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Le panda et la baleine

Par Haðed
18-01-2014

En 2014, tout doux sur les dépenses...

Ou comment la mission du mois de janvier de Terra Eco m'a rassuré sur notre capacité à affronter sereinement la baisse de nos revenus.

Difficile de faire une radiographie de nos dépenses actuelles car nous sommes en train de mettre en place notre nouvelle vie : déménagement à la campagne, arrivée du bébé, ralentissement volontaire de l’activité professionnelle… Tout cela sur les trois derniers mois. C’est nouveau mais on peut déjà dégager des tendances, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles donnent envie.

Voilà donc quelques points de comparaison budgétés, poste par poste, entre notre vie d’avant et l’actuelle :

Vous êtes-vous déjà demandé combien cette transition vous enrichit ? Non pas intellectuellement, socialement, personnellement, ça vous le savez déjà. Mais au niveau économique, en espèces sonnantes et trébuchantes ? Sortez donc votre calculatrice pour additionner combien vous économisez. Partagez vos résultats sur ce forum ou ou en écrivant à la rédaction à l’adresse : agir@terraeco.net.
  • Eau

Avant, nous vivions dans une maison avec une baignoire (1 à 2 bains par semaine), et comme nous savions que nous n’allions pas rester, nous n’avons pas mis en place de système de récupération d’eau pour le potager. En tout, en un an, nous avons consommé 45 m3 d’eau, soit environ 200€ d’eau. Aujourd’hui, nous prenons des douches, pas nécessairement quotidiennes puisque nous n’allons pas travailler tous les jours, et le jardin ne devrait être arrosé qu’à l’eau de pluie, sauf météo exceptionnelle. Nous devrions économiser une centaine d’euros sur l’année.

  • Électricité, chauffage

Notre précédent logement était mal isolé, chauffé au fioul avec une cheminée d’appoint. Nous avons dépensé 1300€ de fioul, 150€ de bois, et 550€ d’électricité. Aujourd’hui, dans notre maison très bien isolée, nous nous chauffons au bois avec l’électricité en complément : 500€ de bois, 800€ d’électricité. Nous prévoyons donc d’économiser 700€ sur l’année.

  • Transport

Cela pourrait être un point faible, puisque nous sommes maintenant loin de tout : finies les courses en vélo, et une demi-heure de voiture minimum pour aller au supermarché. Mais comme nous avons tous les deux levé le pied sur le boulot, ce poste révèle une bonne surprise ! Jeanne en congé maternité puis parental jusqu’en septembre, et moi avec un agenda allégé jusqu’à l’été, nous nous sommes débarrassés d’un de nos deux véhicules. Nous devrons peut-être en reprendre un lorsque Jeanne recommencera à travailler. En attendant, cela génère beaucoup d’économies (entretien, assurance, essence). Sans compter le prix d’achat du véhicule, nous pensons économiser 2000€ cette année. En effet, si on enlève 300€ annuels d’assurance, 500€ d’entretien et qu’on divise les pleins par deux (on en faisait au moins un par semaine, on en est à 2 par mois…), on arrive à diminuer sérieusement ce poste de dépense si gourmand (et polluant !). Difficile cependant de garantir que cette économie sera pérennisable en 2015, mais nous continuerons à essayer de trouver la solution la plus écologique/économique aux contraintes qui se présenteront à nous.

  • Alimentation

On avait déjà commencé nos efforts avant, en diminuant largement notre fréquentation des supermarchés, et en cultivant un jardin. En attendant de se remettre au potager, nous nous fournissons chez un maraicher du voisinage, bio et pas cher, et au marché toutes les deux semaines. Pour la viande, c’est un éleveur de notre hameau qui nous vend du broutard qu’on a vu courir sous nos fenêtres. Et comme on va au supermarché moins souvent, on évite les tentations. Quand il n’y a plus de chocolat, on n’en mange pas, tout simplement (même si on s’organise mieux pour éviter la pénurie, faut pas déconner avec le chocolat… ). Pour les céréales et les féculents, on a fait un achat groupé en grande quantité. L’arrivée d’un bébé et notre isolement ont entrainé une disparition (momentanée ? ) du budget restau (50€/mois). On sent donc bien une tendance à l’économie, mais elle est difficile à chiffrer. Je dirais qu’on dépense 150€ en moins par mois, soit 1800€ par an.

