Un groupe de parlementaires anglais vient de publier un rapport validant les données scientifiques mises en cause lors de l’épisode maintenant connu sous le nom de "Climategate". Le feuilleton, qui a démarré avant la conférence de Copenhague, avait pour origine une fuite de mails de l’unité de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia. Les législateurs ont souhaité insister sur le fait que rien dans les quelques mille mails volés ne peut remettre en cause le consensus scientifique selon lequel « le réchauffement climatique est réel et est induit par les activités humaines. »
Le rapport parlementaire, s’il décharge le directeur de l’unité de recherche sur le climat Phil Jones, adresse cependant une critique à l’Université d’East Anglia. Il appelle en effet de ses vœux plus de transparence autour des données scientifiques, en particulier en ce qui concerne les précisions demandées par les « climato-sceptiques » aux laboratoires. Deux autres enquêtes plus approfondies vont suivre ce rapport pour une nouvelle évaluation scientifique des données.
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