage de la méthode en fonction des secteurs etc. Il existe d’après moi des activités économiques qui génèrent des réductions d’émissions en valeur absolue (émissions générées par l’activité - émissions économisée schez le client final). investir directement dans ces boites, sans passer par des milliers d’intermédiaires est sans doute une solution de différentiation utile.

          Partons en chasse des Carbone-eaters !!!

          5.10 à 03h11 - Répondre - Alerter
  • Jean-Pierre CANOT : Rions sans trop émettre !

    Il parait que le CO2 émis par les activités humaines, et rejeté par notre respiration représente une quantité très faible.

    Dommage ! car on aurait pu se poser la question de savoir si au lieu d’émettre de ce C02 dans des actes économiquement inutiles ou des écrits et discours sans intérêt, nous ne ferions pas mieux de garder notre souffle pour, en restant polis, la phase terminale de notre digestion.

    Ceci étant, si le CO2 a réellement une influence sur le climat, ce qui est encore bien loin d’être démontré, le fait que les banques détiennent les fonds qui vont financer les activités économiques, ne leur donne pas plus qu’à ceux qui leur ont confié ces fonds une responsabilité dans le volume d’émission de CO2.
    Si les banques détiennent en effet de l’argent, c’est si l’on peut dire que le coup est déjà parti et le CO2 émis, puisque la création monétaire, hormis le cas hélas de plus en plus fréquent où l’on fait de l’argent avec l’argent, se fait à partir de ces actes économiques émetteurs de CO2.

    Le problème est donc de se poser la question de l’utilité de nos actes économiques, sur ce point, si les banques ne détenaient que des fonds destinés à financer l’agriculture, ce qui malheureusement est de moins en moins vrai, nous pourrions enfin respirer tranquilles, puisque l’agriculture est la seule activité économique qui recycle par la photosynthèse infiniment plus de CO2 qu’elle n’en émet.

    L’article est néanmoins amusant, souhaitons que rire ne dégage pas trop de CO2 !

    29.09 à 15h12 - Répondre - Alerter
  • Bonjour. Vous trouverez les réponses à quelques unes de vos questions sur le site de l’Association pour la Transparence et l’Etiquetage des Produits Financiers (www.atepf.fr) : l’étude "Epargnez en Epargnant la Planète" donne un aperçu du poids carbone des principaux produits financiers. En complément, je publierai en fin d’année un livre sur le sujet et le classement des banques françaises en fonction de leur poids carbone.

    Quelques résultats. Confier 10 000€ à un banquier, revient grosso modo à utiliser une voiture : une Fiat Panda si mon argent ronronne sur un livret A, une Ferrari s’il fait la course aux profits dans un fonds placé en bourse. Entre les deux, un contrat d’assurance-vie, le placement préféré des français, produira un niveau de pollution comparable à une grosse BMW

    29.09 à 11h58 - Répondre - Alerter
    • Frédéric Chomé : Voiture et finance

      Merci Pour ce commentaire éclairant et le bon lien vers l’atepf !

      Par contre, la comparaison ave cune voiture implique un nombre de km parouris par an je suppose...

      29.09 à 15h12 - Répondre - Alerter
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