Bon, j’avoue, pour la première fois, je vais faire acte de procrastination, vis à vis d’un défi Terra Eco. Non, nous n’allons pas nous priver de viande pendant une semaine... Nous cachant derrière la grossesse de Jeanne (et c’est de moins en moins difficile de s’y cacher), nous allons reporter ce régime après la naissance, voire l’allaitement. Alors que nous ne mangions pas beaucoup de viande avant, nous avons augmenté notre consommation de protéines animales après qu’une diététicienne nous a expliqué à quel point il est essentiel d’en consommer des doses qu’on aurait oser imaginer en dehors du repas de Noël pour assurer le développement neurologique du bébé. Je ne sais pas si c’est vrai (et vous, vous savez ? ), mais ça a marché sur nos (mauvaises) consciences. Maintenant, c’est oeufs, viande ou poisson à (presque) tous les repas...

Je vais quand-même tenter de jouer le jeu en vous donnant une recette (ou plutôt une méthode) végétarienne de galettes.

D’abord, je fais cuire féculents (riz, boulgour et/ou de préférence quinoa) et pommes de terre (voire carottes et navets) ensemble, de toutes façons on va les mélanger ensuite. On gagne du temps, de la vaisselle, du gaz et de l’eau. Pareil pour les légumes secs (lentilles, petits pois, pois chiches...). J’ajoute éventuellement des oignons hachés que j’ai fait revenir, et des épinards. Enfin, je mets du fromage rapé et des épices (curry, cumin...) Je presse le tout. Je fais ensuite des petites boules de 5cm de diamètre. Ca doit être solidaire. Si ça ne l’est pas, j’ajoute du lait végétal. Si ça colle trop, de la farine. Je les aplatis et les recouvre d’un mélange de coco rappée et de graines grillées. Puis je fais cuire au four jusqu’à ce que ça dore (il faut faire cuire les 2 faces, hein). On peut aussi les faire cuire à la poêle, à l’huile d’olive, mais c’est plus gras. Je sers ça avec une salade, de la confiture de figue et de la faisselle.

Je partage cette recette parce qu’elle peut se réaliser avec tout ou partie de ces ingrédients, d’autres, en enlevant ceux qu’on n’aime pas, bref, comme on veut. Et à la fin, c’est toujours bon. Elle est pas belle la vie ? En plus, quand je prépare la pâte, j’en congèle souvent une partie qu’il n’y aura plus qu’ à mettre en forme et à faire cuire la fois suivante.

Ps. : Rien à voir, mais en complément du dossier sur les habits du Terra Eco de septembre, je voulais faire part d’une observation personnelle. Jeanne coud et tricote des vêtements et accessoires pour notre futur bébé. Et ça coûte souvent de 2 à 3 fois plus cher de les faire soi-même (laine, tissu, sans parler du matériel) que de les acheter dans le commerce. Je trouve ça hallucinant.