Que faites-vous à la COP21, Mickaël ?

« Faire la navette, c’est reposant ! On va d’un point A à un point B. C’est très différent d’une ligne habituelle. J’avais demandé les quinze jours, j’ai été mobilisé pour huit jours seulement, mais c’est déjà bien.

Le point négatif, c’est que dans ce genre d’événements, le public est très dur. Personne ne vous dit bonjour, personne ne vous salue. C’est comme si nous n’étions plus chauffeurs de bus. C’est vrai que beaucoup de participants ne parlent pas français. Mais pourtant, j’accueille les gens du regard. Parfois, je vois un petit sourire se dessiner sur les lèvres, c’est tout.

L’environnement, ça me concerne ! Par exemple, ce matin, j’ai appris qu’une ligne de bus de la RATP serait bientôt entièrement électrique. C’est prévu pour 2016. Ça, c’est vraiment super. C’est plus silencieux, c’est plus reposant pour tout le monde, on ne fera plus de gros panaches de fumée en démarrant. Aujourd’hui, j’espérais faire les allers-retours avec une navette hybride, mais j’ai un moteur normal. Dommage… Mais du coup, j’essaye d’y aller tranquillement, d’adapter ma conduite. »

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