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Demande à FredO

Par Frédéric Chomé
4-10-2010
Mots clés
Macro-économie
Europe

Pour vivre heureux (et polluer moins), vivons moins vieux !

Pour vivre heureux (et polluer moins), vivons moins vieux !
(Mr. Nobody (Film à voir!))
Faire plus d'enfants, recourir davantage à la main d'œuvre étrangère ou vivre moins longtemps en laissant à chacun la liberté de choisir l'heure de sa mort : trois solutions alternatives efficaces pour sauver nos systèmes de retraites, et plus encore !

Ce blog essaye de coller à l’actualité, parfois avec quelques journées de retard... Maintenant que la pression est (un peu) retombée, posons-nous la question de nos modes de vie par rapport au débat animé sur les retraites.

Les évidences qui s’imposent à nous :

- la pyramide des âges a pris une forme plutôt rectangulaire qui ne permet plus vraiment de financer les retraites des « anciens » avec les cotisations des seuls actifs : le vieillissement des sociétés occidentales rend l’équation du financement des retraites compliquée par l’augmentation plus rapide des inactifs. D’ici 2040, on aura 7 inactifs pour 10 actifs, alors qu’aujourd’hui on en est à 4 pour 10 environ selon l’Insee. Raisons principales : fort taux de départ anticipé à la retraite, difficulté de reclassement professionnel des plus de 50 ans, vivier d’emplois « bon marché » en exploitant des jeunes à la recherche d’une première expérience professionnelle.
- la croissance n’est plus vraiment au rendez-vous pour tous, ce qui pose certains problèmes dans notre modèle de société qui est basé sur une croissance infinie pour rembourser nos emprunts sans cesse plus importants.
- les inégalités ne cessent de se creuser en Europe occidentale aussi, rendant la situation des moins favorisés toujours plus compliquée, en valeur absolue en raison de leur sensibilité à la crise économique mais aussi en différentiel par rapport aux classes aisées qui ne sentent la crise que très marginalement dans leur vie de tous les jours.

Le système des retraites a été imaginé par Bismarck en 1880, à la suite de fortes agitations sociales. A l’époque, le seuil était fixé à 65 ans et l’espérance de vie était de 59 ans !! Il s’agissait donc d’un système qui récompensait ceux qui vivaient vraiment vieux ! Depuis, l’être humain a gagné 25 années d’espérance de vie et le système a plutôt eu tendance à réduire l’âge de départ qu’à l’augmenter. Problème ?

Les solutions classiques de gestion de la retraites sont :
- cotiser plus
- cotiser plus longtemps
- baisser les montants de la retraite
- développer des initiatives privées de financement complémentaires (2ème et 3ème piliers)

On oublie bien entendu de parler de solutions alternatives, qui pourraient s’avérer être relativement plus efficaces. Par exemple :
- Faire beaucoup d’enfants, pour remodeler la pyramide des âges vers le bas : intéressant à court terme car les dépenses que l’on fait pour élever des enfants sont autant d’euros qui ne financent pas la machine à produire des gaz à effet de serre (GES) à l’échelle mondiale, intéressant sur le long terme pour les pensions mais implique toujours d’avoir une société en croissance économique pour absorber les bras supplémentaires.
- Importer de la main d’œuvre étrangère en grande quantité, si possible jeune, pour combler les postes manquants de bras à l’heure actuelle. Si l’on fait le pari que l’on va évoluer vers une société bas carbone où le travail de l’homme retrouve une vraie valeur, il y a fort à parier que cette tendance devrait croître et que les mesures politiciennes actuelles soient plutôt concentrées sur la réduction de l’économie souterraine plutôt que sur les reconductions aux frontières.
- Vivre moins longtemps, pour remodeler la pyramide par le haut : sujet tabou par excellence ! Il est devenu quasi acceptable de discuter de la réduction du nombre d’enfants dans les pays développés (ce qui est une mauvaise idée, voir ci-dessus), par contre, envisager de pouvoir mettre fin à sa propre vie de manière anticipée reste très complexe. Mettons nous d’accord, je ne suis pas dans des scénarii à la Soleil Vert, je revendique simplement le droit de choisir le moment de sa fin de vie, en âme et conscience.

Cette solution a de nombreux avantages ! Surtout si l’on choisit de mourir alors qu’on est en bonne santé !

Pour vivre heureux, vivons moins vieux !

En effet, cette solution permet, en vrac :
- à chacun de gérer son budget de vie de manière beaucoup plus sereine : en effet, il n’y a rien de plus désagréable que de ne pas savoir à quelle vitesse puiser dans son bas de laine, avec la peur d’être trop court si on vit longtemps. Avec la fin de vie programmée, plus de soucis !
- d’éviter de se voir dégénérer petit à petit , de « mourir à petit feu », de devenir dépendant vis-à-vis de ses proches (et pour les proches de devoir gérer cette situation désagréable).
- fixer la date de son départ, cela permet de profiter à fond des années « qui nous restent » tout en ayant largement le temps de préparer sa succession et son départ
- savoir à quelle date on disparaîtra nous permettra d’éviter pas mal de consultations psychologiques et autres névroses par peur de la mort.
- la fin de vie programmée représente également un superbe cadeau fait aux générations futures et à vos descendants : en effet, votre action permet de remodeler la pyramide des âges, réduit fortement les coûts de santé, de sécurité sociale et l’ardoise des pensions.
- d’autres part, vivre quelques années en moins signifie également consommer quelques années en moins ce qui ne peut être que bénéfique pour l’environnement (même si un effet rebond est attendu : surconsommation dans les années précédentes et transfert de valeurs mobilières et immobilières vers les descendants qui seront dépensées tôt ou tard).
- par contre vos réserves financières seront plus rapidement transférées aux générations suivantes qui en dépenseront une partie dans les années qui suivent votre disparition ce qui sera probablement bénéfique pour les gaz à effet de serre compte tenu de la forte teneur en GES des placements bancaires.
- enfin, la réduction de quelques années de vie offre également de très belles possibilités par la remise sur le marché d’un nombre important de logements qui éviteront à de nouveaux ménages de devoir construire des villas en banlieue, réduisant de fait les émissions de GES associées à la construction de logements et aux déplacements associés (moratoire sur la construction neuve envisageable).
- il en va de même pour la remise sur le marché de mobilier, de véhicules, et de divers objets qui feront des heureux dans des achats de seconde main et éviteront la production de bien neufs. Mais c’est probablement un effet passager sur les 20 années à venir.

D’autres avantages ?

- moins de bouches à nourrir : une partie du solution à la crise alimentaire mondiale et certainement moins d’émissions de GES due à une substantielle réduction de la consommation de protéines carnées. Les ressources en eau, et spécialement en eau virtuelles s’en porteront également beaucoup mieux !
- réduire notre durée de vie dans les pays riches réduit le fossé avec les pays pauvres puisque nos durées de vie convergent progressivement.
- cela permet aussi de résoudre partiellement un problème économique de fond : la disparition de vieillards réduit de fait l’importance prise dans les décisions économiques mondiales des fonds de pension qui recherchent des rendements très élevés à court terme pour payer les rentes de millions de personnes vieillissantes. Une réallocation de ceux-ci dans l’économie réelle et des projets concrets sur le long terme ferait sans doute le plus grand bien à notre système économico-financier.
- à moyen terme, cette mesure, si elle est suivie à grande échelle par une majorité de seniors pourrait offrir de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi : l’âge de la retraite risque encore de diminuer, ce qui raccourcira encore la période de travail effective et favorisera donc le remplacement générationnel des postes de travail.

Quelques inconvénients

- le moment venu de partir, cela pourra sembler difficile. - une certaine économie, en forte croissance actuelle – celle des services aux seniors – risque de stagner à terme : Maisons de retraites, services de gériatrie, médecine de rééducation, médicaments pour personnes âgées, infirmières à domicile, notaires qui ne devront plus faire 10 testaments différents, assurances décès qui verront leurs primes retomber fortement, ventes en viager disparaîtront probablement, activité des hôpitaux et des médecins qui s’en trouvera diminuée d’une « patientèle » fidèle et régulière, probable réduction du marché des services aux animaux de compagnie (dont la taille mondiale est équivalente aux besoins pour combler la faim dans le monde – pour rappel), et les voyagistes verront peut-âtre aussi leurs ventes baisser légèrement (mais effet rebond prévu), etc.

En guise de conclusion

Réfléchir sans à priori permet de proposer des éléments nouveaux qui doivent venir enrichir une réflexion globale.

Le but de ce message n’est pas d’être volontairement provocateur mais simplement de s’autoriser à penser à tout.

A l’ère où les thèses de la décroissance prennent de plus en plus d’ampleur, il est curieux de constater que la théorie de la décroissance autorise une vie « infinie » dans un monde fini... J’ai simplement voulu apporter une pierre à l’édifice de la construction de modes de vie durables, soutenables avec nos écosystèmes et qui nous rendent tous heureux.

A chacun de se faire une opinion désormais !

Au plaisir de vous lire.

Mots-clés : Macro-économie
COMMENTAIRES ( 89 )
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  • Lorsque l’on a surmonté ses peurs, que l’on a lâché prise, embrassé la vie vraiment, pris conscience de son égo, lorsque l’on a trouvé l’Amour du divin et de ses semblables, que l’on s’est compris tout en comprenant les autres, que l’on s’est pardonné tout en pardonnant aux autres, alors, l’on est accompli et l’on n’a plus peur de mourir.

    C’est le cheminement de l’Amour dans le respect de la nature, sans forcer la vie qui fait que l’on est prêt à partir dans l’allégresse et l’abondance.

    Guy

    14.09 à 18h36 - Répondre - Alerter
  • Alice Meunier : Court Bouillon

    Je lis :
    - fixer la date de son départ, cela permet de profiter à fond des années « qui nous restent » tout en ayant largement le temps de préparer sa succession et son départ
    - savoir à quelle date on disparaîtra nous permettra d’éviter pas mal de consultations psychologiques et autres névroses par peur de la mort.

    Pensez vous vraiment que de savoir à quelle date on va mourir va supprimer la peur de la mort ? Et que ca permet de mieux profiter de ses derniers jours ?
    Je crois qu’il vous manque quelques bases sur le fonctionnement de la psychée humaine. Rare sont les caractères qui permettraient de vivre sereinement une mort programmée et qui donc accomplirait finalement ce geste.

    De manière plus globale, votre proposition (si elle était réalisable sans la présence d’un bon dictateur pour motiver les troupes) aurait donné à Barjavel un bon sujet de roman qui vous ouvrirait les yeux sur les dérives d’un tel système.

    Nous sommes des êtres humains, pas des robots. Notre comportement est complexe et ne suivra pas vos théories/prédictions qui sont quand même, disons le, assez simplistes.

    Bonne journée,

    29.12 à 12h28 - Répondre - Alerter
  • minimimiman : ça fait parler au moins

    c’est rigolo tout ces longs commentaires. Je me demande si cet article bas les records de commentaires.
    J’ai l’impression d’y lire toute la peur de la mort du monde. Ca fait froid dans le dos de lire un article où on nous dit que ça pourrait être normal de se donner la mort alors on se bat de toutes nos forces pour prouver que la vie il faut pas y toucher. Maintenant faut se décontracter un peu, l’auteur est suffisamment clair dans sa conclusion "Réfléchir sans à priori permet de proposer des éléments nouveaux ". La mort ça fait peur et on n’aura pas le coeur à se la donner, mais pourtant le raisonnement est tout à fait sensé, donc pourquoi ça poserait problème ?

    29.12 à 02h24 - Répondre - Alerter
  • l’Humanité s’en va à la dérive.

    le 28 décembre 2010.

    Bonjour à vous tous,

    Vous êtes imprégné de la nouvelle vague d’illuminés qui ont pris l’Euthanasie comme principal élément pour combattre les erreurs qui nous ont conduits à ce point de pollution qui bientôt sera irréversible.

    Comme solution vous voudriez que les personnes âgées se suppriment d’elles même pour ne pas à imposer aux hôpitaux de le faire comme déjà les précurseurs de l’Euthanasie l’expérimentent en Belgique. Où ils avaient commencé en demandant aux personnes âgées de signer une décharge, puis petit à petit il y a eu du glissement, plus besoin d’autorisation c’était au bon vouloir du Docteur.

    Puis encore plus de glissement, assassiner autant de monde devient lourd alors on a transmis ce carnage aux infirmières, qui elles l’ont transmis aux aides soignantes.

    Résultat les personnes âgées de Belgique recherchent à immigrer dans les Pays limitrophes pour ne pas se faire assassiner dans leur pays !

    Il faut se rendre compte de l’engrenage dans lequel nous allons entrer. Dans chaque pays tout est sur ce thème. Le jour que ce sera acquis, petit à petit il sera facile de dire : ce boiteux peine beaucoup pour se déplacer il vaut mieux lui faire une piqûre il ne sentira rien et n’aura plus de problèmes. Ce sera de même pour les maladies graves, trop chères pour des patients qui n’ont pas de revenus.

