publicité
haut
Accueil du site > Actu > COP21 > Le Giec mis "sous observation"
10-03-2010
Mots clés
Sciences
Monde

Le Giec mis "sous observation"

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
Le Giec mis "sous observation"
 
Le Conseil inter-académique a été officiellement chargé de revoir les procédures employées par le Giec pour rédiger ses rapports. Mais pas question de remettre en cause le réchauffement climatique pour autant, a martelé Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'Onu.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

C’est officiel. Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (Giec) sera inspecté par le Conseil inter-académique (lAC). Créé en 2000, cet institut est chargé de délivrer des conseils à toutes les organisations internationales : des Nations Unies à la Banque mondiale. Cette fois-ci, l’IAC sera chargé de revoir les "procédures" du Giec "pour éviter les erreurs futures", a assuré Robbert Dijkgraaf, co-président de l’IAC, lors d’une conférence de presse. Pas question d’éplucher à nouveau le rapport de 2007, coupable d’avoir contenu dans ses pages quelques erreurs. Ni de remettre en cause l’impact des actions humaines sur le climat, a-t-il répondu face aux nombreuses questions des journalistes.

Quelques minutes auparavant, le secrétaire général des Nations Unies, Ban-Ki Moon avait martelé : ("En 2007, le Giec a publié son dernier rapport. Il est clair : la planète se réchauffe... Rien de ce qui a été affirmé ou révélé dans les médias récemment ne modifie le consensus scientifique de fond sur le changement climatique.” Depuis le mois de décembre en effet, le groupe d’experts traverse une vilaine tempête. Accusé d’avoir "gonflé" des données pour appuyer ses conclusions puis d’avoir prévu la fonte des glaciers de l’Himalaya pour 2035, soit beaucoup trop tôt, le Giec est, depuis, la cible des climato-sceptiques qui remettent en question l’existence même du réchauffement climatique.

"Nous sommes réceptifs aux critiques, a assuré Rajendra Pachauri, le président du Giec qui a succédé à Ban Ki-Moon à la tribune. C’est extrêmement important que les faits de notre prochain rapport soient acceptés par tous pour que nous puissions relever le défi climatique" D’ici là, l’IAC aura dû revoir l’organisation du Giec, évaluer la véracité de ses sources et l’efficacité de son processus de vérification. "Il y a beaucoup de travail", a sobrement commenté Robbert Dijkgraaf.

A lire aussi sur terraeco.net :
- L’expertise du GIEC dans "l’ère du soupçon"
- Crise du Giec : A qui profite le crime ?
- "Le Giec ne doit pas s’excuser d’être ce qu’il est"

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter

Rédactrice en chef à « Terra eco ».

TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
Soyez le premier à réagir à cet article !
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas