Il ne s’agit pas d’un scoop. WikiLeaks détiendrait des informations compromettantes qui pourraient embarrasser le monde de la finance. Julian Assange l’avait révélé au magazine Forbes en novembre dernier. La rumeur circule que la cible serait Bank of America (BOFA), la plus grosse banque du pays, le fondateur de WikiLeaks ayant déclaré en 2009 avoir entre ses mains un disque dur de 5 GB appartenant à un dirigeant de la banque.
Dans une longue interview accordée à l’émission américaine 60 minutes - et enregistrée depuis le manoir anglais où il est à l’heure actuelle en liberté surveillée - Julian Assange a refusé dimanche dernier de confirmer si oui ou non il s’agissait de BOFA tout en reconnaissant que le seul fait d’imaginer les banques se demander si elles seront la cible d’une attaque de WikiLeaks lui procurait un plaisir certain. Selon le Charlotte Observer, le quotidien de Caroline du Nord où est situé le siège de Bank Of America, celle)-ci aurait déjà engagé avocats et consultants pour faire face, le cas échéant, à Julian Assange et ses apôtres.
A peine remis de la crise financière déclenchée par les subprimes, accusés depuis d’avoir grugé investisseurs et emprunteurs, les banquiers américains trouvent avec WikiLeaks une nouvelle raison se faire des cheveux blancs.
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