    Je pense que vous devez avoir un bon bas de laine et vous comptez sur lui pour rester le plus longtemps possible sur Terre car vous pourrez dire que ce n’est pas encore le moment de vous supprimer puisque vous vous suffisez à vous-même.

    Il n`y a pas si longtemps en Angleterre un patient attendait un cœur depuis fort longtemps, un jour il est convoqué car ils venaient de le recevoir pour lui. Son malheur était qu’il abusait un peu de la boisson, il y a eu un petit débat et ils ont décidé qu’il valait mieux le laisser mourir et donner le cœur qui lui était réservé pour un autre patient plus raisonnable. (Où peut-être l’occasion se présentant pour une connaissance bien fortunée, qui au passage a laissé glisser un bon pactole.)

    D’un autre côté, Bill Gate à réuni sa troupe de Milliardaires et ont constitué un Clan pour promouvoir leur idée qui consiste à diminuer la population de la Planète et ils n’y vont pas de main morte puisque certains vont à préconiser à 50% !

    Je me souviens quand j’étais jeune mon Papa me racontait une petite histoire qui disait ceci, et que ceux qui préconisent de supprimer les autres devraient s’en inspirer.
    Cette histoire qui sera toujours d’actualité :
    Noyer son vieux Père
    Il persistait dans les esprits des familles une coutume anciennes, dans la famille, le père devenant trop âgé, devait être supprimé, maintenant l’on dit Euthanasié. C’était le fils aîné, qui devait mettre à exécution cette macabre exécution. Il prenait son père vivant, le mettait dans un sac et l’emportait sur le dos pour le noyer loin dans une rivière.
    Le jour arrive, il met son père dans le sac et s’en va pour le noyer. Chemin faisant, fatigué, à mi chemin fatigué, il s’arrête sous un chêne au bord du chemin.

    Dans le calme de la nature, il entend son père lui dire : " tu vois comment sont les choses, c’est ici même, que je me suis arrêté quand je suis allé noyer mon père, je ne pensais pas à ce moment là, que mon jour arriverait aussi vite".

    Le fils réfléchit, se ressaisit, détache son père et dit : Allez ! Viens à la maison il y aura toujours de la place pour toi. Chemin faisant, il disait à son père tu sais, tu n’es pas si vieux que ça. Tu peux rester encore avec nous tant que tu voudras.
    Ils rentrèrent bras dessus bras dessous en chantant de joie. à tue tête.

    La morale de cette histoire, c’est que la roue tourne vite et notre tour arrive à grands pas, plus vite qu’on ne le pense et ceux qui à l’heure actuelle préparent l’Euthanasie pour les Vieux se rendront vite compte que leur tour arrive et à chaque fois qu’ils devront aller à l’Hôpital même pour des choses bénigne avec la peur dans l’âme il se diront : est-ce qu’ils vont me tuer alors que je me porte encore assez bien ? Ce sera trop tard, on le supprimera comme les autres. Il ne fera pas bon rentrer à l’Hôpital et ce à n’importe quel âge, car les critères changeront suivant l’Évolution voulue par les critères de budget !

    Même si le fils n’avait pas d’instruction dans ces temps bien reculés, il a vite réfléchis et compris qu’il était temps d’arrêter ce massacre car son tour arriverait vite et irrémédiablement. C’est ce que devraient penser nos contemporains non rétrograde. Leur tour se présentera plus vite qu’ils ne le pensent et que leurs idées d’aujourd’hui ne seront pas forcément celles du seuil de leur mort !

    Ayant été à l’origine, par leur comportement, pour le vote d’une Loi sanguinaire et criminelle il n’y aura pas d’exception et il faudra y passer comme les autres ! Le tour étant arrivé il faut passer à l’abattoir pour laisser la place aux autres pour qu’ils vivent mieux, et sûrement que dans l’entourage il y en aura qui seront bien content de le voir partir. Mais impossible de rester pour leur montrer qu’encore la vitalité pouvait permettre de leur faire voir qu’il pouvait vivre encore, malgré leur méchanceté. Et combien de ces instigateurs emportés dans leur folie de changer le cours de la Création à leur vision diront : pourtant je croyais que Hitler était un sanguinaire ?

    Le pire c’est que toutes ces personnes qui cherchent à supprimer les humains n’ont que cette idée en tête, la meilleure façon c’est de supprimer les Vieux et les Enfants à naître, en attendant de les supprimer après en instaurant une modification dans le vocabulaire et en transformant crime par Déni de Grossesse.

    Ce que je trouve déplorable, c’est que toutes ces personnes qui veulent changer la Création parce qu’ils ont suivi des études poussées dans des Universités de renom, (pour ma part je ne suis jamais allé à l’École,) N’ont jamais pensé qu’avant de toucher à l’Être humain il y a encore de la marge.

    Puisque si intelligents pourquoi ne pas chiffrer le nombre d’animaux que se complaisent à nommer, animaux de compagnie tous ces humains qui veulent supprimer les humains pour conserver leur bien être avec ces animaux. Ils devraient évaluer à l’échelon Planétaire la production de CO2 de ces animaux. Ne serait-il pas préférable de commencer par supprimer ces animaux avant de supprimer les humains ? S’il n’y a plus d’humains il n’y aura plus d’animaux de compagnie…
    J’ai pourtant trouvé une Technique pour que les Transports soient à ZÉRO% de CO2 mais je ne suis pas un Savant ….. Alors personne ne veut m’entendre…..
    Sincères Salutations à vous tous
    Joseph Gonzalez.
    laaupdc@sympatico.ca

    28.12 à 16h18 - Répondre - Alerter
    • Voyez , ce qui est Terrible avec la légalisation de l’Euthanasie, c’est que dans certains pays modernes comme le Canada, il y a déjà des dérives usuelles, courantes et terribles :
      j’ai lu entre autre le cas d’un famille qui avait placé en institution médicalisée, leur petit garçon de 8ans atteint d’Autisme,
      mais venaient le voir à l’hôpital tous les week-end , sa soeur aussi était très attaché à son petit frère autiste.
      Un jour alors que sa soeur vient rendre visite à son frère , elle ne le retrouve plus ni dans sa chambre ni nulle part , et on l’informe que son petit frère autisme est désormais dans le frigo mortuaire , et que les médecins se sont réunis entre eux un soir , sans en informer la famille, et ont pris la décision d’euthanasier ce petit garçon autiste de 8 ans, sous prétexte que tout compte fait selon eux, celà serait mieux pour la famille et pour l’enfant voué à une vie de handicap.
      Tout celà sans prévenir personne, et en règle avec la loi qui autorise l’Euthanasie en cas de nécessité médicale.

      C’est vers cette dérive à tous les niveaux que nous allons,
      demain vous serez hospitalisé , on vous fera signer un papier parmis d’autres qui entérinera votre accord et la décharge des médecins en cas de décision fatale d’euthanasie...
      Jacques Attali lui même , dans un de ses livres préconise ( comme l’avait fait avant lui Hitler ) "l’Euthanasie des personnes à partir de l’age de 60 ans" ,
      sous prétexte qu’à partir de l’age de 60 ans , on devient improductif , on attrape plein de maladies et de dégradations chroniques qui coutent cher à l’Etat et à la Sécurité Sociale, et on ne produit rien...

      Dans une 1ere phase l’opinion publique est déjà mis en condition chaque année par des scoop dans les médias disant que , je cite :
      " les personnes âgées prennent trop de médicaments... "
      ensuite petit à petit et parallèlement on va supprimer des soins et des médicaments aux personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques,
      "soit disant pour leur bien" , précipitant ainsi leur mort dite "naturelle"....
      Dans une 2eme phase les politiciens conditionneront l’opinion publique pour qu’elle accepte que passé un certain age on ne s’acharne plus à soigner les gens malades , voir il sera devenu habituel de supprimer des traitements médicamenteux utiles, afin de précipiter les choses , à savoir une dégradation rapide jusqu’à la mort.

      Ensuite ce genre de raisonnement se fera pour toute personne atteinte de maladie chronique : cardiaques, diabétiques , insuffisants rénaux, asthmatiques ect ...

      Déjà l’Euthanasie a lieu systématiquement actuellement durant la grossesse pour les foetus testés porteur du gène de la trisomie 21 ,
      demain ce sera banal pour d’autres gènes, voir peut être simplement pour un doigt tordu...

      Se met en place tout doucement dans notre belle société soit disant démocratique , un EUGENISME D’ÉTAT PLANIFIE par nos décideurs politiciens, qui ne va pas s’arretter ...
      Le pire c’est que la plupart des citoyens n’en n’ont pas conscience , car celà se met en place insidieusement mais surement.
      Si demain une loi légalisant l’Euthanasie médicale est passée , vous pourrez craindre le pire , car sachez que nos politiciens unqiuement obnubilés par la rentabilité et le profit , et par l’intérêt de petite leur caste oligarchique, ne se gêneront pas pour mettre en place le pire HOLOCAUSTE auquel vous n’avez jamais pensé,
      et ceci entre guillemets "Légalement" , par la loi , et avec la complicité du corps médical lui même.
      ( pour ceux qui en doutent , rappelez vous bien que dans le parti Nazi d’Hitler , 80% des cadres du parti NSDAP étaient des médecins ...)
      Et hélas,celà aura pour effet de résoudre comme par hasard les déficits tant décriés des retraites et de la sécu, qui elle même finira ns doute par disparaitre...
      L’avenir est très inquiétant

      13.07 à 02h09 - Répondre - Alerter
  • Tout a une fin.
    Tout est programmé pour finir.
    Un début a toujours une fin, une fin a toujours un début (sauf l’Univers diront certains...ni fin ni début...).

    La vie a une fin, mais faut-il lui donner soi-même notre fin ? Je ne le crois pas du tout.
    Ce n’est pas respecter la vie que de faire cette chose. Il faut profiter de notre vie sans profiter de celle des autres...

    De toute manière, rien ne peut empêcher la mort. Laissons-la arriver discrètement et travaillons tous pour la faim de vie !

    Je m’arrête là car c’est un débat sans fin. ;-)

    15.12 à 00h13 - Répondre - Alerter
  • Je viens de lire la version papier de l’article. Je partage globalement le propos, avec son ironie ! Ne pas l’oublier l’ironie...
    Je suis une bonne vivante, j’adore la vie et je veux être maître de mon existence. Et subir la vie, parce que trop vieille pour être libre ne me tente pas. Etre une charge pour ma famille, la société en général ne m’excite pas vraiment.
    Quand je discute de ce genre de choses avec mon mari par exemple, il m’explique que l’attachement à la vie est tel que je vais vivre longtemps... vieille, dépendante, dans une maison de retraite glauque, mais que finalement, ce sera toujours mieux que rien. hum, hum, pas très gai tout ça.
    La question reste entière et pertinente : pour vivre heureux, vivons moins vieux ?

    http://rebekbek.typepad.com

    5.12 à 21h54 - Répondre - Alerter
  • Que tous ceux qui se sont prononcés favorablement sur ce texte, inscrivent à la suite de ce message, la date de mort qu’ils se sont choisit et le téléphone d’une personne à joindre le lendemain du jour J, pour que l’on vérifie la cohérence de leurs positions politiques avec leurs actes écologiques.

    J’attends ...

    Cordialement.
    Sabjau

    28.11 à 18h20 - Répondre - Alerter
    • Frédéric Chomé : rien compris du tout !

      Je pense que vous êtes totalement à côté de la plaque : on parle ici d’une approche volontaire que vous ne semblez pas prêt à suivre.

      Je respecte votre choix mais ne venez pas faire le petit caporal avec publication des listes d’engagements : ce n’est pas la philosophie de la proposition qui vise à vous permettre de vivre mieux votre vie en n’ayant plus peur de la mort

      30.11 à 05h45 - Répondre - Alerter
  • Oodini : bravo !

    Je découvre cet article un peu tard, mais je me félicité d’y trouver formulés des idées que je rumine depuis quelques temps.

    Tout d’abord, je m’étonne que le plupart des détracteurs de cet article se focalisent sur la question économique, alors qu’il me semble que c’est plus l’argument écologique qui est mis en avant. Cela montre bien que malheureusement, la plupart des écolos" sont de gauche avant d’être écolos.

    Vivre plus longtemps que de raison, cela induit de nombreux rejets polluants (médicaments, déchets médicaux), et les corps devenant de plus en plus bioniques (multiples prothèses) sont de moins en moins biodégradables.

    Comme suggéré dans quelques commentaires, je préférerais de loin que la recherche se concentre sur les maladies génétiques, les maladies rares, et les cancers précoces, plutôt que sur la prolongation de la vie. Car les vieux ont déjà largement vécu plus d’un demi-siècle, et vécu leur vie, contrairement à certains qui ont passé une grande partie de leur vie diminués physiquement.

    Quant à moi, je privilégie toujours la qualité à la quantité. Je préfère vivre moins et mieux.

    Selon Alicia : "il me semble néanmoins bien présomptueux de notre part de songer à contrôler notre vie et notre mort". or, cela fait déjà très longtemps que nous contrôlons le moment de notre mort en la repoussant par des moyens médicaux. Mais étrangement, cela ne semble pas poser de problèmes philosophiques !

