Non seulement il a continue Flamanville à tout prix mais encore il a continué envers et toutes les conséquences de l’accident de Fukushima. L’école du risque et des catastrophes en France est venue en renfort de la structure Areva- EDF-RTE alors qu’il avait été annoncé au contraire au nom de la transition énergétique qu’il y aurait des fermetures de centrales que leurs durée de vie ne serait pas prolongées et que l’exploitation de l’uranium dans les zones convoitées par les islamistes était trop dangereuse.

Dans deux articles d’origine chinoiseon apprend des informations intéressantes et complémentaires de l’annonce qui vient d’être faite sur le nucléaire anglais : « La durée de vie des réacteurs nucleaires est calculée en Reacteurs/année(R/A). Une RA signifie un réacteur en production pour un an. Le monde exploite 443 centrale nucléaire qui ont fait tourner 14767 R/A, pendant lesquelles il y a eu 23 accidents impliquant une fusion dans le noyau. C’est-à-dire un accident chaque 624 R/A. Or selon les contraintes au moment des projets de construction l’echelle des accidents devrait etre de 20 000 R/A. C’est-à-dire que la frequence des accidents est aujourd’hui 20 fois plus elevée que la theorie ne le pretend . »

Après ces considérationsl’auteur se penche sur le couple USA/Russie qui a connu des accidents beaucoup plus rapides encore que tout ce qui a été prévu ci-dessus . C’est ainsi que au moment du désastre de Chernobyl en 1986 la Russie n’avait connu que 3,5 R/A. Pour parvenir à la moyenne de 14767 R/A calculée plus haut il faut donc prendre la situation de la Russie et celle qui est à l’autre extrême de la liste des pays produisant de l’electricité d’origine nucléaire, a savoir celle de la France qui n’a jamais connu d’accident majeur, puis diviser par deux. C’est ainsi qu’on arrive a la moyenne de 14767 R/A. Le Japon jusqu’à Fukushima avait été bien meilleur que la Russie mais lui aussi en dessous de la moyenne. Par ailleurs on peut se demander sans rire si le savant chinois qui a fait ces calculs n’assimile pas la longévité du parti communiste chinois à celle de ses réacteurs nucléaires installés sur son territoire depuis la revolution de 1948 qui, comme en France, n’ont encore jamais subi d’accidents majeurs.