  • Divers

Chez nous, le téléphone portable passe mal. Jeanne a donc résilié son forfait (500€ par an économisés). Nous utilisons des couches lavables, louées à une asso toulousaine (Mitsa), achetées d’occasion, prêtées, données. Le budget hors entretien est d’environ 150€/an pendant 3 ans, et encore, on pourra les revendre (ou les refiler aux copains). En jetable, on en aurait eu pour … 1500€ (estimations de divers sites internet, pas forcément intégristes du lavable), soit 1350€ sauvés en couches. Et même si ce n’est pas l’objet de cet article, je ne peux pas m’empêcher de vous dire qu’on ne trouve aucun inconvénient au système, ça ne prend pas beaucoup de temps ni d’espace de séchage, ce n’est pas sale, c’est mieux pour la peau du bébé, bref, message au futurs parents (ou actuels parents de jeunes enfants), ça vaut vraiment le coup d’essayer, tant pour la planète que pour le portefeuille. Ca augmente peut-être un tout petit peu le nombre de machines (avec un bébé, de toutes façons, on en fait), mais comme je fais moi-même ma lessive et mes autres produits d’entretien, ça n’impacte pas notre budget. Ah oui, j’économise environ 100€/an de produits d’entretien, aussi (lessive, liquide vaisselle, produit sol, vitre…. Tout ça fait maison ).

Et puis comme je suis moins stressé, je suis moins malade, et je me calme sur les compléments alimentaires, osthéo… (200€ économisés) Et je prends une option moins chère pour ma mutuelle : 45€/ mois au lieu de 95€, c’est encore 600€ d’économisés sur l’année.

Nos dépenses culturelles ont aussi un peu baissé. Un peu parce que, nourrison oblige, nous sortons moins, certes, mais aussi parce que le cinéma, le théâtre et les concerts, à la campagne, ça coûte moins cher (et il y en a, si si !). Il est aussi plus facile de résister aux achats compulsifs, notamment de livres (ma specialité), quand on fréquente moins sa librairie. Je vais me tourner vers la bibliothèque et lire les bouquins que je n’ai jamais ouverts. Allez, disons qu’on économise 30€ par mois dans le domaine culturel.

  • On doit être riches, alors ?

Ben non, en tous cas pas d’argent, mais c’est pas le but non plus… Le congé parental, c’est un salaire en moins pendant six mois (et des économies sur la garde du bébé, certes…). Et puis finies les primes de week-end, de jours fériés et autres, pour Jeanne. Ses revenus ont donc déjà baissé de 150€ pendant le congé maternité. Moi, j’ai la chance d’être intermittent, ça amortit l’impact de la baisse de mon activité. Mais j’ai tout de même baissé mes revenus de 200€ par mois à peu près. La CAF va nous verser des allocations pour notre bébé, pas beaucoup, mais ça aidera. Au final, on devrait économiser environ 7500€ cette année par rapport à l’an passé. A peu près ce qu’on gagnera de moins… le temps, l’énergie, la disponibilité en plus !

Pour conclure, je vous invite à faire ce petit exercice. Ce n’est pas forcément rigolo de mettre son nez et sa calculette dans ses factures et ses tickets de caisse, mais le résultat est très surprenant et dessine de sacrées perspectives. Oui, l’argent reste le nerf de la guerre, et on ne changera probablement pas le monde sans percevoir par avance les avantages du changement, ça doit être la nature humaine. Alors bravo à Terra Eco de proposer cet exercice, ça permet de clouer le bec en douceur à tous ceux qui affirment, souvent en toute bonne foi, que l’écologie est une lubie de bobo qui coûte trop cher.