    Enfin, précipiter la vie et arrêter la prolongation de la vie sont deux choses bien différentes. Pour ma part, je serais assez partisan de la seconde solution.

    Je trouve très regrettable que beaucoup ait réagi sur cet article en fonction d’un point de vue dogmatique.

    19.11 à 23h30 - Répondre - Alerter
  • C’est bien ce que je disais ... C’est de la paresse politique avant d’être du cynisme ou de la bêtise.
    Comme TU n’as pas la solution politique, TU préconises une solution personnelle comme solution collective.
    Et c’est là que tu te plantes complètement ... si tu veux te suicider, tu peux le faire n’importe quand sans rien justifier à personne, et surtout ... sans en faire ... UNE SOLUTION POLITIQUE !
    Parce que c’est bien ça faire de la politique, c’est trouver des solution collectives à des problèmes collectifs.
    Et là ... tu es en train de faire comme tous les babas qui sont politiquement paresseux ... ta solution potentielle, sans plus y réfléchir que ça ... ce serait bien de l’étendre à la population.

    Si tu veux avancer sur la problématique écologique, va lire par exemple le bouquin d’Aurélien Bernier sur les bons à polluer "Climat otage de la finance" et bosse ...
    Au lieu de te réfugier derrière des solutions de fachos, parce que simplistes !

    La question n’est pas de vivre plus longtemps ou pas (vis à vis de quoi ?) La question est de qui a droit à la vie ???

    Depuis l’abolition de l’esclavage et de la peine de mort, tout le monde me semblait-il !
    Ta proposition, c’est de la régression historique, politique, sociale, humaniste ... en un mot : une connerie !

    Buena vista social club !

    28.10 à 17h44 - Répondre - Alerter
  • Frédéric Chomé : Une réponse de sociologue !

    C’est sérieux et ca ne va pas dans le même sens - même si sa réponse donne à réfléchir et assène quelques éléments intéressants.

    Lisez c’est sur Terra Eco of course !

    L’écologisme n’est pas toujours un humanisme

    27.10 à 23h48 - Répondre - Alerter
  • Loupcervier : T’AS UN GROS SOUCI !

    J’en avais déjà entendu des « belles » comme : nous sommes trop nombreux sur terre il faudrait en stériliser quelques-un(e)s, mais si je m’attendais à celle-là ! ? PROGRAMMER SA PROPRE MORT PAR SOUCIS... D’ECOLOGIE ? DE RENTABILITE ?
    Elle est bien bonne !

    Dis-donc, mon gars, sans rire... tu as quel âge ? Tu l’as prévu pour quand ta fin de vie ? Et pourquoi ce serait les vieux qui devraient se "sacrifier" ? Pour laisser la place à des jeunes dans ton genre ? Et quand les vieux de 80 ans auront disparus, à quelle tranche d’âge proposeras-tu d’appliquer cette idée "géniale" ? Aux 70 ans, aux 60 ans puis aux 50 etc...

    Tu n’as pas trop réfléchi... me semble-t-il ! Un jour, toi aussi, tu seras le vieux de quelqu’un, de tes enfants, si tu en as... et d’ici-là peut-être que les députés/sénateurs et autres amoureux du pouvoir auront concocté, une de ces gentille petite loi qui obligera à mettre tout ça par écrit ce qui leur permettra de nous faire exécuter si nous refusons de remplir notre contrat avec nous-mêmes !

    J’aimerais être une mouche pour voir la tête que tu feras quand ils viendront te chercher !

    Mais si tu préfères réfléchir un peu, je te donne l’adresse d’un psy, j’ai un carnet d’adresses bien rempli !

    27.10 à 11h40 - Répondre - Alerter
  • Vos réactions m’ont toutes interpellé à des sens divers.

    Je suis bien évidemment pour le développpement d’une société de la sobriété, qui évite de se goinfrer à tous les niveaux, qui ne vit pas uniquement pour consommer, une société qui recrée du lien entre individus, entre entreprises et individus, une société qui ne laisse pas 30% des siens au bord de la route pour soutenir les 5% les plus nantis.

    Cette société nous la voulons (presque) tous mais aucun de nous ne la mettra en oeuvre seul.

    Je ne pense pas que la politique sera capable de mettre cette société en oeuvre car son fonctionnement intrinsèque s’oppose aux modèles économiques sur lesquels le budget de l’Etat est basé aujourd’hui : nous ne pouvons pas compter à 100% sur la politique.
    Dès lors, c’est au citoyen, à le rue et aux mouvements populaires que revient la lourde tâche d’engager cette transition par tous les moyens disponibles.

    C’est à chacun d’entre nous de faire le bilan de notre vie jusqu’à présent et de tenter de réorienter nos modes de vie vers plus d’équité, de soutenabilité, de fraternité et moins de pressions environnementales.

    Je continuerai à publier sur ce blog des idées anticonformistes, originales ou même parfois connues pour aider chacun d’entre vous à tenter d’évoluer vers un monde meilleur.

    Mais n’oubliez jamais que les grandes actions ne sont pas celles que la communauté écologiste et environnementale vous a seriné depuis 15 ans. Le plus dur c’est d’accepter d’aller au-delà de la simple verdurisation de nos modes de vie actuels.

    Si on reproche aux entreprises de faire du greenwashing, pourquoi ne pas commencer par balayer devant notre porte ?

    Au plaisir de continuer d’échanger avec vous sur le sujet

    FredO

    23.10 à 10h51 - Répondre - Alerter
  • MON810 : Réponses ?

    Alors, le petit jeune qui a tout juste la quarantaine, on ne répond plus ? On ne sait plus quoi dire ?

    22.10 à 23h32 - Répondre - Alerter
  • Stitch : No moderation

    Il est immonde ce mec ! Mais ça me fait pisser de rire ...

    19.10 à 23h35 - Répondre - Alerter
  • Il se passe quoi si l’on meurt plus tot ?

    19.10 à 20h59 - Répondre - Alerter
  • Et les chômeurs qui "coûtent cher" ... On fait comment ?
    Et les handicapés qui "coûtent cher" ... On fait comment ?
    Et l’éducation qui "coûte cher" ... On fait comment ?

    On commence par qui ? Les vieux ? les chômeurs ? les enfants ?

    Ce texte ne prouve qu’une seule chose : ni le courage, ni l’innovation, ni je ne sas pas quoi. La seule chose qu’il prouve, c’est la paresse politique de son auteur !

    Nos services publics étaient là pour ça : prendre en compte TOUTE la population quelque soit son âge, ses difficultés, ses moyens, ses origines ...
    Cette proposition est plus libérale que celles de l’OMC et des autres empêcheurs de vivre.

    En attendant ... je vous propose ce poème de Jean-Pierre Siméon, parce que la vieillesse est une richesse :

    DU JEUNISME

    (Contredit)

    à D. B.

    Mais qu’est-ce donc que c’est

    cette volonté de jeunesse obnubilée

    cette obsession obnubilation

    qui fait tout un chacun niais

    à jouer le jeu du jeune

    jusque quand la peau lui tombe

    qu’est-ce que donc ce monde qu’on veut

    qu’on veut vouloir forcenément

    fraîche souplesse de peau

    allure allante et ventre plat

    corps et âmes figés dans leur verdeur native

    sans plus vieillir du poil ou de la fesse

    sans plus grandir d’une fatigue ou d’une défaite

    qu’est-ce que ce peuple d’hommes et de femmes

    qui se croient forts

    de paraître demeurer ce qu’ils ne sont plus

    qui se mentent à eux-mêmes

    et sur ce mensonge fondent l’ordre des valeurs

    seule la jeunesse est grande

    tout le reste est faiblesse

    surtout ne pas vieillir

    surtout surtout ne pas sembler vieillir

    surtout surtout surtout

    ne pas faire vieux

    se peindre la peau du lait des aurores

    se garder l’âme lisse et légère

    comme un oeuf frais pondu

    le pli la ride et l’épaisseur du temps ?

    horreur ça mon dieu et détresse infinie

    huitième cercle de l’enfer

    ah bien ah oui tenez

    vivre vieillit

    ce serait donc vivre l’insupportable

    qu’être soit changer et devenir

    l’inadmissible

    faudrait arrêter le temps

    se répéter jeune jusqu’à la mort

    boire jusqu’à la lie la coupe de la jeunesse

    être jeune pour être beau

    penser jeune pour penser juste

    parler jeune pour parler vif

    vaut mieux donc hein

    être un jeune acteur

    qu’un vieux comédien

    un jeune amant

    qu’un amant vieillissant

    un jeune entrepreneur

    qu’un vieil artisan

    une jeune beauté

    qu’une déjà vieille déjà

    vaudrait mieux bref hein

    être jeune que vieux vieilli et vieillissant

    ah bien si vous voulez moi non

    faut aimer la jeunesse certes

    quand la jeunesse est jeune

    souple à l’insolence

    habile à l’étonnement

    agile à la révolte

    rapide à aimer

    avide de grandir

    heureuse de vieillir

    mais gare ce sont vertus

    qu’on trouve aussi sous de vieilles peaux

    tandis que l’on sait de jeunes âmes

    sèches et rances comme

    du croûton jauni

    c’est que la jeunesse est bonne surtout

    quand elle est jeunesse préservée

    dans la vieillesse conquise

    ah oui pour moi j’aime qu’on vieillisse

    j’aime la beauté demeurée autre

    dans les rides et sous le cheveu

    blanchi par de très longs rêves

    j’aime ces très vieilles

    qui rient de l’œil

    en soupirant et maugréant

    j’aime le pied fragile

    qui comprend mieux le sens du chemin

    quand il souffre

    dans la pierre du chemin

    j’aime l’épaule courbe

    qui insiste sous le vent

    parce qu’elle a franchi les vents déjà

    j’aime la mémoire profonde

    qui fait la pensée vraiment neuve

    d’avoir été tirée du fond

    j’aime ces mains de vieillards qui tremblent

    devant le poids des choses

    et le sac à provisions des certitudes

    j’aime ces femmes vieilles

    posées au bord du temps

    dont les amours perdues

    peuplent le silence

    d’une étrange et terrible douceur

    et j’aime leur colère

    muette et tendre

    devant la sotte vanité de la jeunesse

    j’aime la grande patience

    de ceux-là très proches d’être morts

    qui savent habiter une heure

    comme on habite une vie

    j’aime ces regards usés

    de tant d’ennuis de couleurs et de nuits

    qu’ils ne sont plus des armes

    qu’ils ne sauraient plus blesser

    ne sont plus qu’une lueur lointaine

    et fidèle

    j’aime ces silhouettes qui hésitent

    au bord d’un trottoir et

    s’effacent en souriant légères

    pour ne rien effaroucher

    pour donner place en chuchotant

    à la vie violente

    j’aime la vieillesse

    qui comprend et se tait

    parce qu’elle sait ce que coûte un désir

    j’aime aussi la vieillesse oui

    quand elle radote

    car cela nous enseigne

    - c’est grande vérité humaine -

    qu’une vie se joue entre le souvenir et l’oubli

    voilà le monde supposons qu’il faudrait

    où le jeune tiendrait la main du vieux

    pour sentir battre dans sa paume

    un temps commun son même sang sa terreur

    l’unanime pulsation de ce qui vit

    vieillesse serait l’âge désirable

    du regret sans dépit

    du refus sans caprice

    du désir sans sa fable

    on comprendrait alors

    le prestige d’une caresse

    dans la chair rêche abrasée

    et ce que vaut un baiser édenté

    sur l’air frais du matin

    devenez vieux dirait-on

    car vieillesse est la seule maison

    sans propriétaire

    au lieu que la jeunesse

    possède tout sans tenir

    rajeunir serait un geste obscène

    et la douleur des os

    une nécessité comme la pluie

    crétin non ? qui hait le ciel

    parce qu’il pleut

    qui se teint les cheveux

    fait se tordre les morts de rire

    et s’aviser faudrait que c’est

    fièrement mépriser la jeunesse

    que la jalouser

    la célébrer la bénir

    pour la rectitude de sa fesse

    et la droiture de son sein

    or merde donc mes amis

    à ce jeunisme veule

    qui fait idole

    des chairs body-musclées

    des abdomens dominés

    des peaux à la pomme fraîche

    et du feeling branché

    des renardeaux tendance

    si comme disait Tsvetaïeva Marina

    être moderne c’est aller

    contre les neuf dixièmes de son temps

    soyons modernes de la belle façon

    soyons vieuxistes aussi bien

    réhabilitons la lenteur

    le pas feutré

    le contrepoids de la mémoire

    la beauté travaillée par l’âge

    la pensée longue et dense

    palimpseste des jours vécus

    des livres lus et des pas tentés

    efforçons-nous au retard

    qui vieillit la pensée

    d’une ou deux prudences

    nous nous voudrons bon sang

    hommes et femmes métissés

    de jeune et de vieux

    joyeux et graves

    insolents et perplexes

    vifs d’idées et de désirs

    mais lents un peu à saisir

    sages non en rien

    gourmands de faire et de refaire

    gourmands du risque et du neuf

    mais non sans avoir fait

    mûrir la faim

    pour éprouver sa raison

    que la jeunesse oui

    botte le cul du monde mais

    que la vieillesse guide son pied

    c’est question d’équilibre

    il n’y a des mers

    que s’il y a des terres

    et de vrais jeunes

    si de vrais vieux

    « Sermons Joyeux »
    De la lente corruption des âmes dans la nuit tombante.
    Jean-Pierre Siméon
    Edition « Les solitaires intempestifs ».

