"La panne de sens" : c’est comme ça que j’ai failli intitulé ce blog. Parce qu’elle palpable partout, chez - presque - tout le monde. Pourquoi je travaille ? Pourquoi je consomme ? Pourquoi je cours ? Et pour qui ? Pour ceux que j’aime ? Mais alors il faudrait leur consacrer plus de temps. Pour le "progrès", pour le bien de l’humanité ? Ou pour qu’ils finissent tous par pouvoir se poser ces mêmes questions (ce qui effectivement, pour la majorité de l’humanité, reste un luxe) ?

Mais bon, la panne de sens, ça donne pas vraiment envie de bouger. Plutôt de s’asseoir et de pleurer. Alors je l’ai appelé autrement : "Un nouveau monde". Parce que du sens, il y en a encore, il y en a de nouveau, et il surgit de partout : printemps arabe, mouvement des indigés, et toutes ces initiatives locales et ces mouvements moins médiatisés, qui nous disent et nous proposent une autre façon de vivre, plus calme, plus heureuse, plus solidaire, plus généreuse. En un mot, plus humaine.

C’est de cela dont j’ai envie de parler ici. De ce nouveau monde qui est en train de se construire ici et là, par petits bouts, en tâches d’huiles, pendant que l’ancien monde n’en finit pas d’agoniser.

Les Mayas ne sont peut-être pas trompé tant que ça, finalement...2012, ce ne sera sans doute pas la fin du monde, et c’est tant mieux. Mais ça pourrait être la fin d’un monde, et la naissance du suivant. Comme dirait le type de la télé : allons voir !