N’hésitez pas à me dire si j’ai oublié des postes budgétaires, si mes calculs vous paraissent douteux, ou même si ça vous inspire, qui sait. Discutons, en douceur. Car oui, pour mon portefeuille, mon ménage et le monde, je souhaite plein de douceur pour 2014.

COMMENTAIRES ( 25 )
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  • L’eau est un vrai gouffre financier si on ne fait pas attention. Heureusement ce n’est pas si compliqué que ça de l’économiser. J’ai souvenir de mes grand-parents qui mettaient des briques dans la chasse d’eau pour limiter la quantité d’eau utilisée à chaque passage aux toilettes.

    Il y a plein de solutions pour économiser l’eau facilement sans pour autant tomber dans l’austérité.

    22.03 à 08h42 - Répondre - Alerter
  • Vous avez de la chance d’être intermittent, car dans mon travail, c’est soit on est en CDI plein temps, soit on ne travaille pas du tout et donc pas de salaire. Profitez bien.

    24.07 à 13h00 - Répondre - Alerter
    • L’existence de ce statut est effectivement une chance, comme celle du CDI, de la Sécurité Sociale, de la retraite... Mais cette chance n’est pas tombée du ciel ! Nous avons de la chance que des gens se soient battus pour que ce système social existe, et que d’autres continuent à se battre pour un monde plus juste.

      24.07 à 19h55 - Répondre - Alerter
  • Hello ! bravo !
    nous aussi, petit à petit nous avons changé notre mode de vie. J’avoue que d’avoir déménagé pas trop loin de la plage nous a bien aidé car on a plus besoin non plus de partir en vacances (c’est les vacances toute l’année ou presque !).
    On a des toilettes sèches aussi donc on utilise moins d’eau. A terme on aura un puit pour le potager et surtout comme je roule énormément (3000 km par mois mais à moins de 50 km de chez moi) j’ai acheté une voiture électrique (bluecar) c’est génial et pour le coup il y a bien moins de réparations !!.
    Ah oui j’ai une machine à pain aussi ! c’est fou l’économie que ça fait (environ 50cts par pain et il sort tout chaud à la demande !) Amusez vous bien !

    28.01 à 18h18 - Répondre - Alerter
    • Super, bravo à vous aussi ! Je ne suis pas très plage, plutôt montagne, ça tombe bien, je peux partir en raquettes vers les sommets depuis chez moi ! Pour le pain, Jeanne a un frère qui a repris l’exploitation et le métier de leurs parents : paysans boulangers bio. Donc si la machine à pain n’a pas trouvé charme à ses yeux, ce n’est pas un problème puisque nous avons un circuit court avec des conditions extrêmement avantageuses ;-) Bonne continuation à vous.

      28.01 à 19h32 - Répondre - Alerter
    • Question : vous faîtes cuire votre pain dans la machine à pain ? Si oui, votre pain ne ressemble qu’à du pain de mie, avec un gros trou dessous, rien à voir avec un vrai pain... Moi j’ai commencé comme ça, mais j’ai vite changé "mon fusil d’épaule", et depuis je ne me sers de la machine à pain que comme d’un pétrin, et je finis la cuisson au four. Tout le monde trouve mon pain excellent !

      31.01 à 10h54 - Répondre - Alerter
  • Pour ceux qui peuvent se le permettre, il n’est plus nécessaire de chercher à gagner plus d’argent mais de mieux vivre avec moins....

    Du bonheur et rien d’autre !

    27.01 à 16h15 - Répondre - Alerter
  • Je ne peux m’empêcher de réagir à l’intervention de Sergio (troll ou non)
    J’y lit, en filigrane, l’idée que les artistes ne sont par de vrais travailleurs (puisque d’après vous, ils ne méritent pas le "sacrifice" financier de la communauté des travailleurs sérieux) et, au-delà, que l’art (ou l’artiste ?) ne sert à rien.
    Un idée particulièrement inquiétante.

    Rêvez-vous sérieusement d’une société sans artiste ? ou sans philosophe (assez peu utiles pour vous, j’imagine) ?
    Quelle stupidité !!

    22.01 à 16h09 - Répondre - Alerter
  • Je me rends compte que je dépense encore 4 fois moins que vous (enfin quand on est smicard avec un loyer à payer, il vaut mieux ;-) )

    22.01 à 12h12 - Répondre - Alerter
    • Pouvez vous nous dire comment, ça nous intéresse ;-) (pour info, on gagne environ 1600€ chacun par mois).

      22.01 à 12h18 - Répondre - Alerter
      • 1600 chacun, c’est le Pérou. Avec mon mode de vie, il faut oublier le mot "nous", la vie amoureuse en prend un coup pour quelques années ;-)
        Donc...
        Mutuelle : MCD, 9 euros / mois (hospitalisation seulement)
        Assurance auto AMV, véhicule collection 75 euros par an.
        Forfait Tél : 2 euros chez free, pas de ligne fixe
        Connexion internet : wifi partagée par le gentil voisin
        Désolé pour les marques mais au moins ... si ça sert à des gens...
        Alimentation : je mange tout cru, donc pas de cuisson, pas de gaz, aliments moins chers et pas de frigo (aliments conservés dehors au frais, mangés le jour même ou le lendemain au pire). Un seul repas par jour. Jamais de supermarché évidemment...
        Chauffage : électrique + ... des pulls !
        Déplacements au boulot : à pied.
        Etc etc...

        22.01 à 20h43 - Répondre - Alerter
  • Bravo, Bravo ET encore Bravo ,calcul s’il n’est pas agréable a faire, fait que l’on vie beaucoup plus sereinement ,cela en tout point.
    Bien sur a la campagne nous n’avons pas tout tout comme dans les grandes villes, mais nous avons tellement mieux !
    cette une habitante du département de la Lozère qui vous le dit !

    22.01 à 11h34 - Répondre - Alerter
  • Votre statut vous permet de travailler par intermittence et d’être payé à plein temps ; à comparer à un salarié au chômage dont le temps d’indemnisation est limité ,et l’indemnisation calculée sur une autre base ,en plus cela contribue gravement au déficit de la sécurité sociale alors que vous ne représentez qu’une petite partie des gens indemnisés . Moralement cela peut choquer non ?

    21.01 à 12h03 - Répondre - Alerter
    • Ce que vous affirmez serait peut-être choquant si c’était vrai, or ce n’est pas le cas. Je vais donc préciser quelques points sur l’intermittence du spectacle.
      Mon métier d’artiste implique que je travaille par intermittence, ou plutôt la plupart du temps que je sois payé par intermittence pour mon travail car une grande partie n’est pas rémunérée (recherche, répétitions...). Mon temps d’indemnisation est limité également (pour 507 heures de cotisations sur 10 mois j’ai droit à 243 jours indemnisés). Quant à la Sécurité Sociale, elle n’a rien à voir avec l’intermittence... Si vous voulez parler du régime d’indemnisation chômage et du prétendu déficit dont les intermittents seraient responsables, voilà une explication qui pourra vous prouver que cette affirmation est fausse : http://www.youtube.com/watch?v=tC9ifnAumLM.
      Voilà, je suis à l’aise avec cette exception culturelle âprement et solidairement défendue, d’autant que la culture contribue grandement à la richesse de la France selon le journal La Tribune qui n’est pas connu pour être un blog gauchiste (voilà l’article en question)... De plus, j’œuvre à la démocratisation culturelle dans tout ce que j’entreprends. Je n’ai vraiment pas le sentiment de voler quiconque. Certes, il y a des injustices et des abus dans ce système, notamment dans l’audiovisuel : des intermittents qui gagnent déjà beaucoup en cachets et qui touchent des grosses indemnités chômage en complément, ou des chaînes de télé publiques ou privées qui emploient en permanence des gens qui sont partiellement payés par l’intermittence, mais ces abus sont des cas particuliers que les coordinations d’intermittents et de précaires du spectacle proposent d’empêcher par des dispositions simples (dont le plafonnement des indemnités chômage) lors de la prochaine réforme qui va intervenir dans les mois qui viennent. Je suis aussi choqué moralement par l’absence d’égalité dans la répartition des revenus, et ça dans la culture comme ailleurs (on peut lirel’article de reporterre sur le rapport d’Oxfam à ce sujet). Mais je ne crois pas qu’on regarde dans la bonne direction en allant taper sur le principe même de l’intermittence du spectacle, qui, s’il a des avantages, génère aussi beaucoup de précarité, de stress, de course au cachets... J’ai beaucoup travaillé avant de prendre cette pause, et mes revenus étaient loin d’être à la hauteur de mes efforts. Je ne me plains pas, je me levais tous les matins heureux du programme de ma journée et des perspectives de ma vie. Chacun fait ce qu’il veut, et relativement ce qu’il peut. Mais en entretenant mon bonheur, je n’ai privé personne du sien, au contraire.