    18.10 à 16h48 - Répondre - Alerter
  • miiu : pour !

    Je dois avouer que j’ai toujours souhaité mourir assez jeune, oui qui a envie de devenir vieux de ne plus être capable de se gérer seul, de se retrouver avec des couches, de ne plus être capable de faire ses courses et de ne pas avoir les moyens de se payer une maison de retraite ? Nous sommes beaucoup seul dans la vie sans enfants et parfois on préférerai partir tôt tant que nous sommes en pleine force de l’ age de nous retrouver dans un silence et une peine sans fin empreinte de solitude et de pauvreté ou au final un jour on nous retrouvera deux mois plus tard mort seul sur la moquette car personne n’ aura été la pour s’inquiéter ?
    cela serait encore une chance dans un sens de ne pas mourir sous assistance respiratoire dans un hopital branché a des machines car en france on ne tue pas les gens malades qui vont de toute façon mourir... Il faut etre réaliste enfin !!! Je comprends que cet article choque mais honnêtement vous ne pensez pas quil faut arreter de vouloir vieillir de plus en plus tard ? Les vieux vivent de plus en plus mal souvent car malade et de plus en plus pauvre, qui pourra se ravir d’etre agé et d’avoir une retraite suffisante pour bien vivre ou encore profiter de son 3em age ? Qui pourra se faire plaisir et payer les 2000€ de la maison de retraite a peu pres correcte qui ne vous laissera pas passer la journée dans votre couche pleine de merde ?
    Je suis pour !!!! Chacun a la libreté de faire ce quil souhaite avec sa vie mais si cette possibilité etait de mise je la prendrais sans hésiter un instant. J’ai vus trop de proche malade vieux demander de mourir et attendre que la mort vienne. Quelle est la dignité dans tout cela ? Il n’y en a pas et s offrir la mort que l’on souhaite est le plus beau des cadeaux que la vie puisse faire.

    Un peu de realisme les amis le monde ne va pas changer, vivre jeune est difficile, adulte est un vrai défi et vieux est un vrai supplice.

    18.10 à 12h29 - Répondre - Alerter
    • MON810 : Dépression

      Vous devriez consulter un psy, mon vieux, vous avez l’air de tenir une sacrée dépression nerveuse.

      18.10 à 15h04 - Répondre - Alerter
    • Frédéric Chomé : Le vrai sens de ce post

      Merci Milu d’avoir compris le vrais sens de ce post au delà de la petite provocations sur les retraites. J’apprécie votre réaction !

      23.10 à 10h53 - Répondre - Alerter
  • digrain : prime à la casse

    Il faudrait instaurer un système de prime inscitative payé par l’état aux éritiers, du genre prime à la casse.
    Changeons (enfin) d’écolonazisme !

    18.10 à 12h26 - Répondre - Alerter
    • cher digrain,

      j’ai souri à la lecture de votre post car effectivement c’est ce qu’il risque de ce passer dans un futur indéterminé où, la classe dirigeante se rendant compte qu’il est trop trd pour infléchir nos émissions de GES et les problèmes étant bel et bien devant nous, pourrait alors s’engager dans un tel schéma que je réprouve totalement.

      vous êtes visionnaire avec votre proposition mais je crains que cette vision puisse devenir réalité d’ici à quelques décennies si le cours global de nos pressions sur la nature n’aura pas changé....

      Triste, inimaginable (est-ce que ca ferait ne fut-ce qu’un suje tpour une utopie nouvelles ? - je me le demande) mais probable.

      Frissons en perspective !

      23.10 à 10h57 - Répondre - Alerter
  • akenenke : ACTA EST FABULA

    L’idée même de ce genre de sujet relève d’un vide sidéral avéré. Il n’y a pas d’espérance dans cette diatribe ubuesque et ridicule. J’attire l’attention du rédacteur sur le fait que l’on ne dispose pas en vérité , ni de sa naissance ni de sa fin. L’utilité engendrée par l’une ou l’autre ne relève heureusement pas de l’espèce humaine, ni d’une église, ni d’un dogme quel qu’il soit. Le bénéfice à retirer d’une mort précoce ou non, choisie ou non , imposée ou non ni ne sublime ni ne se justifie dans une vision collective, individuelle, utilitaire, solidaire ou autres. La pauvreté primaire et intellectuelle de ce genre de démarche ne permet pas de réfléchir sur le devenir de l’espèce, mais plutôt d’entrevoir l’immense labeur qu’il reste à accomplir à l’auteur, qui en est encore aux balbutiements de son humanité.

    17.10 à 19h22 - Répondre - Alerter
    • digrain : humanite ?

      en même temps je ne pense pas qu’un singe puisse penser à des choses pareilles. Nous sommes plutot dans un excêt d’humanité.

      18.10 à 12h30 - Répondre - Alerter
  • Je fais partie de l’association ADMD (pour le droit à mourir dans la dignité) et je pense que nous répndons totalement à ces problèmes : pas d’acharnement, aider les gens qui le demandent à quitter ce monde pour laisser la place aux autres et ne pas prolonger une vie qui de toute façon doit se terminer : pourquoi ne pas aider les gens atteints de la maladie d’Alzheimer à partir ? Pourquoi prolonger inutilement des malades alors qu’ils ont demandé à ce qu’on les aide à quitter cette vie...une partie des coûts seraient bien diminués !

    15.10 à 22h09 - Répondre - Alerter
    • Frédéric Chomé : VIVE L’ADMD !!

      J’encourage tous les lecteurs de ce blog à se rapprocher de l’ADMD et à diffuser leur travaux et idées.
      il faut absolument que chaque être vivant ait le droit de disposer pleinement de sa fin de vie et vous y répondez totalement : vive votre boulot !

      23.10 à 11h04 - Répondre - Alerter
  • Ben voyons ! Dans quarante ans j’en aurai cent-deux. Peu de chance, malgré l’augmentation de l’espérance de vie qui est une très bonne chose pour l’humanité, que je sache si vous avez tenu parole.

    A mon avis vous n’aurez plus tout à fait le même point de vue quand vous arriverez au terme de ce délai de quarante ans. Illusion de jeunesse. Mais quand on a des illusions il vaut mieux les garder pour soi que de les semer à tous vents.

    15.10 à 20h28 - Répondre - Alerter
  • Le scandale n’est pas le côté provocateur de cet article
    c’est que, jamasi, il ne soit question d’une répartition plus juste, plus équitable
    (demandez si vous ne connaissez pas le sens de ces mots....)
    — que l’on cesse d’enrichir toujours plus ceux qui possèdent déjà presque toute la planète
    - que l’on réaffecte aux salaires (et donc aux retraites) les profits des améliorations de productivité au lieu de les distribuer aux actionnaires

    que Terra Eco sorte un peu (même totalement) de la pensée rétrograde du P.S.
    Jean

    15.10 à 17h19 - Répondre - Alerter
    • Cher Jeangoute,

      Qui a dit que je ne prône pas plus d’équité et une répartition plus juste ? OUi, c’est bien entendu nécessaire et non suffisant mais cela n’est déjà plus le cas dans la société actuelle : ce post y répond en partie mais d’autres qui viendront seront encore plus explicite à ce sujet.

      Quand à la référence politique du PS ) je l’ignore car je considère qu’il n’y a pas lieu d’affecter des idées neutres à des partis politiques.

      COntent de voir que sur le fond nous partageons un point de vue commun ;-)

      23.10 à 11h07 - Répondre - Alerter
  • Malgré le côté franchement provocateur de l’article, Je suis contente de voir que l’option "une bonne guerre" n’a pas été retenue !

    15.10 à 14h12 - Répondre - Alerter
  • Blandina : Incroyable...

    J’arrive à peine à croire ce que je lis... à moins que cet article ne soit qu’une simple provocation ?
    Je me pose la question suivante : à partir de quel âge serait-on en droit de choisir la date de sa mort ? 40 ? 50 ? 60 ? Et quand peut-on considérer que l’on est trop vieux et que l’on constitue ’un poids’ pour la société ? A 40 ans ??? A 70 ans ?
    Il ne faut quand même pas exagérer... liberté de penser, certes, mais pas au prix de vies humaines, par pitié...

    15.10 à 13h58 - Répondre - Alerter
    • Frédéric Chomé : A vous de choisir

      je n’ai pas dû être assez explicite : VOUS êtes seul arbitre dans le choix de la date de votre départ... commencez à y réfléchir, voyez si l’idée vous semble crédibles et estimez une date de départ qui vous semble conforme à vos attentes personnelles.

      Je n’ai ni la prétention ni l’ambition de faire de cette idée une régulation imposée par le dessus !

      23.10 à 11h09 - Répondre - Alerter
  • Merci pour tous vos commentaires qui montrent effectivement que le sujet de la fin de vie programmée, voulue et assumée n’est pas prêt de faire l’humanité", même auprès d’une communauté de lecteurs d’une presse alternative comme celle de Terra ECO.

    Je rejoins l’ensemble des commentaires qui insistent pour y rechercher des inspiration philosophiques e tplus propches de l’éthique personnelle. Mon but n’est pas de faire de mes billets un lieu ou la France doit se déchirer en considérations personnelles mais plutôt une occasion pour échanger sur certains points de vue, plus ou moins en lien avec l’actualité.

    Certes, il y a plusieurs moyens théoriques de trouver des solutions aux problèmes de l’allongement naturel de la durée de vie et de ses conséquences économiques qui sont véritables et importantes.

    Mais mon propos vise plus à renvoyer des questionnements personnels sur les conséquences de nos modes de vie d’occidentaux nantis par rapport à la place que nous laissent les écosystèmes pour coexister à qques Milliards d’humain sur Terre. Cette place est dramatiquement plus étroite que celle que nous occupons actuellement.

    Faut il par conséquent vivre moins bien plus longtemps ; mieux moins longtemps ou s’en ficher et brûler la chandelle par les deux bouts.

    Ce n’est pas tout de dire qu’on est trop sur Terre - encore faut il pouvoir trouver des solutions adéquates. Je ne pense pas que nous verrons 500 millions d’européens évoluer collectivement dans la simplicité volontaire et la décroissance conviviale.

    Dès lors que proposez vous comme alternatives pour vivre heureux,, de manière équitable et dans un monda qui a lissé ses inégalités sociales et écologiques ?

    PS : Donner l’exemple ? Mais bien sûr que je vais donner l’exemple. en ce qui me concerne ce sera avant mes 80 ans. Soit dans 40 ans environ.
    Mais je peux vous assurer que je ne partirai pas seul : Je suis curieux de compter le moment venu ceux qui pourraient monter dans le train....

    15.10 à 12h17 - Répondre - Alerter
    • Monsieur Chomé, il semble que vous ayez l’illusion de penser que les Hommes auraient un savoir mourir meilleur que leur savoir vivre...

      18.10 à 08h47 - Répondre - Alerter
    • Tassin : Solution

      "Ce n’est pas tout de dire qu’on est trop sur Terre - encore faut il pouvoir trouver des solutions adéquates. Je ne pense pas que nous verrons 500 millions d’européens évoluer collectivement dans la simplicité volontaire et la décroissance conviviale. Dès lors que proposez vous comme alternatives pour vivre heureux,, de manière équitable et dans un monda qui a lissé ses inégalités sociales et écologiques ? "

      Mais la politique mon cher, la politique est la seule manière de parvenir à régler les problèmes écologiques ! Et ce évidement dans la démocratie et la paix.
      Maintenant tant que certains souhaiteront plutôt sacrifier les enfants ou les vieux pour continuer à rouler en bagnole sous prétexte qu’on est trop nombreux alors qu’en fait on consomme trop, les choses ne sont pas prêtes de changer !

      20.10 à 11h37 - Répondre - Alerter
  • Qu’est-ce l’auteur attend pour donner l’exemple ? Le plus vite sera le mieux.

    15.10 à 11h10 - Répondre - Alerter
  • C’est sur que pour résoudre tous les problèmes sociaux, la façon la plus radicale c’est d’éradiquer le peuple ...
    PORTNAWACK !
    Mais vous avez été devancé par un éminent économiste de la banque mondiale, ancien conseiller d’Obama, sur cette question. Lui préconise de commencer par les enfants d’Afrique. Tant qu’à faire ... autant pousser le raisonnement jusqu’au bout !

    Je ne vous salue pas !

    Sabine

    Extrait de l’article « Mieux vaut être pollué … » (1).

    « …la Banque Mondiale ne devrait elle pas encourager une migration plus importante des industries polluantes vers les Pays les Moins Avancés ?

