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13-08-2013
Mots clés
France

100 à 300 euros

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C'est ce que les Français devraient débourser pour remplacer leurs biens importés par du « made in France ».
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Un plébiscite « bleu-blanc-rouge ». Interrogés par Terra eco à la fin de l’année 2011, pas moins de 91% des Français se disaient prêts à consommer plus de produits fabriqués dans l’Hexagone. Reste à savoir combien cela leur coûterait. C’est la question sur laquelle se sont penchés deux économistes du Cepii (Centre d’études prospectives et d’informations internationales) qui publient ce mardi les résultats de leurs travaux.

Première information, un quart « seulement » des biens achetés en France ont été produits dans des pays à bas salaires. Mais, comme le précise l’étude du Cepii « ce quart des importations en provenance des pays à bas salaires joue un rôle important en termes de coût du panier de consommation ». En moyenne, un bien importé d’un pays de délocalisation coûte en effet 2,9 fois moins cher qu’un même produit fabriqué en France. Conclusion, on n’achète pas tous les jours du made in China, mais cela nous fait économiser beaucoup – entre 100 et 300 euros par mois et par ménage selon cette étude. Ce sont surtout les articles en cuir - notamment les sacs, le petit matériel électrique et les vêtements qui plomberaient notre budget. Pire, selon ces auteurs, le tout made in France ne serait pas forcément bénéfique pour l’emploi. En effet, si les consommateurs dépensaient plus pour les biens fabriqués en France, ils risqueraient de réduire leur consommation de services, secteur très créateur d’emploi.

- Le « made in France », solution miracle ou aberration économique ? Retrouvez ici le dossier de Terra eco publié en novembre 2011

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Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir.

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  • Les auteurs de l’étude expliquent que les prix des produits made in China pourraient rester aussi faibles, même si on améliorait les conditions de vie des travailleurs chinois, ce qui ne me semble pas très crédible :
    " La pression des consommateurs, notamment au travers du travail des ONG, ou les pratiques responsables des distributeurs, doivent permettre d’améliorer sensiblement les conditions de travail, sans annuler les écarts de prix, pour mieux partager les gains de la mondialisation".

    Il n’y a pas que les conditions de travail des travailleurs chinois qui posent problème, il y a également les pollutions du made in China. Par exemple, les émissions de CO2 générées pour produire les objets (puisque l’électricité chinoise est essentiellement à base de charbon), les émissions de CO2 supplémentaires liées au transport, ... Mais cette pollution n’a pas de valeur en euros.

    La "concurrence libre et non faussée" est en soit une notion qui pourrait être louable. Le problème, c’est qu’elle ne peut jamais être respectée, puisque la concurrence est toujours faussée si les règles sociales ou environnementales ne sont pas exactement les mêmes entre deux pays. Même avec les Etats-Unis, des écarts significatifs existent (OGM, hormones de croissance, gaz de schistes, ...) qui faussent cette concurrence. Et l’alignement vers le laissez-faire américain n’est pas souhaitable...

    Les différences de prix avec la Chine sont dues aux salaires plus bas, mais aussi aux écarts de règles sociales et environnementales.

    Si on taxait les produits importés d’Asie pour compenser cette concurrence déloyale, les prix se rapprocheraient alors des prix français... Mais on peut toujours rêver tant qu’on est dans le cadre d’une Union Européenne qui prône à 100% la libre concurrence.

    En attendant, on peut être super contents des prix bas chinois, mais on ne peut pas se voiler la face, c’est grâce à des niveaux de vie faibles, et des exigences faibles en matière de règles sociales et environnementales... Mais de toute façon lorsque les chinois seront trop chers, les productions seront délocalisées ailleurs (ça a déjà commencé).

    13.08 à 19h23 - Répondre - Alerter
  • Ils sont contents les 3 millions de chômeurs de pouvoir s’acheter un I-pad moins cher... Le libre-échange ne profite même plus aux classes moyennes.

    Et si les consommateurs peuvent réduire leur consommation au détriment des services, ils seront plus nombreux à consommer car moins de chômage et l’argent restant en France, il est récupéré tôt ou tard.

    Et pour l’État, cela fait une sacrée différence aussi...

    13.08 à 16h41 - Répondre - Alerter
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