En 2008, alors que j’exerçai une activité de consultant en développement durable, je voyais autour de moi mes amis qui prenaient conscience de la nécessité de modifier certains comportements. Mais n’étant ni des militants ni des passionnés de l’écologie, pas question pour eux de passer des heures sur le web ou ailleurs à chercher des solutions concrètes.

Je me suis dit alors qu’il y avait quelque chose à faire pour exploiter cette énergie, aussi faible soit-elle. Ces personnes étaient prêtes à changer, pour peu qu’on les entraine un peu, sans leur tenir un discours culpabilisant.

C’est aussi à cette période que deux de ces amies suivaient un programme WeightWatchers® pour perdre du poids : un barème de points leur permettaient de contrôler leur alimentation, et des réunions mensuelles permettaient de maintenir la pression et la motivation. Le parallèle avec l’empreinte écologique me parut évident : si je parvenais à créer un barème de points reflétant le « poids écologique » de nos comportements quotidiens, et que je réunissais mes amis tous les mois pour calculer leur « poids initial » puis mesurer leurs progrès, je tenais peut-être un moyen simple et ludique de les orienter vers des comportements plus écologiques. Le concept de GreenWatchers® était né !

Evidemment, c’était plus facile à dire qu’à faire. La création de barèmes et de grilles de notation thématiques (eau, alimentation, transport, etc.) et les réunions d’évaluation se sont en fait vite révéler lourdes et fastidieuses ! Alors nous avons revu nos méthodes et nos outils ; aujourd’hui, la méthode GreenWatchers® ce sont :

 un « Green Book », véritable carnet de bord personnel pour identifier les bons et les moins bons comportements ;

 des réunions collectives pour aborder un thème particulier de consommation ou d’épargne ;

 quelques projets collectifs, facilement accessibles : parrainage de ruche, groupe de microcrédit, etc ;

 et un site web (www.greenwatchers.org) pour partager ces méthodes, ces outils et ces projets – et bien sûr une page Facebook et un compte Twitter !

Fin 2011, après 3 ans d’existence dans le Gard, l’association est devenue parisienne en même temps que son président fondateur, votre serviteur. Une nouvelle page s’ouvre, loin du berceau amical de cette belle aventure…

A suivre...