    Trois raisons me viennent à l’esprit :

    - Le calcul du coût d’une pollution dangereuse pour la santé dépend des profits absorbés par l’accroissement de la morbidité et la mortalité.
    De ce point de vue, une certaine dose de pollution devrait exister dans les pays où ce coût est le plus faible, autrement dit, là où les salaires sont les plus bas, je pense que la logique économique qui veut que des masses de déchets toxiques soient déversés là où les salaires sont les plus faibles est imparable. Nous devrions nous rendre à cette évidence.

    - Les coûts de la pollution ont de fortes chances de ne pas être linéaires, dans la mesure où les augmentations initiales de la pollution ont probablement un coût très faible.
    J’ai toujours pensé que les pays sous peuplés d’Afrique étaient largement sous -pollués ; La qualité de l’air y est probablement d’un niveau inutilement bas par rapport à Los Angeles ou Mexico. Seuls des facteurs déplorables – une grande partie de la pollution provient d’industries non exportables (transports, production d’électricité), le coût du transport unitaire des déchets solides est trop élevé – empêchent de commercialiser la pollution de l’air et les déchets en vue d’améliorer le bien être dans le monde.

    - L’exigence d’un environnement propre pour des raisons d’esthétique et de santé dépend du niveau de vie. On se préoccupera évidemment beaucoup plus d’un facteur qui augmente de manière infinitésimale les risques de cancer de la prostate dans un pays où les gens vivent assez longtemps pour avoir cette maladie, que dans un autre où 200 enfants sur 1000 meurent avant l’âge de cinq ans.
    De même la plupart des craintes concernant les rejets industriels dans l’atmosphère portent sur des particules réduisant la visibilité. Ces rejets n’ont probablement que très peu d’effets sur la santé. De toute évidence, l’exportation de produits créant des soucis sur le plan esthétique pourrait aller dans le sens d’une amélioration du bien être. Alors que la production est mobile, la consommation de bon air, elle, n’est pas transférable.

    Le problème avec les arguments contre toutes ces propositions visant à polluer davantage les PMA (le droit intrinsèque à certains biens, les raisons morales, les préoccupations sociales, l’absence de marchés adéquats, etc. …), c’est qu’ils pourraient être renversés et exploités plus ou moins efficacement contre toute proposition de libéralisation venant de la Banque Mondiale. »

    (1)Lawrence Summers, économiste distingué de la Banque Mondiale, actuel conseiller de … Obama :o))
    The Economist (Londres) du 08.02.1992

    15.10 à 10h51 - Répondre - Alerter
  • La question du libre choix de ne plus vivre est importante et se doit d’être évoquée clairement. Mais elle n’a rien à voir avec le financement des retraites et il y a d’autres solutions que les trois proposées dans l’article (même si l’ouverture de notre pays à l’immigration n’est pas une mauvaise chose en soi). La richesse produite aujourd’hui est supérieure à celle qui était produite il y a un demi-siècle, la productivité est plus grande. Cela compense largement la baisse du nombre d’actifs et l’allongement de la durée de vie. Mais ces gains de richesse et de productivité bénéficient aux dividendes des actionnaires et non à ceux qui en sont les acteurs, les travailleurs et employés. Si l’on a recours aux fonds de pension pour financer les retraites, ce sera pire car leurs gérants veulent des taux de rentabilité toujours plus forts et c’est encore moins qui ira vers le travail et l’investissement . Limitons la part des bénéfices qui va aux actionnaires et augmentons la part qui va aux salaires (qui cotisent pour la retraite) et au financement des caisses de retraites, et le problème sera résolu pour l’essentiel.

    15.10 à 10h28 - Répondre - Alerter
    • Tout à fait d’accord avec les commentaires de Jirpam, Sylk28, Merlin et Décrois.
      Le sujet n’est pourtant pas tabou pour moi (j’avais aimé le film "Harold et Maude" où Maude programme sa mort pour son 80e anniversaire) mais cela ne peut être qu’un choix très personnel, et je vois autour de moi des personnes de 85 ou 88 ans en bonne forme physique et mentale et qui coûtent moins cher à l’assurance maladie que des gens de 40 ans avec des cancers (souvent dûs au stress, professionnel ou privé).

      La solution qui est souvent oubliée est tout simplement d’améliorer le rapport entre les actifs qui cotisent et toutes les personnes qui se retrouvent malheureusement au chomage ou au RMI ou RSA et qui ne peuvent donc pas contribuer aux cotisations sociales. Et cela représente entre 25 et 30% de la population en âge de travailler !

      Une petite proportion apprécie certes la situation, mais je pense que la grande majorité des gens touchés par le chomâge préfèreraient certainement travailler et donc cotiser.

      Si environ 5% de plus de la population en France travaillait et donc cotiserait, les caisses de retraites n’afficheraient pas un tel déficit.

      Alors cessons de dire qu’il faudrait "importer" de la main d’oeuvre jeune. Cela ne pourrait résoudre notre problème de chômage et les gens ne sont pas des marchandises !

      Il serait préférable de créer des emplois pour tous ceux qui aimeraient travailler et qui sont déjà en France. Cela améliorerait globalement le confort et l’état de santé physique et le moral des Français !

      18.10 à 13h25 - Répondre - Alerter
  • missgu : Au moins

    Au moins, cet article et surtout les commentaires ont le mérite de nous faire penser... au pire...
    Sur ce, bonne journée... sous la pluie...

    15.10 à 10h23 - Répondre - Alerter
  • Cellequineveutpasvivre120ans : Sur la même longueur d’ondes

    Ah ! Enfin, dieu merci, qql un qui pense que mourir "jeune" n’apporte que des bénéfices à soi, à son entourage et surtout à la société !
    A chaque fois que je sors ça, on me regarde avec des yeux de merlan frit ! Faut s’ouvrir l’esprit, bon sang ! :)

    Et dire que la communauté scientifique spécialiste de la chose et la mode sociale actuelle veuillent nous faire vivre jusqu’à minima 120 ans !
    Faut être fou pour vouloir vivre jusque là !

    15.10 à 10h02 - Répondre - Alerter
  • Loloécolo : hum...

    Ma grand-mère a vu sa santé se détériorer lentement, progressivement, comme beaucoup de personnes agées : elle a du arrêter de conduire, de se promener, acheter un déambulateur, aller en maison de retraite, sûrement faire pipi dans sa culotte, j’en passe et des meilleures. Donc peut-être que parfois elle aurait aimé pouvoir contrôler l’heure de sa mort.
    Mais malgré cette lente dégradation, elle a toujours gardé "toute sa tête", et elle a pu voir ses enfants devenir grands-parents à leur tour, ses petits-enfants réaliser des projets qu’elle n’aurait jamais imaginés dans sa jeunesse. Elle rallait beaucoup, mais je crois qu’elle était vraiment fière de voir tous les jours ce qu’elle avait accompli. Donc finalement, non, je ne crois pas qu’elle aurait voulu mourir plus tôt.

    Et oui, pour ceux qui le désirent vraiment, ils peuvent se tirer une balle dans la tête. C’est ce qu’à fait le grand-père d’un proche. Personne ne sait pourquoi il a fait ça, personne ne comprend, tout le monde culpabilise.

    Le débat est ouvert, mais ça me paraît tout de même malsain.

    Loloécolo

    15.10 à 09h27 - Répondre - Alerter
  • Je suis perplexe...

    Ne peut-on argüer, comme le roi Pausole : "Ne nuis pas à ton voisin, hormis celà fait ce qu’il te plaît" ?

    Pourtant manipuler ce genre de concepts, même s’il s’agit de 2° degré, même si celà développe la réflexion et la créativité, me paraît fort dangereux, car pouvant être pris à la lettre par certains et conduire à des dérives regrettables...

    N’est-ce pas, d’une certaine façon, la démarche de ceux qui jugent que "mourir pour la patrie est le sort le plus beau..." et autres kamikazes prêts à se faire sauter "pour la cause !" ?

    N’est-ce pas la démarche de ces généraux de la guerre de 14 (entre autres...) qui n’hésitaient pas à sacrifier une compagnie "pour l’honneur" ?

    Ce type de discussion me paraît dans le vent de cette période de néo-nazisme grimpant insidieusement que nous vivons actuellement, comme l’ont vécu nos amis allemands dans les années 30 et c’est ça qui m’effraie...

    Car l’Histoire est, hélas, un éternel recommencement !

    15.10 à 05h07 - Répondre - Alerter
    • C’est vrai que ce genre de pratique rappelle l’eugénisme des nazis. En effet, les "inutiles" de la société étaient considérés comme des poids à éliminer. Ce qu’ils ont fait dans des camps pour handicapés, homosexuels et autres "anormaux" de l’époque.
      Pour moi, vivre longtemps n’est pas un problème car la population faisant moins d’enfants, un nouvel équilibre va apparaître. Moins d’enfants naissent, donc moins de personnes atteindront l’âge de la retraite. Le problème des retraites est passager et est dû au baby-boom d’après-guerre.

      15.10 à 16h57 - Répondre - Alerter
  • normal ! nous devons nous sacrifier pour ceux qui sont au service de notre chère patrie ! pour nous le peuple de la petite France d’en bas !

    quels sont les revenus des élus et hauts fonctionnaires, leurs avantages et leur petites retraites ? les revenus cumulés ?

    une goutte d’eau ? alors nous aimerions avoir qq molècules afinde partir en vacances, d’utiliser les voitures avec chauffeurs pour les handicapés et personnes agèes...

    qu’ils montrent l’exemple ces beaux parleurs millionnaires ou millardaires y compris ceux en courses pour l’élysée !
    que leurs traitements en tous genres soit alignés sur le commun du peuple français : salaire moyen 1200€ pour 35h de travail théorique et inversons 1600€ pour les femmes .... idem retraites ! courrage !

    13.10 à 10h07 - Répondre - Alerter
  • « Suicide is painless

    It brings on many changes

    And I can take or leave it if I please

    ...

    And you can do the same thing

    If you please »

    13.10 à 09h19 - Répondre - Alerter
  • J’ai bien compris qu’il s’agit d’éviter le 4eme age, celui ou l’on n’est plus un être vivant autonome dans ses fonctions vitales. Sans assistance technique et médicamenteuse et sans l’aide de personnes qui nous lavent et nous changent comme un bébé, nous mourrons. C’est ce que l’on nomme le 4eme age : le retour à l’enfance ; d’ailleurs les soignants et membres des familles s’adressent aux vieillards comme à des enfants ; ceux-ci n’existent plus en tant qu’adultes.

    De nos jours grace aux progrès de la médecine, nous passons par le stade de mort vivants, avant la mort physique de notre corps.
    Bravo pour votre article et le courage de votre rédaction de le publier. Même chez les lecteurs de Terra Eco, pourtant alternatifs et ouverts aux nouvelles idées et comportements, il y a des réticences à aborder des sujets tabous. On peut être pour ou contre une nouvelle idée, cependant à partir du moment où l’on ironise, c’est que l’on a du mal à en discuter.

    12.10 à 19h15 - Répondre - Alerter
    • Nataly : Contextuel

      Abordé le sujet de la fin de vie dans un contexte économique est mal placé à mon sens et non tabou !
      C’est certainement de la provocation et au final l’auteur suggère une alternative pour régler avant tout le problème des retraites (et de la polution)
      La provoc. fonctionne et soulève le débat. Y réagir ne veut pas dire que le sujet est tabou.
      Il est juste très dommage de l’associer à l’économie et non l’envisager sous un contexte médical, philosophique, spirituel, humain...que sais-je ..mais pas économique !
      Je trouve cela assez malsains...(mais ce n’est que mon avis !)
      Il semble normal d’esperer ne pas finir en "légume" et si un choix de fin de vie est possible alors il serait bon que chacun puisse en décider.
      On pourrait imaginer une carte donnant cette autorisation (comme pour les donneurs d’organes) qui permettrait au corps médical de "faire ce qu’il faut" si notre état devient végétatif et/ou en souffrance et qu’il ne nous est plus permis de décider.
      Ce n’est pas le sens de l’écrit et le débat existe parce que justement l’auteur aborde l’eutanasie dans un contexte économique.
      Il propose un RDV programmé avec la mort pour fin de validité !
      Je n’ai pas encore l’age (et j’en suis loin) mais je pense à toutes les personnes qui sont concernées par cette potentielle "date de peremption"
      Il est facile de penser à ce genre de choses quand on en est éloigné mais mon expérience professionnelle dans la santé m’a montré qu’arrivés au bout du quai,beaucoup prefereraient prendre le train suivant...

      13.10 à 14h54 - Répondre - Alerter
  • halala : J’ai compris

    Non l’auteur de cet article n’est pas un demeuré....
    Il a simplement du reprendre le texte d’une de ces pièces et nous annoncera demain que c’était une bonne blagouze..
    enfin, pitié faites que ce soit ça...

    Frédéric Chomé’s Experience
    co-créateur (un peu...)
    Théâtre Carbonique (Entertainment industry)
    LE théâtre Carbonique produit des spectacles innovants et décalés sur les enjeux environnementaux actuels.

    12.10 à 17h09 - Répondre - Alerter
  • J’ai du mal à y croire, cet article est une plaisanterie ou bien ?

