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Vert le Nord

Par Alice et Eric
3-08-2010

Copenhague, entre velos et canaux

Comme nous le disions la dernière fois, Copenhague n’accueille aucun évènement spécial en ce moment : ni festival, ni foire, ni conférence mondiale... Il n’y a pourtant plus aucun lit disponible ni place dans le train. Pourquoi ? Aucune explication particulière, a priori, si ce n’est qu’il fait bon s’y promener, s’y reposer le long d’un canal ou y déguster un smørrebrød, ces tartines dont les Danois sont si friands...

On pourrait vous parler des monuments emblématiques de la ville, l’Amalienborg, résidence royale, l’église de marbre et son énorme coupole (la 5e du monde !), la Bourse et son clocher fait de quatre dragons dont la queue s’enroule, ou encore l’Opéra hyper moderne (2005). Malgré leur style nordique, ce ne sont pas d’eux dont nous souhaitons parler.

Au premier abord, on se demande pourquoi Copenhague a été choisi pour abriter la conférence sur le climat l’an dernier, il n’en reste plus trace aujourd’hui (à part un restau sur le nouveau port qui propose un menu sans CO2) et il ne semble pas que la ville en ait gardé quelque fierté. En se promenant, on est frappé par l’abondance des vélos, mais finalement ni plus ni moins qu’aux Pays-Bas. Ce qui nous a marqués, surtout, c’est l’ingéniosité avec laquelle les Danois en ont fait un moyen de transport familial et commercial (on peut commander un café ou un jus de fruits dans une charette à vélo !), en particulier avec les fameux tricycles de Christiania.

Christiania, justement, est un des quartiers qui nous a le plus plu. Construit par Christian IV pour étendre la ville au XVIIIe siècle, ce quartier a été squatté par des hippies, qui y ont progressivement installé une communauté libre et autogérée, tolérée par les autorités contre quelques garanties de la part des habitants (pas de drogues dures, pas d’armes... mais du cannabis sous diverses formes en vente libre !). Seuls les vélos y sont autorisés, et nous nous attendions à un environnement calme et vert. En fait, les débuts du quartier nous ont décus : enchainement de boutiques de vêtements bariolés, jeunes punks cuvant leur bière allongés au milieu du trottoir, monceaux d’ordures sur les pelouses... L’idéal écolo en prend un coup dans l’aile ! Heureusement, si l’on prend la peine de dépasser ces premières places et de s’aventurer dans le dédale des ruelles qui les entoure, on découvre une toute autre facette : de petites cabanes biscornues côtoient de belles maisons peintes, toutes dissimulées par une végétation foisonnante et indisciplinée. Au détour d’une allée, on débouche sur une petite plage d’herbe au bord du canal, où des poules d’eau ont fait leur nid sur des minivoiliers.

Plus loin, en traversant le canal suivant, se trouve le quartier Holmen, moins pittoresque mais où nous nous verrions davantage vivre. Là aussi, les voitures sont bannies, mais cette fois, des entreprises se mêlent aux immeubles d’habitations. Ainsi, les anciens hangars où étaient fabriqués les canons de la Marine royale (de longues cabanes en bois basses débouchant directement sur l’eau) abritent désormais des bureaux (notamment ceux de Pernod Ricard Danemark !). Ce quartier est vraiment notre coup de cœur et, en son sein, nous avons trouve l’immeuble de nos rêves : deux longs bâtiments en bois avec de grandes baies vitrées, traversés en leur centre par un minicanal le long duquel sont amarrés des kayaks. Aller au travail en kayak, encore mieux que le vélo !

C’était notre dernier jour a Copenhague. Aujourd’hui, nous traversons à nouveau la mer et débarquons en Suède.

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