1/ L’usine
Adieu les villes-usines et la production en série. Les constructeurs fourniront des micro-usines clés en main. Une grande partie des matériaux viendront de ressources locales.
2/ Les mensurations
Trop puissantes, blindées d’options et d’accessoires – notamment en raison des normes de sécurité –, nos bagnoles sont obèses. Alain Grandjean, cofondateur du cabinet Carbone 4, dénonce ainsi les rétroviseurs « extrêmement lourds et complexes, avec de petits moteurs intégrés ». Machine arrière ! La voiture n’en sera que plus facilement réparable. Jean-Marc Jancovici, spécialiste de l’énergie, imagine même un véhicule de 200 kg, conçu pour rouler à 50 km/h.
3/ Le carburant
Un maître mot : diversité. Copions l’association Roule ma frite, qui ajoute de l’huile de friture à son carburant ! Ou l’Institut national de l’énergie solaire, avec ses panneaux sur le toit de son parking qui chargent les voitures à l’arrêt. Et continuons la recherche sur l’air comprimé, la pile à combustible et les agrocarburants de deuxième génération...
4/ La technologie
Grâce à leurs capteurs, les voitures du futur rouleront en file indienne, à vitesse stable. Les flottes seront gérées grâce à des systèmes d’information en temps réel. De quoi booster le taux d’utilisation et le partage, « deux leviers formidables pour réduire les coûts et les émissions », selon Alain Grandjean.
5/ La fin de vie
Aujourd’hui, 20 % de la masse des véhicules hors d’usage n’est ni réutilisée ni valorisée. Soit environ 300 000 tonnes par an. A l’avenir, toutes les parties non polluées pourront être réutilisées. —
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