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8-03-2007

Une petite tache sur le costume d’Al Gore

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Le documentaire « Une vérité qui dérange » emmènera-t-il Al Gore des Oscars à la Maison Blanche, en passant par la case Nobel de la paix ? Peut-être. A condition que l'ex vice-président de Bill Clinton coupe la climatisation de son château.
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  • Tout le monde n’a pas eu la chance de se voir décerner un Oscar pour son oeuvre. L’ancien vice-président des Etats-Unis de Bill Clinton, Al Gore, si. Ce grand monsieur réalise un premier documentaire. Et emporte le prix dans la foulée. Félicitations, M.Gore.

    Félicitations car ce film - Une vérité qui dérange - décortique avec grande pédagogie la mécanique qui nous mène inexorablement de la case « Révolution industrielle et société de consommation de masse » à la case « impasse énergétique et crise climatique ». Ce film démontre de façon quasi-irréfutable que le changement climatique n’est pas un enjeu écologique, mais un enjeu de civilisation. Ce film, enfin, appelle à la mobilisation citoyenne la plus large possible : dans les écoles, dans les entreprises, dans les associations, dans les assemblées élues.

    En un mois : plus d’un an de consommation d’un Américain ordinaire

    Pour ce travail, entend-on ici ou là, Albert Gore pourrait, outre sa statuette de l’Académie des Oscars, se voir décerner le Prix Nobel de la paix. Et pourquoi pas, dans la foulée, se représenter à l’élection présidentielle américaine, comme le prônent certains de ses supporters ?

    Malheureusement, voici une ombre au tableau. Car selon un club de réflexion américain - le Tennessee Center for Policy Research (TCPR) - Al Gore est un grand pollueur. Son domaine de Nashville (Tennessee) afficherait, pour 2006, une consommation de 221 000 kilowattheures d’électricité, contre 10 656 kWh pour la moyenne des Etats-Uniens. Pire, cette consommation serait en hausse de 13,4% par rapport à 2005. « Faites ce que je dis mais ne dites pas ce que je vais », en somme.

    Deux précisions s’imposent. Premier point, Gore rétorque qu’une partie de sa consommation énergétique est « verte » et que ses émissions de CO2 sont partiellement compensées. Cela donne-t-il pour autant un droit de tirage illimité sur l’empreinte écologique ? Les émissions de CO2 les mieux compensées ne sont-elles pas surtout celles que l’on n’émet pas ?

    Coups bas

    Second point, le Tennessee Center for Policy Research n’est pas un centre indépendant et ses attaques contre Gore ne sont pas sans arrière-pensée. La guerre que mène ce centre de réflexion à l’impôt dans un style à faire pâlir d’envie l’émission Combien ça coûte de Jean-Pierre Pernaut, et son opposition à la hausse récente du salaire minimum aux Etats-Unis le classent dans le camp des conservateurs, allergiques à toute idée de régulation. Or, lutter contre le changement climatique consacre la thèse selon laquelle un monde sans règle et sans arbitre n’est pas tenable. On comprend, dans ces conditions, que les chiffres de la consommation électrique d’Al Gore soient si opportunément diffusés aujourd’hui.

    Mais ce qu’on ne comprend pas, c’est qu’Al Gore n’ait pas vu le coup venir. Dans un monde peuplé de « climato-sceptiques », les défenseurs de l’environnement ne doivent pas prendre le risque de prêter le flanc à la critique. Montrer les vérités qui dérangent est une obligation. Montrer l’exemple est une nécessité.

    * Edouard Flam est journaliste à Terra Economica *

    7.03 à 17h46 - Répondre - Alerter
    • monsieur, étant en dernière année de communication et faisant mon mémoire sur l’impact de la communication dans le changement de mentalité vis à vis de l’écologie, je me permet de vous écrire car j’ai trouvé votre article fort déplaisant. à la place de relayer le message positif d’al gore, vous préférez mettre en exergues les informations divulgées par le tenessee center for policy research, qui de votre propre aveu n’est pas dénué d’intentions. Ne pensez vous pas monsieur qu’il aurait peut-être été préférable de décrire les impacts (ainsi que la conscientisation) que son film a eu sur les citoyens que nous sommes ?

      18.07 à 23h25 - Répondre - Alerter
      • Le message "positif" d’Al Gore ? Positif pour lui et ses conférences, certes, mais la véritable "vérité qui dérange" c’est son mode de vie plutôt friqué ainsi que l’argent qu’il ramasse dans ses conférences truffées de contre-vérités qui dérange encore plus. Bizarre mais il a toujours refusé de répondre aux critiques de son discours alarmiste et d’accepter des confrontations avec des contradicteurs. Sa vérité lui suffit, la Vérité qui l’arrange ;-)

        24.10 à 22h02 - Répondre - Alerter
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