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9-11-2006
Mots clés
Amériques

La banane

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C'est le fruit frais le plus consommé sur la planète. Problème : la culture de la banane concentre aussi un gros paquet d'incohérences.
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Le quarté gagnant des champs de la planète ? Dans l’ordre : riz, blé, maïs et... banane. Ce fruit, qui pousse majoritairement en Equateur (Amérique du Sud), figure au quatrième rang des produits agricoles les plus cultivés au monde. Contrôlé par trois multinationales nord-américaines - Dole, Chiquita Brands et Del Monte -, le marché de la banane pèse, selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), plus de 5 milliards de dollars par an rien que pour l’exportation, pour un total de 90 millions de tonnes, dont 10 originaires d’Amérique latine. 80 % des bananes consommées sur la planète proviennent de grandes plantations, où la culture intensive est généralisée.

Irrigation, équipements routiers, engrais et pesticides, fabrication sur place des emballages... le bilan environnemental de la banane - sans compter le transport - s’avère très lourd. Des organisations écologistes comme Greenpeace dénoncent par ailleurs la mise en danger de ces niches de biodiversité, par la monoculture de la banane. Et ce n’est pas tout : en Amérique latine et aux Antilles, un ouvrier ne gagne que 1 à 3 % du prix définitif du fruit, déjà largement "tiré vers le bas". Seule issue pour le consommateur : privilégier les bananes issues du commerce équitable ou estampillées agriculture biologique.

Sources de cet article

La culture de la banane en images

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4 commentaires
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  • Julia : La banane

    Je crois que je préfère encore les cuire et le consommer flambées les bananes !

    23.08 à 12h11 - Répondre - Alerter
  • Geneviève : La banane

    Pour un travail, je suis à la recherche de références de livres ou d’articles sur " les conditions de travail chez Chiquita " Je possède le livre édité par oxfam belgique,
    je sais aussi qu’il existe une cassette vidéo : les bananes toutes crues - le gout caché de la production et du commerce de la banane. De letitia Charbonneau et Dianne Clipsham Ottawa juin 2004 . Je ne l’ai pas trouvée dans les différentes médiathèques si je pouvais la localiser ce serait impeccable . Si vous connaissez d’autres documents et leur localisation ce serait gentil de me les communiquer .
    Merci beaucoup

    5.01 à 19h30 - Répondre - Alerter
  • Claude : La banane

    Bonjour,

    Cet article est mal documenté et comporte des incohérences qui donnent peu de valeur à ce qui y est dit de sérieux.

    Par exemple, comment un fruit qui pousse majoritairement en Equateur ne représente t’il que 10 millions de tonnes (11 %) pour toute l’ Amérique latine sur les 90 millions de tonnes mondiales ?

    Si la culture de la banane est incohérente, que faut il changer ? Ou, par quoi faut il la remplacer ?

    Les arguments doivent être étayés par des chiffres. La vigilence des consommateurs à l’égard de l’origine équitable de ses bananes ne change rien au bilan écologique de la banane mais seulement, et éventuellement, à l’équité du partage du prix de vente dont l’auteur ne connais probablement pas la ventilation.

    Claude

    25.11 à 09h16 - Répondre - Alerter
  • Anonyme : La banane

    À l’attention de la rédaction de Terra Economica

    Bonjour,

    Pour compléter votre article sur « La banane », je vous envois des informations au sujet du formidable travail réalisé par l’ONG Rainforest Alliance dans ce domaine depuis près de quinze ans.

    Après des projets pilotes sur 2 exploitations entre 1992 et 1994, Chiquita prend pour objectif la certification par Rainforest Alliance de 100% de ses plantations. Cet objectif est atteint en 2000. L’action se concentre alors sur les producteurs indépendants : en 2006, 93% d’entre eux sont certifiées par Rainforest Alliance.
    Ces résultats ont été obtenus par des efforts mis en œuvre par l’entreprise sur 10 ans, avec notamment un investissement financier qui s’élève à 20 millions de dollars, pour financer des infrastructures sociales, des entrepôts, filtres à eaux...
    Sur le plan environnemental, les efforts ont porté sur des politiques de reboisement (800 000 arbres plantés), une gestion raisonnée des pesticides avec, par exemple, la suppression du paraquat (herbicide) et du chlorothanolil et une recherche de produits plus respectueux de l’environnement.
    Sur le plan social, les améliorations concernent la formation continue des employés (12.000 en 2005), le respect des lois, la sécurité sociale, les salaires et bénéfices, un haut pourcentage de syndiqués, les logements et programmes de propriétaires (plus de 2000 personnes ont ainsi pu acquérir leur logement).

    En 2005, Chiquita décide de valoriser son engagement. Une nouvelle présentation du logo “Chiquita”, avec “Rainforest Alliance certified” a été présentée au consommateur à cette occasion dans les 9 pays européens où 100% des bananes proviennent de plantations certifiées.

    La certification Rainforest Alliance implique des contrôles annuels par des experts indépendants, qui ont accès à tous les documents, peuvent parler aux gérants comme à tous les ouvriers. Cette certification implique que la plantation est réellement ouverte à tous les experts désireux de vérifier les conditions de production.

    Rainforest Alliance
    En 1987, Rainforest Alliance est créé par des protecteurs de l’environnement qui pour la première fois essayent de concevoir un programme intégrant tous les défis relatifs aux 3 piliers interdépendants du développement durable : Economie, Etique et Environnement.
    Rainforest Alliance est aujourd’hui une des grandes ONG internationales reconnues et intervient dans plus de 55 pays.

    Elle a près de 20 ans d’expériences en certification forestière (1er certificateur FSC) et agricole.
    Son programme a été conçu pour traiter à la fois avec les réalités de l’agriculture traditionnelle, avec les exploitations de toutes les tailles, et avec les systèmes commerciaux établis. Les directives définies aident les exploitants à protéger l’environnement dont ils dépendent étroitement ainsi que les communautés locales.
    Pour utiliser le label Rainforest Alliance, un produit doit impérativement provenir d’exploitations agricoles qui répondent, selon des principes environnementaux et sociaux, à des normes de certification strictes.
    Les producteurs qui rejoignent, de façon volontaire, le programme de Rainforest Alliance apprennent à gérer leurs exploitations agricoles avec succès en préservant l’eau et les sols, en protégeant la faune et la flore, les forêts, les rivières et les autres écosystèmes précieux, en réduisant ou en éliminant les produits chimiques, en évitant les OGM, en transformant les déchets agricoles en fertilisant, en recyclant et en contrôlant toute forme de pollution.
    Le programme de Rainforest Alliance a été conçu pour assurer aux travailleurs agricoles, qu’ils soient permanents ou saisonniers, des droits et protections. Les normes de Rainforest Alliance incluent les conventions de l’Organisation International du Travail et les lois nationales - et plus encore. Les travailleurs des exploitations certifiées par Rainforest Alliance ont des contrats et perçoivent un salaire correct grâce à un système de salaire transparent et vérifiable. Les travailleurs ont de l’eau potable, de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité, l’accès à la scolarisation et aux soins médicaux, le respect des droits fondamentaux.

    Alors même que les normes de Rainforest Alliance sont exigeantes, nombreux sont les exploitants agricoles qui souhaitent rejoindre le programme, car il procure une marche à suivre, un soutien et des incitations économiques qui les aident à améliorer leur gestion d’exploitation. Les agriculteurs peuvent contrôler leurs coûts d’exploitation, augmenter l’efficacité de leur production, améliorer la qualité de leurs récoltes, obtenir un meilleur prix et apprendre à être compétitif dans un marché concurrentiel et fluctuant. Le programme donne aux exploitants plus de confiance en eux et un meilleur contrôle de leur propre avenir. Les exploitants certifiés sont fiers de ce qu’ils ont accompli, ils sont heureux que leurs terres soient dorénavant un héritage productif et durable à transmettre à leurs enfants.
    La devise de Rainforest Alliance peut se résumer par ce célèbre proverbe chinois : « Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours. »

    Pour plus d’informations, vous pouvez me contacter au 01 43 58 33 95.

    Marlyn DANIEL-DUFETRELLE
    Rainforest Alliance

    21.11 à 16h08 - Répondre - Alerter
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