    12.10 à 15h34 - Répondre - Alerter
  • il est toujours plus facile d’envisager la mort comme une cousine lointaine, un jours surement j’irai la voir.

    12.10 à 13h36 - Répondre - Alerter
  • C’est tout à fait intéressant et bénéfique que de se poser des questions tabou, d’en discuter, d’y réfléchir quitte à finalement les rejeter. Je n’ai pas de réponse à ce questionnement que pose l’article mais il me semble néanmoins bien présomptueux de notre part de songer à contrôler notre vie et notre mort. Preuve encore que nous cherchons à nous extirper des lois naturelles de ce monde. Quand je lis que nous pourrions programmer notre âge de mort à 70 ou 80 ans, je pense à tous ceux qui n’atteignent même pas 20 ans et qui ne peuvent que rire jaune d’un tel plan. Et je rejoins certains commentaires qui déplorent la fin de l’espérance dans un monde où tout serait sous contrôle. J’aime l’idée défendue par Edgar Morin : "croire en l’improbable". Pourrions-nous encore y croire dans un monde sous contrôle ?

    12.10 à 11h49 - Répondre - Alerter
    • dolecolo : 2nd degré

      en mathématiques, il y a des équations du 2nd degré. Sur internet, il y a aussi des articles au second degré (ce qui n’existe plus dans la presse courante).
      Bonne journée.

      12.10 à 13h11 - Répondre - Alerter
  • Il ne reste plus qu’à l’appliquer.
    J’ai 70 ans, je m’engage donc solannelement à mourir à 75 ans,
    esperance de vie moyenne, pour un homme.
    Il faudrait un formulaire d ’engagement ,distribué par le gouvernement et envoyé à tous les vieux de plus de 65 ans , non c’est 67 maintenant.
    ce formulaire qui serait un contrat, pourrait etre envoyé à d’autre
    improductifs , handicapes etc ...coutant trop cher à la société.
    Reste à régler le problème épineux de ceux qui ayant signés,
    refuserait cependant d’ honorer leur engagement à l’heure
    fatidique...

    12.10 à 11h43 - Répondre - Alerter
  • J’ai l’impression que nous vivons à une époque (et dans une société) où nous n’acceptons pas de ne pas contrôler, de ne pas savoir, de laisser la place au mystère, au hasard, ou une forme de pensée qui nous dépasse.

    Nous nous voulons démiurge alors que nous ne sommes que poussières d’étoiles.

    Vous proposez une solution (effectivement déjà évoquée il y a pas mal d’années) qui me semble technicienne, valable dans les colonnes d’un tableur. Le type de solution en totale adéquation avec notre monde financier, gouverné par les chiffres et la technique.

    Il me semble que le bonheur se trouve dans l’équilibre.

    Il est essentiel de se poser des questions, d’aller à la quête des réponses mais il me semble tout aussi essentiel de savoir accepter la vie dans ce qu’elle a de mystérieux, de magique : de rester par la même des enfants émerveillés.

    Et puis, même si l’on perce certains mystères, il nous reste in fine notre conscience et notre libre arbitre pour savoir si oui ou non il est nécessaire/cohérent/vital/intéressant... d’agir.

    Oui, vous pouvez décider de mourir maintenant.
    Vous pouvez également accepter d’accueillir votre mort au moment où elle se présentera.

    En guise de conclusion à ce commentaire, je vous propose de feuilleter un livre pour les enfants : "Et tu riras", l’histoire d’une petite fille qui voulait tout de suite devenir vieille.

    "Etre une vieille dame sur un banc avec plein de monde autour, ça se prépare, dès maintenant."

    12.10 à 11h43 - Répondre - Alerter
  • Pourquoi ne pas débattre de mettre fin à nos vies pour de bonnes raisons et non pas parce que notre système économique s’écroule !
    C’est terrible d’envisager de mettre fin à nos jours pour régler potentiellement le problème des retraites alors que certaines personnes condamnées ne peuvent y acceder.
    Malheureusement cela dénote bien de cette société malade qui aujourd’hui est prête à envisager toute solution pour l’argent.
    Le droit à la vie est precieux, le droit à la mort pourrait être une belle idée si on ne connaissait pas la nature humaine...
    Je pense que vous devriez justement regarder de nouveau soleil vert et craindre plutôt un avenir ou chaque personne "inutiles" selon des critères économiques se verrait tirer sa reverance au moment ou cela conviendrait à l’ensemble.
    Nous avons construit une société individualiste mais qui accepterait bien le sacrifice d’autruit pour continuer à se comporter comme elle se comporte.
    Attention que nos droits à vivre ne deviennent pas l’objet de discution le mercredi après midi et que pour rétablir l’économie, il ne soit pas annoncé à la fin de l’assemblée le nombre de "vieux" à "tuer"...
    Permettez moi de penser que dans ce genre de scénario l’inégalité sociale existerait de manière encore plus forte.
    Et pour finir, Notre société ne nous protège pas des dérives et je trouverais très dangereux d’envisager une fin de vie "programmée" sauf si ce choix est lié à un problème de santé et de dépendance...Et encore, car là aussi la dérive est possible...
    La vie est sacrée, ne l’oublions pas ! Nos droits sociaux disparaissent petit à petit (voir nos droits tout cours) Et vous voudriez perdre le droit le plus precieux...
    .... pour permettre à ceux qui se gavent de se gaver encore plus...

    Cela dit, rien ne vous empêche de vous supprimer au nom de l’économie...
    (d’autre le font au nom de la religion)
    Vous liberreriez un emploi et éviterait aux autres de cotiser pour vous..

    Compte tenu du nombre de gens qui se suicide et comme cela n’ira pas en s’ammeliorant vu la qualité de vie qui les attend, votre solution s’appliquera peut être d’elle même..

    12.10 à 11h31 - Répondre - Alerter
  • Je n’ai pas souhaité lire jusqu’au bout, car le point de départ de la réflexion lui-même me semble erroné. Qui sommes nous pour pouvoir décider le l’heure de notre mort ? Avez vous jamais décidé de l’heure de votre naissance ou de votre conception ? La mort est un passage. La vieillesse en est la préparation et l’accomplissement d’une vie. Enlever le temps de la vieillesse et de l’avant-mort, c’ est enlever le temps de l’accomplissement de la vie et, pour ceux qui en ont la chance, de la réalisation complète de soi. Nombre de personnes dans les derniers temps de leur vie y trouve tout le sens de leur vie passé. Le temps de la vieillesse est une chance (pour peu qu’on la vive en paix). Quelle arrogance de surcroît ! Trouver des solutions mentales à l’ordre naturel des choses ne continuera qu’à créer des dégâts, bien plus graves que ceux que nous commettons par inconscience.
    Cherchons les causes -et les solutions, de la crise dans notre propre coeur et dans notre vision (altérée) du monde, c’est déjà beaucoup !
    Kristine

    12.10 à 11h17 - Répondre - Alerter
  • Je m’interroge vraiment sur la tonalité et les objectifs de votre proposition. Elle parait tellement légère, tellement simple. Mais pose en effet d’importantes, voire graves questions philosophiques, éthiques, religieuses. Je prendrai le temps de mieux vous lire. A suivre.

    12.10 à 10h28 - Répondre - Alerter
  • PERMETS MOI DE COMMENTEZ QUELQUES EXTRAITS DE VOTRE TEXTE, ET N’HESITEZ SURTOUT PAS A DEBATTRE ENSUITE

    "car les dépenses que l’on fait pour élever des enfants sont autant d’euros qui ne financent pas la machine à produire des gaz à effet de serre (GES)"

    N’IMPORTE QUOI, CA COMMENCE MAL AU NIVEAU DE LA COHERENCE

    "je revendique simplement le droit de choisir le moment de sa fin de vie, en âme et conscience."

    ET QUI T’EN EMPECHE ???? C’EST SANS DOUTE UN DES DERNIERS DROITS QUI NOUS RESTE
    TU ES PERVERS ET MANIPULATEUR, TU PARLES DE DROIT ALORS QUE CHERCHES SIMPLEMENT A FAIRE PASSER TES IDEES

    A l’ère où les thèses de la décroissance prennent de plus en plus d’ampleur ? il est curieux de constater que la théorie de la décroissance autorise une vie « infinie » dans un monde fini..."
    AH VOILA , CE SONT LES DECROISSANTS QUI TE GENENT... T’AS PEUR QUILS TE PRENNENT TON ORDI ET TA VOITURE ELECTRIQUE ? TU PREFERES QU’ON SUPPRIME LE SOURIRE DE MEME OU (ET) DE PAPY
    CE SONT TES THEORIES ECONOMIQUES TOXIQUES ET NOTRE MODE DE VIE DEVASTATEUR QUI SONT FINIS !
    C’EST TROP TARD MEC ? REGARDES CA :
    http://interactif.onf.ca/#/eprouvette
    DECROITRE C’EST SE DONNER LA DIGNITE ET LA CHANCE DE VIVRE LEGEREMENT ET SIMPLEMENT LA DERNIERE MINUTE QUI NOUS RESTE ; NI FORCEMENT PLUS HEUREUX NI FORCEMENT PLUS MALHEUREUX

    "le moment venu de partir, cela pourra sembler difficile."
    BEN PAS DU TOUT, POURQUOI DONC ? SI J’AI BIEN COMPRIS ? VU QUE C’EST NOUS QU’ON CHOISIT ? ON AURA QU’A CHANGER LA DATE !

    "J’ai simplement voulu apporter une pierre à l’édifice de la construction de modes de vie durables, soutenables avec nos écosystèmes et qui nous rendent tous heureux."
    MENTEUR T’ES REPERE _ ? TU N’ARRETES PAS DE PARLER d’économie, d’euros, d’actifs, de riches, de pauvres, de belles possibilités par la remise sur le marché, offrir de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi ET J’EN PASSE DES DIZAINES
    TU VOUDRAIS TE PLANQUER AVEC UN nous rendent tous heureux FINAL !

    POUR FINIR DE NOUS CONVAINCRE TU DEVRAIS DEMANDER A TES PARENTS DE VENIR ICI NOUS TEMOIGNER DE LEUR BONHEUR DE LIRE LEUR FILS AUSSI GENIAL.

    12.10 à 10h26 - Répondre - Alerter
    • Tout a fait d’accord avec vos remarques.. Le texte est trufée de raccourcis, d’affirmations sans fondements, et de peurs cachés !

      Complètement aberrant de sortir des anneries pareil pour sauver un système de retraite !! et changer le système ca serai pas plus malin/utile ?? A non surtout pas apparemment y’a grosse peur de la décroissance de la part de l’auteur.. de vivre de façon plus libre, plus honnête, plus juste.
      Mais non plutot que de penser a changer le système, restons dans le même, évitons de voir des vieux ’beurk !!) qui incarne trop peu la beauté, la force, la superficialité de notre société et qu’on veut continuellement cacher.. jusqu’à leur demander de crever le plus vite possible !!

      Mais comment peut on être assez idiot pour écrire des conneries pareil !! Parce que si on pousse son raisonnement au bout.. pourquoi ne pas se donner la mort dès la fin de carrière hein ?? comme ca plus de retraite a payer c encore plus simple !! et notre vie ne se résumera plus qu’a etre de bon travailleur.. qui une fois usé peuvent retourner tranquillement a la terre !! Je pense que le Medef et autres lobbys de pourri gavé du fric qu’ils volent au travailleurs doivent être ravi de tels articles !! le thèse de l’auteur doit les enchanter !
      Ne pas s’acharner a conserver la vie d’un semi légume (souvent contre son gré) bien sur que cela serai normal.. cela s’appelle la liberté de choisir sa vie. et donc sa mort..

      Mais sortir que ce choix est utile au sauvetage des retraites.. franchement affligeant...

      Vivre mieux, travailler moins pour donner du travail a tous, augmenter les salaires en prenants sur la bénéfices honteux des plus grandes entreprises, en taxant le capital et l’énergie utilisée a sa vrai valeur (amenant a une relocalisation du travail).. voila qui rendrai du travail et des salaires honnêtes aux travailleurs du monde.
      Les retraites ne sont utiles que dans un pays malades de ses vieux, qui les mets a l’écart, les sur-médicalise, les poussent a consommer (je consomme donc je suis) et ou l’intégralité des ses couts est porter par la société et non le capital ou les entreprises

      15.10 à 09h25 - Répondre - Alerter
  • otaner : la fin de tout

    Pourquoi pas les chambres à gaz pendant que vous y êtes ,il y a d’autres solutions
    Les anciens peuvent participer à des actions bénévoles
    On devrait baisser immédiatement le niveau des pensions ,puisque les besoins des retraités sont moindres et que les pensions sont souvent supérieures aux revenus des actifs
    Et puis pourquoi ne parlez vous pas de la remise à plat de toute la fiscalité, combien de milliards qui vont à la spéculation et non créatifs d’emplois ,
    il faudrait aussi revoir les niveaux de cotisations
    etc

    12.10 à 10h25 - Répondre - Alerter
  • Eh bien, pour ma part, je suis complètement d’accord avec l’auteur de l’article.
    Mais enfin, ouvrez les yeux : nous sommes trop nombreux, et nous envoyons la Terre à sa perte. Ceux qui veulent mourir, je ne vois aucun inconvénient à ce qu’ils réalisent leur désir. Et la liberté individuelle, alors ? pourquoi pas jusqu’au bout ?
    Vous rappelez-vous de Chantal Sébire ???????
    NON, l’article n’est pas choquant, non.
    Il est réaliste.
    La mort pourrait justement être l’instant qu’on pourrait le plus volontiers programmer... Vous n’êtes pas choqué, en revanche, par la programmation systématique des naissances dans le mépris le plus total du bien-être des nourrissons ?
    Emmanuelle

    12.10 à 10h13 - Répondre - Alerter
  • Anticiper la fin d’une vie pour des raisons économiques !! Je suis écœurée par ce raisonnement !! La vie devrait avoir une valeur supérieure à l’argent, toujours l’argent, l’argent roi, merde !