      21.01 à 21h14 - Répondre - Alerter
  • Il faut de la volonté pour amorcer un changement de vie, car comme vous le dites, nous sommes souvent confrontés à des personnes qui nous assomment du discours écolo = bobo et les railleries sont fréquentes (c’est moins le cas depuis 2/3 ans)... alors je ne peux qu’encourager et féliciter ceux qui s’en donnent la peine.
    Chez nous (2 adultes), depuis 5 ans, nous sommes passé d’un budget alimentation de plus de 450 euros à 300 euros par mois soit environ 1800 euros d’économie par an. Pour cela, nous sommes passé du supermarché à l’alimentation bio et locale, grâce à une AMAP....
    Je n’ai jamais pris le temps de comparer précisément les autres dépenses, mais notre compte en banque nous assure que nous dépensons moins en faisant attention à notre consommation d’eau (facture annuelle à 170 euros), d’électricité (facture à 684 euros/an, chauffage inclus)... Et surtout, depuis que nous pratiquons "le report d’achat" (quand on a envie d’acheter quelque chose, on se pose la question : est ce une envie ou un besoin ? Si c’est un besoin, ok, si c’est une envie, on laisse passer 2 ou 3 jours pour réfléchir et en général, ça ne nous intéresse plus !).
    Alors oui, d’accord avec vous : Écologie = économie ! merci de le montrer à travers votre exemple.

    21.01 à 08h52 - Répondre - Alerter
    • Merci pour votre commentaire. Plus nous serons nombreux à montrer que c’est possible, agréable et même rentable, et moins les arguments des râleurs et des défaitistes porteront leurs fruits !

      21.01 à 12h54 - Répondre - Alerter
  • Super changement et choix de vie !! Vous avez toute mon admiration !!

    21.01 à 06h21 - Répondre - Alerter
  • Heureux d’être intermittent, heureusement que d’autres travailleurs cotisent pour vous !

    20.01 à 19h51 - Répondre - Alerter
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A PROPOS

Nous sommes un couple de trentenaires amoureux de la nature et passionnés, notamment par les baleines (surtout Jeanne) et les pandas géants (surtout moi). Jeanne est née en Ariège, où nous vivons et où elle exerce sa profession d’infirmière. Quant à moi, je suis comédien, souvent sur Toulouse, à une heure trente de mon logement... On cherche comment mieux faire, on se pose de nombreuses questions, qui ne nous sont pas exclusives. Pour les partager et pour tenter d’y répondre ensemble, j’ai décidé de participer à l’Appel des ambassadeurs de terra Eco en ouvrant ce blog.

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