En Chine, les producteurs de bambou se frottent les mains, assure le quotidien China Daily Alors que les besoins en bois du pays sont insuffisants pour répondre à la demande, et que les citadins commencent à se tourner vers les produits bio, Asian Bamboo, 1er producteur de bambou chinois avec 1,6 million de tiges de bambous et 25000 tonnes de pousses produites chaque année, est en train de remporter le jackpot. Sur les six premiers mois de l’année, son chiffre d’affaires a augmenté de 42% et ses bénéfices de 64% par rapport à l’an dernier. Forte de son succès, elle fait d’ailleurs partie des trois entreprises chinoises cotées à la Bourse de Francfort. A sa tête, Lin Zuojun ne s’attendait pas à un tel succès. Fils de paysans, il voulait simplement une “vie décente pour sa famille” lorsqu’il a choisi, en 1990, de se lancer dans le commerce de bambou. Mais le destin en a décidé autrement.
Le sommet Asie-Pacifique ne rassure pas avant Copenhague. Réunis ce week-end à Singapour, les 21 chefs d’Etats des pays membres de la Coopération économique Asie-Pacifique, ne se sont pas engagés sur des réductions d’émissions de CO2. Si un objectif de 50% d’ici 2050 figurait dans le projet de résolution de l’organisation, qui comprend les trois plus gros émetteurs de la planète (Chine, Etats-Unis et Indonésie), "cette proposition a disparu du communiqué final", indique le Monde. Pis, le conseiller spécial de Barack Obama pour les affaires internationales a jugé “irréaliste” de croire qu’un “accord international et légalement contraignant puisse être négocié entre aujourd’hui et le sommet de Copenhague, qui a lieu dans 22 jours”. L’approche américaine est donc maintenant “une stratégie en deux temps” : d’abord un accord politique, ensuite un traité repoussé à une date indéterminé.
Difficile d’être écologiquement correct, surtout quand vous êtes mort, affirme le San Francisco Chronicle qui constate cependant que dans la baie de San Francisco même les morts deviennent verts. Berkeley, royaume des bobos écolos, vient d’accueillir une foire des pompes funèbres vertes. Adieu les cercueils cossus en bois massif. La tendance est aux cercueils ecofriendly en bois biodégradable par exemple. Et le simple linceul fait son grand retour chez les minimalistes assure le San Francisco Chronicle. Quant aux éco-citoyens tentés par l’incinération, ils ont appris avec horreur que se faire incinérer consomme autant d’énergie que d’effectuer 7724 km en voiture.
Airbus tente de réduire la voilure. Le constructeur aéronautique a lancé son système Sharklet pour “réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2”, souligne le site ecozine. Adaptable sur les A320 du groupe, le dispositif devrait permettre une réduction de la consommation de carburant d’au moins 3,5% sur les lignes long courrier. Soit 700 tonnes de CO2 en moins émis sur chaque appareil annuellement. La compagnie aérienne Air New-Zealand devrait être le premier à équiper sa future flotte d’A320 fin 2012.
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