    La vie est une valeur en soi !! se suicider alors qu’on est en bonne santé, superbe image pour les petits-enfants qui adorent leurs grands-parents !!

    Incompréhensible comme raisonnement, d’autant plus que j’appuie qu’on est ESCLAVES de ce système économique : toujours plus de croissance et encore, encore, alors qu’on a déjà tout ce qu’il faut matériellement (terres, maisons, meubles, frigos) pour faire vivre tout le monde.

    On est ESCLAVES de ces entreprises : on travaille autant simplement pour les ENRICHIR, alors qu’ils ont déjà des fortunes colossales devenues inutiles !!

    Désolée, je ne suis pas votre raisonnement...

    12.10 à 10h03 - Répondre - Alerter
  • ... en fait par le conformisme de votre idée !

    Qui consiste en gros à dire que seule une vie en bonne santé et matériellement confortable vaut la peine d’être vécue.
    Je trouve qu’il y a un immense mépris là dedans.

    Et au passage, le message de zicO est tout à fait à propos...

    12.10 à 09h36 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    J’ai vraiment trouvé intéressant votre analyse. Aujourd’hui, la médecine nous permet d’avoir une poitrine opulente, changer de sexe, porter l’enfant d’une autre personne... et tout le monde trouve cela génial.
    Quand il s’agit de choisir sa mort, on parle de meurtre, on vous dit "et bien commencez le premier"...
    Effectivement, imposer la port à quelqu’un d’autre est criminel, mais ça l’est aussi de lui imposer de changer de sexe ou de porter l’enfant d’une autre.
    Pour ma part, j’ai 32 ans, j’ai envie de vivre pleins de belles choses, mais j’espère que les consciences changeront et qu’au jour où j’aurai décidé de mourir (ou si arrive un jour où je décide de changer de sexe...), on me l’autorisera et que je pourrai le faire sereinement entouré par mes proches.
    C’est un choix personnel, pas facile à assumer et qu’il convient d’aider à la réalisation plutôt que de juger.

    12.10 à 09h02 - Répondre - Alerter
  • gaelix : le partage

    partager plutot que consommer,les tribus primitives ont plus entretenue la nature ,leur environnement.seule notre expansionà permis la découverte de leur mode de vieaujourd’hui par brevets on veut leur voler ce qu’il savent depuis combien de temps !se soigner en puisant dans la nature:un savoirIl permet à leurs vieux ,méme s’il meurent plus jeunes,de mourirparmi ceux qui les aiment,les respetent maintenant et pendant longtemps aprés ?

    11.10 à 22h42 - Répondre - Alerter
  • aussomne82 : la Vie

    Vos point vues sont surprenant, vivre moins vieux ??mourrir jeune, il y en a plein les cimetières, mourir vieux, alors j’en suis un, dois-je, prier pour mourrir au moment que j’écris.

    Se serait une bonne solution, tous les gens meurent, sans devenir vieux, la sécu serai contente, les caisses de retraites
    "galement, plus de retraites a payer.

    Mais Mort où est ta Victoire ?

    8.10 à 11h13 - Répondre - Alerter
  • Frédéric Chomé : Quelques éléments de réponse

    Pour tous,
    Merci pour vos nombreux commentaires contrastés qui montrent que l’on a vraiment à progresser sur la thématique.

    l’objectif n’est pas d’entrer dans un monde à la fin de vie contrainte mais de se poser la question de la planification de sa propre fin de vie, par choix, par philosophie je dirais.

    Je n’ai aucunement l’envie de développer un monde ultra-régulé par des principes non démocratiques et au contraire souhaite que nos société occidentales capitalistes et polluantes acceptent de changer de paradigme pour mieux vivre, dans un monde moins contraint et plus équitable avec les générations âgées, futures et les autres peuples.

    Dans ce billet se cache effectivement le DROIT à la VIE et donc le DROIT à déterminer sa propre mort, à la planifier et à la faire savoir (si vous le souhaitez - perso je pense que c’est mieux pour vous et vos proches).

    Par ailleurs ce droit s’applique principalement aux citoyens des sociétés occidentales, opulentes, responsables de 50 à 60% de la production de GES et de près de 75% de la consommation de GES Mondiale et pas aux pays en transition ou en développement où ce type de réflexion n’a pas lieu d’être (autres défis prioritaires) et où la discussion de la limitation des naissances a un réel sens (mais pas dans nos sociétés occidentales où les taux de natalité sont déjà trop faibles pour assurer le renouvellement générationnel). Je retiens cependant l’idée de shafik de plutôt mêler les humains des différents peuples.

    @Ahein : je dirais qu’une date entre 75 & 80 ans me satisfairait pleinement, histoire de bien vivre et de mourir avant de trop souffrir.

    @Franck, Mika et Marie : je vous rejoins totalement : je peux aussi observer autour de moi les ravages que fait la vieillesse dans des familles unies, qui s’aiment et qui ne supportent pas de voir leurs aïeuls s’éteindre coupés du monde réel , dans la souffrance, la douleur et l’impossibilité d’action.

    @Mimi54 : Par contre le but n’est pas de tomber dans des travers de Meilleurs des mondes ou d’Eugénisme ou encore de scénarii à la Soleil Vert : on a déjà été servi côté science fiction !

    @Edouard et d’autres : C’est difficile de choisir un âge surtout lorsqu’on est jeune car comme vous dites on va tous avoir des vies différentes mais je pense que le plus important est d’accepter ce principe de partir alors que l’on est encore "en forme" plutôt que d’attendre que les ennuis viennent nous
    incommoder le quotidien

    à propos des impacts des profits capital et du travail : je suis définitivement pour une société plus juste, plus équitable, aux salaires moins différenciés, qui réduit les inégalités de richesse et qui uniformise le bonheur pour tous. Moins de capital = moins d’économie virtuelle (car moins de soubresauts boursiers et consorts) ; plus de travail (pour plus de gens, par pour quelques uns) = plus de retombées concrètes dans l’économie locale, plus de liens et moins de GES (voir past sur les GES De l’épargne)

    @nanard : j’ai bien aimé votre idée de vieillir heureux : je partage votre avis qu’il vaut définitivement mieux prendre la vie du bon côté, jusqu’à son terme quel que soit ce dernier !

    @Bapt : pas de censure de votre contribution, fort heureusement. Je suis d’accord avec vous : vivre simplement, ca fait du bien (pour ceux qui le vivent) mais accordons nous pour dire que ce n’est pas tout à fait le modèle dominant dans la société d’hyper consommation qui est la nôtre aujourd’hui. D’après TIM JACKSON, le modèle de la simplicité volontaire ou de la décroissance n’a pas beaucoup d’avenir et je partage son avis (voir prospérité sans croissance, sons dernier bouquin traduit en français)
    sur l’héroïsme en temps de guerre : ne pensez vous pas que nous soyons en guerre ?
    Pas une guerre avec des armes et des canons mais une guerre plus sournoise, économique ?

    8.10 à 00h38 - Répondre - Alerter
  • C’est vrai que le sujet est tabou.
    Ma grand-mère, à l’hopital pour un cancer en phase terminal, demandait à mourir. Mais on ne pouvait pas accéder à sa demande.

    C’est le problème de l’euthanasie...

    Cet article mérite d’ouvrir le débat.
    Je suis pour l’idée d’une fin de vie choisie. Par contre, elle ne doit pas l’être d’abord pour des raisons économiques. Ceci n’empêche pas pour autant d’examiner les avantages pour la société et la planète.

    7.10 à 20h17 - Répondre - Alerter
  • Françoise : solidarité

    Bonjour,
    Voici ci-dessous un texte qui, à mon sens, apporte un élément de réponse. Il se prépare actuellement un colloque sur la solidarité entre les générations. Sans doute est-ce vers une société de solidarité qu’il serait urgent de se tourner, pour que personne ne soit jamais "indésirable", et ceci quelque soit sa situation. L’autre est "je" pour chacun d’entre nous, ceci est particulèrement vrai en ce qui concerne le vieillissement humain.
    Françoise
    Extrait de : http://calenda.revues.org/nouvelle1...
    "Colloque international :"La lecture, lien entre les générations : vers une société plus solidaire".

    Présentation
    Plusieurs intellectuels et hommes politiques réclament une « Société plus solidaire » , plus juste et mieux à même de réguler un monde globalisé fragilisée par les crises socioéconomiques récurrentes.

    La prévenance, la sollicitude des personnes les unes pour les autres seraient un principe valorisé dans la société post-moderne, celle du « care ». Les éléments qui la composent sont maintenant l’objet de discussions et de réflexions en les définissant comme des pratiques sociales processuelles et contextualisées.

    Ce colloque a comme ambition, l’exploration et l’analyse des différentes pratiques d’entraide et de soutien entre les générations dans les institutions socioéducatives et culturelles et notamment les bibliothèques et les écoles.

    La solidarité intergénérationnelle et interculturelle pourrait se mettre en place dans le but de concrétiser l’accès de tous à la culture et à la société de l’information.

    La participation de plein droit des personnes âgées, retraités dans les institutions culturelles et notamment dans les bibliothèques mérite d’être étudié. Les ateliers de lecture destinés aux enfants et jeunes encadrés par des retraitées, les jeunes qui facilitent l’utilisation des Nouvelles Technologies de l’information et de la communication (NTIC) pour leurs aînés, sont les pratiques d’entraide à promouvoir.Le « care » ne se limite pas aux secours aux plus démunis et aux interactions que les humains ont avec les autres. Il convient d’y inclure aussi les soins que nous pouvons apporter à notre environnement"

    7.10 à 11h14 - Répondre - Alerter
  • Pat’ : Oui, mais ...

    Fervent partisan de la fin de Vie choisie et programmée par ... MOI, j’accueille cette idée avec plaisir car lever ce tabou me semble important.

    Néanmoins, je mets beaucoup de réserve sur la façon dont la solution est avancée pour règler le problème du financement des retraites. A cet égard, je trouve celà inacceptable car la solution principale pour trouver des ressources financières est reprendre les 10% des bénéfices captés par la rémunération des actionnaires en 20 ans. C’est lutter contre la financiarisation de l’économie et de la ... VIE ! comme le fait l’auteur.

    Pour finir, c’est encore les personnes ayant des boulots les + difficiles, les - bien payés auxquelles la société fera pression pour s’éliminer parce qu’ils coûtent trop chers. Là, çà devient carrément du malthusianisme de base dans toute son horreur !!!

    En conclusion, c’est une TRES BONNE MAUVAISE IDEE qui a le seul mérite d’ouvrir un débat sur la fin de VIE choisie indépendamment du financement des retraites et des émissions en carbone (demander à un habitant d’un pays avec une espérance de vie autour des 50 ans peu émissif en CO2 ce qu’il penserait de cette idée).

    6.10 à 22h13 - Répondre - Alerter
  • Continuer à réfléchir selon les normes de l’économie qui vous est servie présentement... Vous n’avez surement pas grande conscience de l’Être humain et de la nature de son existence... Mourir plus jeune pour que ça coûte moins cher ??? Pour le régime de retraite, je devrais me priver de ce qu’il y a de plus beau sur la terr ???
    Si vous croyez sincèrement en votre réflexion, et bien vous êtes attaqué par le "syndrome du larbin"... http://www.dailymotion.com/video/xe..., un beau petit vidéo de 6 minutes.
    Arrêter donc d’obéir à des normes économiques discriminatoires. Arrêter d’intellectualiser ce qui vous est dit à la TV et aux actualités. L’économie tout comme la technologie sont supposées être au service de l’humanité et non le contraire. Pauvres esclaves, si vous pouvez encore croire que les économistes peuvent vraiment vous dicter votre conduite, et même suggérer votre mort ??? Ouvrez vous les yeux de la conscience, arrêter de mettre l’économie au centre de vos décisions, redonner sa place à l’humain...
    En y réfléchissant, vous devez être un athée ?

    6.10 à 15h47 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Je m’adresse à ceux qui condamnent directement cet article.
    Pour ma part, j’ai lu ce texte en mettant de côté mes sentiments et mes convictions ; et il me semble que l’auteur en a fait de même en l’écrivant.
    Pourquoi ne pas y réfléchir ?
    Je trouve qu’il s’agit plus d’un plaidoyer pour une "fin de vie assistée" que pour une exécution systématique des "vieux".

