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8-02-2016
Mots clés
Agriculture
France

A financer : La Marcotte, ferme urbaine et citoyenne

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A financer : La Marcotte, ferme urbaine et citoyenne
(Crédit photo : DR)
 
Permaculture, autonomie énergétique, sensibilisation du public… Le futur lieu porté par l'institut Inspire se veut global. Et a vocation à essaimer partout en France !
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Marcotter : technique de multiplications des végétaux consistant à enterrer une branche ou une tige et ainsi à recréer une plante. C’est ce terme jardinier qui a inspiré l’institut Inspire (Initiative pour la promotion d’une industrie réconciliée avec l’écologie et la société) pour son projet de ferme urbaine, nommé « La Marcotte ». « L’idée avec cette ferme est de réintégrer la nature en ville, recréer des îlots de fraîcheur et faire une place à la petite faune », explique Marjorie Banès-Ngeth, chargée d’animer le projet. L’objectif de La Marcotte est de cultiver des légumes sur les principes de la permaculture (1), mais aussi et surtout d’être autonome et de mettre en pratique tous les principes de l’économie circulaire. Grâce notamment à des panneaux solaires, elle produira sa propre énergie et recyclera les déchets (d’élagage, de taille, de tonte, alimentaires…) en produits (compost, paillage).

« Un appartement témoin »

L’institut Inspire a d’ores et déjà commencé à bûcher sur un prototype de cette ferme, avec un designer, des industriels, des spécialistes de la permaculture… Il est installé à Gardanne (Bouches-du-Rhône) sur un terrain mis à disposition par un lycée agricole. Mais pour le financer entièrement, il fait appel au crowdfunding et recherche 23 000 euros, afin d’acheter les matériaux (recyclés ou en bois local), les modules photovoltaïques… « Ce sera comme un appartement témoin qui pourra être testé, visité, amélioré…, poursuit Marjorie Banès-Ngeth. Le but, petit à petit, est de créer un réseau de Marcottes partout en France, implantées notamment sur des friches urbaines ou dans des zones périurbaines. » Cette ferme d’un genre nouveau s’imagine aussi comme un lieu d’accueil et de sensibilisation du public.

(1) Méthode agricole visant à produire plus et mieux, sans pesticides ni pétrole, en s’inspirant de la nature.


- A financer ici

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  • Une très bonne initiative que de penser à trouver des solution pour produire mieux et se nourrir mieux.

    10.06 à 20h41 - Répondre - Alerter
  • Belle perspective, mais que signifie l’info par Van Eeckhout, ci-dessous, alors ?

    " Les défenseurs de l’Agrocité à Colombes (Hauts-de-Seine) sont en colère !

    Ils sont sommés par la justice de quitter les lieux alors que cette ferme urbaine est installée depuis cinq ans sur une ancienne friche. La nouvelle municipalité (Les Républicains) veut en faire un parking provisoire le temps des travaux de rénovation d’un ensemble d’immeubles mitoyens.

    Occupant une surface de 3 000 m2, l’Agrocité c’est déjà un bâtiment en bois en partie recyclé, modulaire, monté sur pilotis, alimenté par des panneaux solaires et un chauffage au compost. Ce lieu sert à la fois de séchoir à grains, de cuisine collective, de boutique proposant à la vente les fruits et légumes produits sur la place, d’espace de distribution d’une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) du coin, de salle d’atelier, d’exposition, de débats. Et au-delà de cet espace d’accueil, on découvre une aire de maraîchage, une quarantaine de parcelles de jardins partagés, un poulailler, des ruches, une serre, ainsi qu’une zone de compost (dont quelques bacs de lombriculture) qui sert de terrain d’application à une école de formation au compostage. L’Agrocité s’inscrit dans un projet d’écologie urbaine participative baptisé R-Urban – pour résilience urbaine – qui compte également, à quelques centaines de mètres, un endroit, baptisé Recylab, dédié à la fabrication d’objet divers, artisanaux, faits à la main, à partir de matériaux de récupération, là encore dans une démarche collaborative entre professionnels et amateurs, experts et débutants.

    Quelque 400 personnes fréquentent aujourd’hui régulièrement les lieux. Ils viennent jardiner, faire du compost, partager un repas, recycler, échanger un savoir-faire ou tout simplement acheter des légumes frais bios. « Nous créons des opportunités pour que les gens puissent évoluer dans leurs modes de vie en douceur », explique Constantin Petcou, de l’Atelier d’architecture autogérée, qui a lancé le projet. Et celui-ci de préciser : « Toutes les activités proposées sont développées et animées par les riverains et usagers eux-mêmes, selon leurs envies, leurs savoir-faire. »

    Le 30 décembre 2015, le tribunal administratif a donné raison à la ville de Colombes et demandé à l’Agrocité de disparaître d’ici à mars 2016. La municipalité assume et campe sur son choix. « La convention qui liait le projet à cette parcelle est terminée et nous avons décidé de ne pas la renouveler, explique Jérôme Besnard, chef de cabinet de la maire (LR) Nicole Goueta. Nous voulons sans tarder engager le projet de renouvellement urbain (ANRU) sur lequel beaucoup de retard a été pris. Or celui-ci oblige à fermer un parking souterrain et donc trouver un lieu pour le remplacer. »

    10.02 à 06h33 - Répondre - Alerter
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