    Prenons l’exemple d’une personne agée de 75 ans, atteinte d’un cancer dont elle sait que la rémission est impossible. Cette personne voit son état se dégrader, porte un regard négatif sur elle et ne veut plus faire peser sur les autres cette situation. La mort est envisagée, souhaitée mais longue (plus de 2 ans) et douloureuse. Les proches, malgré leur soutien, sont totalement impuissant face à cette situation.

    Et bien pourquoi ne pas aider ces personnes là dans la mort plutôt que de s’obstiner à soulager la souffrance ?

    (je précise même qu’il s’agissait de mon grand père)

    Si je raccroche cet exemple avec l’article en cause, nous gagnons en qualité de vie (malade + proches), nous réalisons effectivement des économies financières (car soigner pendant 2 ans un cancer est extremement couteux), nous ne portons pas atteinte à la vie (la mort est souhaitée, et irrémdiablement proche), et nous préservons l’environnement (quid du traitement des déchets médicaux rejetés dans la nature ?, des aller/retour aux centres hospitaliers, des déplacements des proches).

    Sachons rester ouvert et ne condamnons pas trop vite !

    6.10 à 15h20 - Répondre - Alerter
  • shaf : Sacré Fredo

    Bon à mon avis il ne faut pas prendre au premier degré les propositions de l’auteur. C’est une manière de dire : pourquoi rester enfermés dans des alternatives uniquement basées sur notre vision de notre organisation actuelle, un peu comme pour toutes les questions de sociétés. Par exemple : est-ce que le développement durable est compatbile avec le système économique actuel et qu’il suffit de le changer à la marge pour s’en sortir ? Ne faut-il pas repenser tout ses fondements ?
    Est-ce que raisonnablement on va résoudre les poblèmes des crises financières sans remettre à plat les dogmes actuels ? En cherchant les solutions aux problèmes au sein du système actuel, ne nous mordons nous pas la queue ?
    Ceci étant dit de manière plus légère j’aurai deux remarques d’ordre pratique sur les propositions de Fredo :
    - il va être très compliqué de convaincre les gens de mourir, au moins tout autant que de les convaincre de ne plus avoir de voiture. Si on est démocrates cette solution semble compliquée...
    - augmenter le nombre d’enfants n’est pas une solution aux problèmes écologiques (au contraire...) pourquoi ne pas proposer de les diminuer ? Ce n’est pas grave les européens blancs de souche ne sont pas forcément un horizon indépassable de l’humanité, il suffit qu’ils se mélangent de plus en plus aux populations du monde. Car au contraire le risque est de créer des blocs qui cherchent à se concurrencer sur des bases culturelles, ethniques, comme on a vu ça ailleurs et comme cela est en train de se développer en Europe par peur des chinois, des indiens, des africains, des maghébins...

    Bref je retiens l’idée de l’immigration de jeunes générations qui me semblent inéluctable.

    Je proposerai sinon une autre alternative dont on ne veut pas parler : réduire nos besoins pour vivre. Comment ?
    En changeant de mode de vie tout simplement, avec moins de produits de consommation, moins de déplacements, une autre vision de la réussite et du confort et sans parler de décroissance, aller vers la sobriété et une plus grande sélectivité des choses réellement utiles à l’humain. Cela permettrait d’avoir plus (de bonheur) avec moins de cotisations.

    Shafik

    6.10 à 15h12 - Répondre - Alerter
  • Mourrir plus jeune... cela a déjà été pensé et écrit en 37 par aldous Huxley ...
    Alors, ça y est, on en est arrivé là !?
    moi pas d’accord pour remettre davantage ma vie (ma mort) aux mains du pouvoir, vivre dans une societé qui empoisonne ces membres et l’ environnement cela n’est-il pas suffisant ?
    Pas besoin de se tirer une balle comme dit Ahein. ...

    6.10 à 15h04 - Répondre - Alerter
  • En fait c’est la peur de la mort qui revient surtout. Mais l’idée de choisir le moment de sa mort ne me choque pas. En effet, on voit de plus en plus de personnes agées, seules, dépendantes, qui n’attendent que ça la mort et qui la demande. Alors pourquoi ne pas les écouter au lieu de les voir souffrir. La mort peut être, dans ce cas, un mal pour un bien. Et ne soyons pas choqué quant à l’idée de penser que les enfants seront malgré tout content de bénéficier de l’héritage plutot ou de ne plus avoir à s’occuper de ses parents, de payer leur maison de retraite, les frais de la sécu....Cela n’aura pas empecher aux personnes agées d’avoir profiter pleinement de leur vie auparavant.

    6.10 à 12h05 - Répondre - Alerter
    • Ne pensez-vous pas que certaines personnes âgées (ou malades) puissent vouloir mourir en grande partie parce que leur entourage et la culture autour ne les veut plus en vie ?
      Ne sentez-vous jamais l’influence de votre entourage (des autres, de la culture qui vous entoure, etc.) sur vous, vos pensées, vos désirs ?

      16.10 à 09h44 - Répondre - Alerter
  • Les Conseilleurs .... : Donnez l’exemple

    M. Chomé,

    Je vous encourage vivement à nous donner l’exemple.

    6.10 à 11h38 - Répondre - Alerter
  • J’avais passé un peu de temps à essayer de répondre à cet article, apparemment, ma contribution n’a pas été validé par le modérateur.
    Il n’y avait pourtant rien de violent et je pensais essayer d’être un peu productif...

    6.10 à 11h07 - Répondre - Alerter
    • ludique : forum bidon

      On recoit l’aricle le 12, les derniers commentaire datent du 08.
      Drole de zigottos ces gens de terraeco

      12.10 à 11h55 - Répondre - Alerter
  • JPE : ***

    Les gens comme vous, faut-il les enfermer ou les éliminer tout de suite ?

    6.10 à 10h54 - Répondre - Alerter
  • Bapt : Je rêve ?

    Restons sérieux s’il vous plaît.
    Je partage totalement votre envie de pouvoir parler de tout, mais je ne comprends pas l’intérêt de cette idée(mourir plus jeunes...).

    Il me semble important, lorsque l’on évoque ces sujets de transformation de notre façon de vivre, d’adopter un minimum de pragmatisme. Pensez-vous vraiment que quelqu’un va mettre volontairement fin à ses jours pour sauver la planète et ses descendants ?

    Je crois tout à fait à l’héroïsme individuel dans des situations extrêmes comme les guerres, mais là vous demandez à des gens de mourir plus jeunes pour des raisons que je qualifierais de pour le moins floues : a priori, d’après vous cela diminuerait les émissions de GES... allez convaincre quelqu’un avec ça !

    Au passage cette démarche est également parfaitement inégalitaire puisque les riches ayant des bas de laine plus remplis pourront vivre plus que les pauvres.

    Bref, mes arguments sont un peu présentés en vrac, mais mon idée est que vous décrédibilisez la cause en présentant les choses ainsi ! Il faut, pour stimuler le changement, non pas nier en bloc les droits de chacun, mais convaincre par de la pédagogie ! Il n’y a pas d’autres solutions puisque nous vivons dans des pays libres.

    Le sens de l’histoire va vers plus de libertés individuelles, vous n’y pouvez rien et moi non plus, il faut convaincre tous le monde que l’on est plus heureux et épanoui avec moins et mieux que dans la société d’hyperconsommation (et le plus beau... c’est que c’est vrai !).

    Ce genre d’article contribue a décrédibiliser les personnes qui tentent d’introduire le changement, et la cause est trop importante pour perdre du temps et de la crédibilité !

    Ceci est parfaitement illustré par cette phrase qui me hérisse le poil :"réduire notre durée de vie dans les pays riches réduit le fossé avec les pays pauvres puisque nos durées de vie convergent progressivement. "

    Mon dieu, cela signifie que l’humanité doit se niveler par le bas ???

    Comment voulez-vous que les écolos ne passent par pour des truffes avec des discours comme ça ?

    Il faut changer nos modes de vie, oui. Mais il est totalement contre productif de proposer de telles idées. Après, si c’est juste pour susciter du débat, pourquoi pas, mais ce n’est pas présenté comme ça dans l’article.

    6.10 à 10h29 - Répondre - Alerter
    • Bonjour,

      L’idée que vous développez est intrigante, voire même choquante, mais certaines idées intrinsèques ressortent de ce texte :
      Le constat est réel, nous vivons de plus en plus vieux, et cela pose problème (cf les tentatives de réformes des retraites en 2010). Nous sommes donc de plus en plus nombreux sur cette planète, et y restons de plus en plus longtemps.

      Il devient indispensable de réguler la population mondiale. Et cela passe par des plans nationaux (notamment dans les pays industrialisés).
      Je ne pense pas qu’un plan de suicide général soit la solution (niveau éthique, c’est quand même assez moyen), mais je pense qu’il faudrait accepter de vivre moins longtemps, tout simplement. Il faudrait limiter l’acharnement thérapeutique.
      De même, je pense à un plan de contrôle des naissances.... Inciter les gens à faire moins d’enfants....

      Tous les problèmes sociétaux et environnementaux sont, en y réfléchissant bien, directement ou indirectement liés à cette surpopulation.

      6.10 à 14h49 - Répondre - Alerter
      • Si vous lisez l’anglais, je vous fait part de cette excellente analyse faite par George Monbiot : http://www.monbiot.com/archives/200...
        En effet, vous pourrez noter que les pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre sont ceux où la population a tendance à diminuer.

        Par ailleurs, le vieillissement de la population ne provoque pas l’augmentation de la population. C’est le taux de natalité et le solde migratoire qui déterminent si une population diminue ou augmente.

        16.10 à 09h37 - Répondre - Alerter
  • Pourquoi n’y a t’on pas pensé plus tôt !
    Mais on peut aussi étendre la problématique, à tous les non productifs d’une façon générale. Pourquoi ne s’attaquer qu’au vieux ?
    On peut aussi, débrancher les comateux, supprimer les handicapés, les femmes ménopausées qui ne peuvent plus faire d’enfants, voilà un bon moyen de répondre au problème des bouches à nourrir et du CO2.
    En plus en cette période de crise d’activité économique, cela fera plein d’emplois pour notre jeunesse qui en a bien besoin.

    Sinon, pour apporter moi aussi ma pierre à l’édifice des idées de dangereuses : on peut aussi faire une bonne guerre contre la Chine. En supposant qu’on gagne, ca fera 1 milliards de personne en moins sur terre, en plus du même coup l’activité sera relocalisée en Europe.

    Toutes les idées "innovantes" ne sont pas les bienvenues !

    6.10 à 10h09 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Je n’ai pas l’habitude de passer des messages mais votre article me laisse pour le moins, pantois ! Votre solution de programmer sa mort d’avance ressemble à de l’eugénisme et me rappelle des souvenirs assez nauséabonds.
    Nous sommes bien malheureusement arrivés dans une societé
    désabusée, sans aucune confiance ni espérance. Comme , en France particulièrement, nous avons une faible croyance en l’existence de Dieu et, que tout au contraire, on nous martèle que nous sommes le produit de l’évolution des espèces, je comprends qu’il vaut mieux que les vieux cèdent la place.
    Ou est passée l’espérance de vivre vieux, certes diminués physiquement, mais en ayant acquis une certaine sagesse ?

    J’aimerais mieux un article sur l’art de bien vieillir et j’aime à me rappeler ce superbe livre, dans ma bibliothèque, de Gérard Briche, auteur certes peu connu, dont le titre était "Pépé marcheur" et qui relatait l ’histoire incroyable d’un homme qui, à l’issue d’une opération du col du fémur à près de 80 ans, décide de marcher sur de longues distances avec un but (voir le Pape, voir Giscard à l’Elisée, etc...) et se voit d’avance centenaire. Il vécut d’ailleurs jusqu’à 102 ans environ, en excellente santé !!!

    Bien cordialement - Bernard

    6.10 à 10h05 - Répondre - Alerter
  • Bravo pour cette analyse courageuse.

    Je retiens : faire autant d’enfants qu’on veut en les élevant dans autre chose que le culte de la DS et de la PS3 ; choisir l’âge de sa fin de vie.

    2 questions tout de même :

    - compte tenu de notre état de santé, sommes-nous réellement en capacité de choisir notre âge de fin de vie en bonne santé (vous me direz, oui si on apprend à se nourrir intelligemment toute sa vie...) ?

    - sur la question de la gestion classique des retraites, vous ne dites pas que la répartition des profits est systématiquement plus favorable, depuis longtemps, au capital et défavorable au travail. Aucun marxisme rampant dans mes propos (juste un constat). Question : cette répartition-là a-t-elle un impact sur les ressources de la planète ?

    Merci !
    Edouard

    6.10 à 09h21 - Répondre - Alerter
  • : Ahein

    Mouais...
    bah vous nous direz à quel âge vous avez prévu de vous tirer une balle...

    6.10 à 08h15 - Répondre - Alerter
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